Si, par exemple, l'acquéreur n'a pas pu obtenir son financement et qu'il en justifie, il pourra dès lors renoncer à la vente en informant dans les délais requis le vendeur. Ce dernier devra alors lui restituer son indemnité d'immobilisation et chacune des parties reprendra sa liberté. L'avant-contrat sera réputé caduc.
Lorsque le prêt est refusé, la vente n'a pas lieu et l'acheteur n'a rien à payer au vendeur. Si l'acheteur avait versé des sommes au vendeur, le vendeur doit les lui rembourser, sans retenue ni indemnité.
La clause suspensive de l'obtention du prêt est parfois considérée (à tort) comme un échappatoire pour les acquéreurs qui changent d'avis. Pour éviter toute mauvaise surprise, le compromis de vente doit détailler avec précision le plan de financement du futur acquéreur, tel qu'il va le présenter aux banques.
Présentes dans les contrats qui précèdent la vente d'un logement, les conditions suspensives suspendre les effets de l'avant-contrat jusqu'à l'arrivée d'un terme futur et incertain. Si ce dernier ne se réalise pas dans le délai convenu, la promesse devient nulle et les parties sont libérées de leurs obligations.
Dans le compromis : pas plus de 45 jours après la signature
Ce délai est généralement de 45 jours, et signifie que l'acheteur a 45 jours pour obtenir son contrat de prêt, sans quoi une clause suspensive annulera le compromis de vente. Il faut donc faire vite !
Il arrive parfois que le Notaire fasse « trainer » une succession. Cette situation dans laquelle le temps de règlement de la succession est anormalement long peut être due à un certain ressenti du Notaire : celui d'un défaut d'accord des héritiers et successibles sur les conditions de règlement de la succession.
L'offre formulée par la banque a une validité de 30 jours durant lesquels l'une ou l'autre partie du contrat peut se rétracter et annuler l'accord.
L'obtention du prêt : une condition suspensive obligatoire
Si l'acquéreur n'obtient pas son accord de prêt immobilier dans les délais convenus (minimum 1 mois, mais généralement 60 jours), il peut renoncer à la vente sans qu'aucune pénalité ne lui soit appliquée.
Il s'agit d'une condition légale, vous ne pouvez être forcé d'y renoncer. Si vous le faites, cette renonciation ne sera valable que si elle fait l'objet d'une mention manuscrite expresse de votre part, ou qu'elle est constatée dans un acte notarié.
Il existe trois documents essentiels qui vous permettront de vérifier la solvabilité d'un acheteur : l'attestation de la banque des ressources financières, l'accord de principe de la banque concernant le prêt et une simulation de crédit immobilier d'une banque ou d'un courtier.
Pour un couple achetant ensemble, il faudra donc trois exemplaires, et la signature de chacun des membres du couple. Si le compromis de vente est fait chez un notaire, un seul exemplaire sera signé entre les parties, cet exemplaire sera conservé chez le notaire qui pourra vous délivrer des copies.
La loi prévoit que l'acheteur dispose d'un délai de rétractation de 7 jours à compter de la date du compromis pour revenir sur sa décision et annuler la vente. Durant ce délai, l'acquéreur peut se rétracter sans avoir à se justifier, ni à payer d'indemnités au vendeur.
Pour exercer sa clause de rétractation du compromis de vente, l'acquéreur doit envoyer un courrier recommandé au vendeur ou à l'intermédiaire qui a fait signer le contrat (notaire ou agent immobilier). Il n'a pas besoin de donner de motif.
Condition suspensive
Cette clause est particulièrement importante lorsque l'acheteur fait appel à un prêt pour financer son acquisition. La clause suspensive doit être clairement exprimée avec une formulation qui ne prête à aucune interprétation.
Dans la promesse de vente (appelée aussi "promesse unilatérale de vente"), le propriétaire (nommé le promettant) s'engage auprès de l'acheteur (nommé le bénéficiaire) à lui vendre son bien à un prix déterminé. Il lui donne ainsi en exclusivité une "option" pour un temps limité (généralement de trois mois).
Seule une petite partie de la somme que vous verserez au notaire va constituer ses émoluments ou honoraires. Si vous décidez de faire appel à deux notaires, ils vont partager ces mêmes émoluments. Pour rappel, c'est l'acheteur qui va payer l'intégralité des frais de notaire.
L'acheteur n'a pas plus le droit de se rétracter après le délai de 10 jours, sauf s'il invoque la non-réalisation de l'une des conditions suspensives prévues dans le compromis. Si tel est le cas, la vente est annulée. Il n'existe aucun délai légal à respecter pour signer l'acte définitif.
Cette clause insérée dans les avant-contrats de vente immobilière constitue une condition suspensive de l'obligation du vendeur de céder et de l'obligation de l'acheteur d'acquérir. Autrement dit, tant que le prêt immobilier n'est pas obtenu, la vente est suspendue à la réalisation de cette condition.
Si le prêt immobilier est refusé, le futur acquéreur peut renoncer à la promesse de vente sans aucun frais. Il doit alors être intégralement remboursé des sommes versées au vendeur ou au professionnel de l'immobilier. En revanche, si le prêt est accordé, la vente devient définitive.
La vente en cascade consiste en un enchaînement de transactions immobilières permettant l'achat futur d'un nouveau logement, financé par la vente d'un bien immobilier.
Rétractation du contrat de crédit affecté ou du contrat de vente : quelles conséquences ? Si vous vous rétractez du contrat de crédit, celui-ci sera résilié de plein droit, tout comme le contrat de vente ou de prestation de service qui lui est lié. Aucune indemnité n'est due au prêteur.
Il s'écoule en moyenne 45 jours entre l'accord de principe et l'offre de prêt. Ce délai est purement indicatif et peut varier selon les établissements prêteurs.
La banque émettra un contrat de prêt qu'elle vous enverra. Le notaire chargé de la vente immobilière recevra lui aussi un exemplaire. A ne pas confondre avec l'offre de prêt, le contrat de prêt s'agit tout simplement de l'offre de prêt validée et signée par vos soins et éditée par la banque.