Avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, les prêtres étaient payés par l'Etat, qui leur versait un salaire. Depuis cette date, ils font appel aux dons des fidèles pour se verser un salaire. S'ils étaient salariés de l'Etat, ils sont désormais salariés d'associations créées par l'Eglise.
Dans la plupart des diocèses, les prêtres sont payés par la caisse diocésaine. Dans les diocèses d'Alsace-Moselle, qui sont régis par le Concordat de 1801 et une ordonnance royale de 1828, les prêtres sont payés par l'État. Actuellement, ils touchent entre 1 300 € pour un vicaire et 2 300 € pour un curé confirmé.
Le Denier de l'Eglise est la principale ressource : c'est la contribution volontaire de chaque catholique, pratiquant régulier ou non, pour permettre aux prêtres et aux salariés des diocèses et paroisses de vivre et d'agir.
Par conséquent, les ministres des cultes reconnus, c'est-à-dire des cultes catholique, protestant, israélite, anglican, musulman et orthodoxe , sont rémunérés par l'État. Leurs pensions de retraite sont également payées par l'État.
Les prêtres diocésains et les évêques en activité perçoivent tous un traitement (et non un salaire, puisqu'il n'y a pas de contrat de travail) d'environ 500 € versés par le diocèse et financés essentiellement par le « denier de l'Église » – le don annuel que font les catholiques pour participer au financement de la vie ...
Au 1er janvier 2023, la Conférence des évêques de France augmente de 2,5 % le traitement des prêtres, et passe à un salaire minimum de 1 009 € net. Comment les prêtres organisent-ils leur vie matérielle avec cette somme d'argent ?
En France, l'Église catholique ne reçoit pas de subvention de l'État ou des collectivités locales (à l'exception des diocèses dits « concordataires » de Strasbourg et Metz). Les ressources des diocèses proviennent donc essentiellement de la générosité des fidèles.
Il oublie que l'État français subventionne massivement les établissements privés religieux. L'enseignement privé a reçu 8 milliards d'euros d'argent public en 2022. Oui, on a tendance à croire que ces écoles religieuses s'autofinancent avec les frais d'inscription que doivent payer les familles, mais pas du tout.
Dans le cas de la vie monastique, cela signifie que les moines et moniales devraient recevoir sur un compte personnel le salaire versé par l'entreprise appartenant au monastère. Selon les moines, ce système serait contradictoire avec le vœu de pauvreté qui suppose le renoncement à la possession au niveau personnel.
Commençons par un peu d'Histoire. Le 2 novembre 1789, l'Assemblée nationale constituante vote la nationalisation des biens du clergé. Dès lors, ils appartiennent donc à l'État. Une manière pour les pouvoirs publics de trouver de nouvelles sources de financement en vendant ces biens pour renflouer les caisses.
Alors qu'en France, le salaire moyen d'un prêtre ou d'un évêque atteint à peine 1000 euros, en Allemagne, il s'élève en moyenne à 9000 euros par mois.
Le pape François ne reçoit aucune rémunération. Tous ses frais — qu'il s'agisse de nourriture, loyer, maladie, assistant ou voyage — sont réglés par l'État de la Cité du Vatican. Il ne paie pas d'impôt ni au Vatican, ni dans son pays d'origine.
Oui, comme chaque citoyen ayant un revenu (même s'il ne s'agit pas de salaires), les prêtres sont soumis à l'impôt sur le revenu. Par contre, rares sont les prêtres qui paient au final l'impôt sur le revenu en raison de la faiblesse des revenus déclarés.
L'Église est riche
Chaque diocèse dispose d'une "Association Diocésaine", seule entité juridique reconnue par l'État qui, sous la responsabilité de l'évêque, a la charge de tous les frais (personnel, immobilier…).
La quête, geste liturgique et acte de partage
L'argent collecté à cette occasion permet de faire face aux charges de fonctionnement d'une paroisse : chauffage, éclairage, entretien et réparation des bâtiments, fleurissement de l'église, documentation, etc.
Un évêque gagne 81.914 euros brut par an. Dans le cas de l'évêque Vangheluwe, cela revenait à un revenu mensuel oscillant entre 3.500 et 4.000 euros net par mois. Mais en mai 2010, suite aux accusations de pédophilie dont il a fait l'objet, Vangheluwe s'est retiré de la liste des bénéficiaires de ces rémunérations.
Depuis 2010, la France propose un minimum inter-diocésain garanti (MIG), à hauteur de 875 €/mois. C'est une pension qui est versée aux prêtres à la retraite, qui sont quand même 59 000 en France !
Salaire moyen 2022 Soeur religieuse - 1470 € net / mois soit 1885 € brut/mois - Combien gagne ou grille de salaire ou rémunération CDI CDD Interim - site mobile.
Il n'y a d'ailleurs pas de salaire individuel : la communauté pourvoit aux besoins de tous et verse à chacun une petite allocation complémentaire, selon ses besoins, et non selon le travail effectué. La valeur du moine n'est donc pas dans ce qu'il fait, mais dans ce qu'il est.
Ainsi, les moyens consacrés par l'État à ces établissements s'élèvent à 8Md€ en 2022. De manière globale, le financement apporté par l'État aux établissements privés sous contrat est prépondérant dans leur modèle économique : 55 % pour le 1er degré et 68 % pour le 2nd degré.
Les écoles sont ainsi financées pour 55% par l'État contre 74,3% pour le public. Les collèges et lycées sont quant à eux financés pour 55,2% par l'État dans le privé et 58,6% dans le public. La part restante est en majorité financée par les familles dans le privé et par les collectivités locales dans le public.
La laïcité est un principe de liberté, liberté de croire ou de ne pas croire. Elle est au fondement de notre société et de notre école qui doit préserver les élèves de tout prosélytisme idéologique, économique et religieux.
A retenir: La commune peut prendre en charge les dépenses de chauffage de l'église, afin notamment de garantir la conservation du bâtiment et la sécurité publique.
La mise en œuvre de cette politique et le contrôle administratif et financier des institutions du Saint-Siège et du Vatican relèvent quant à eux du Secrétariat pour l'économie, placé sous l'autorité du cardinal George Pell, autre membre du c9 et ancien archevêque de Sydney.
L'Église catholique en France est financée très majoritairement par les dons des fidèles (à l'exception du patrimoine immobilier pour une large part – mais il s'agit d'une question complexe).