Avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, les prêtres étaient payés par l'Etat, qui leur versait un salaire. Depuis cette date, ils font appel aux dons des fidèles pour se verser un salaire. S'ils étaient salariés de l'Etat, ils sont désormais salariés d'associations créées par l'Eglise.
La rémunération pour le prêtre au service d'une institution qui n'est pas une institution ecclésiale (ex : un hôpital) est établie par son employeur propre.
Depuis 1978, les prêtres, les imams et certains pasteurs bénéficient de leur propre caisse d'assurance-retraite en France, la Cavimac.
Les diocèses consacrent pour eux 1,8 million d'euros pour que chacun arrive au «mig» de 875 euros par mois. Globalement, les 15.000 prêtres en activité reçoivent environ 950 euros par mois. Ils sont logés mais payent leur nourriture. Les frais pastoraux, frais kilométriques notamment, sont pris en charge.
Oui, comme chaque citoyen ayant un revenu (même s'il ne s'agit pas de salaires), les prêtres sont soumis à l'impôt sur le revenu. Par contre, rares sont les prêtres qui paient au final l'impôt sur le revenu en raison de la faiblesse des revenus déclarés.
Le diocèse d'Angers verse une indemnité mensuelle en moyenne de 1035€ dont 450€ d'honoraires de messes à ses prêtres en activité. Ces derniers reversent majoritairement 360€ à la paroisse pour leurs frais de logement et de subsistance.
Les institutions religieuses sont exemptes du paiement de la taxe foncière générale. Cette exemption remonte au début de la colonie. Dans la première partie, la présente étude retrace l'évolution de l'exemption au fil des modifications législatives.
Le pape François ne reçoit aucune rémunération. Tous ses frais — qu'il s'agisse de nourriture, loyer, maladie, assistant ou voyage — sont réglés par l'État de la Cité du Vatican. Il ne paie pas d'impôt ni au Vatican, ni dans son pays d'origine.
La quête, geste liturgique et acte de partage
L'argent collecté à cette occasion permet de faire face aux charges de fonctionnement d'une paroisse : chauffage, éclairage, entretien et réparation des bâtiments, fleurissement de l'église, documentation, etc.
Encore moins du Vatican ! Les ressources des diocèses proviennent de la générosité des fidèles. Les biens d'Église sont destinés à l'accomplissement de sa mission, ils ont été constitués par les générations successives et ils sont entretenus et renouvelés en vue de l'action pastorale de l'Église.
Bien qu'un prêtre puisse se retirer des tâches administratives et des exigences d'une mission à plein temps, comme curé ou administrateur de paroisse, il continue le ministère sacerdotal de toute sa vie auquel il s'est consacré lors de son ordination . Pour cette raison, un homme ayant ce statut est appelé prêtre émérite.
Prêtres et évêques reçoivent donc chaque mois environ 1 000 € – soit un traitement inférieur au smic qui est de 1 500 € (brut). « Il n'y a pas de montant général pour tous les diocèses, mais il y a une fourchette générale », précise le père Pierre-Yves Pecqueux, secrétaire général adjoint de la CEF.
La prêtrise : un don de Dieu
Ces hommes exercent leur ministère aussi longtemps qu'ils en sont physiquement capables, se retirant essentiellement des fonctions associées au curé d'une paroisse. Les prêtres seniors, incapables de servir de manière active en raison de problèmes de santé, continuent de nous bénir et de nous humilier par leur témoignage de vie.
Par conséquent, les ministres des cultes reconnus, c'est-à-dire des cultes catholique, protestant, israélite, anglican, musulman et orthodoxe , sont rémunérés par l'État. Leurs pensions de retraite sont également payées par l'État.
En plus de cela, notre règle est de verser 25 honoraires de messe par mois à chaque prêtre du diocèse, donc environ 450 €. Cette somme est répartie entre tous les prêtres du diocèse, peu importe le nombre de messes qu'ils célèbrent. »
Les pasteurs français (hors Alsace, Moselle) sont rémunérés par leur Église et logés le plus souvent par leur paroisse. Leur salaire est inférieur au SMIC. En Alsace et en Moselle, où les Églises sont sous le régime concordataire, les pasteurs sont payés par l'État et logés par l'Église.
/taɪð/ Guide IPA. Autres formes : dîmes ; la dîme; la dîme . Donner la dîme consiste à apporter une contribution égale à un dixième de votre revenu, généralement à une église ou une institution religieuse. Les fidèles fidèles à l’église donnent généralement la dîme, même les années où leurs finances sont très serrées.
Le Denier de l'Église est la contribution volontaire que chaque catholique est appelé à verser. Il permet à l'Église de vivre, d'agir et de se développer en remplissant la mission que le Christ lui a confiée.
En général, l'offrande se différencie de la dîme car il s'agit de fonds donnés par les membres à des fins générales en plus de ce qui constituerait une dîme . Dans certains offices chrétiens, il existe une partie réservée à la collecte des dons que l'on appelle l'offertoire.
Il dissipe toute opacité financière éventuelle quant aux revenus des imams détachés. Il avance ainsi les sommes de 2000 à 2200 euros nets pour les ressortissants algériens concernés, et jusqu'à 2400 euros pour leurs homologues turcs. Les imams marocains, eux, ne perçoivent que 1.250 euros nets.
Finances moribondes
Il s'établit à 70 millions d'euros sur un budget de 300 millions d'euros, dont 45 % sont consacrés aux salaires de ses 5.000 employés.
Seule une profession rapporte plus, celle de leurs supérieurs hiérarchiques : le salaire moyen des chefs d'entreprise employant plus de 500 salariés s'établit en France à 16 641 € par mois, ce qui en fait encore aujourd'hui le métier le mieux payé de tous.
Par conséquent, le monastère ne payera pas d'impôts sur ces revenus. « L'idée est que l'hospitalité est une dimension importante de la vie bénédictine, commente Isabelle Jonveaux. Il s'agit de recevoir les autres comme le Christ en personne. Ainsi, toute personne peut venir au monastère, quels que soient ses revenus. »
Part des personnes croyant en Dieu en France 1947-2023
Selon une enquête menée en France en avril 2023, 44 pour cent des personnes interrogées ont affirmé croire en Dieu, et 56 pour cent des personnes interrogées se définissaient comme non-croyants.
Les estimations de la proportion de catholiques en 2020 se situent entre 47 % et 88 % de la population française, le chiffre le plus élevé incluant les catholiques non catholiques et les « athées catholiques ».