La Sécurité sociale prend en charge 80 % des frais selon que votre centre de rééducation est public ou conventionné et ne rembourse jamais les soins de confort, à savoir une chambre individuelle, le téléphone, la télévision… ou tout autre soin vous permettant de passer un séjour un peu plus agréable.
Dans une clinique SSR publique conventionnée, les frais sont pris en charge à 100% par la Sécurité sociale pour une affection de longue durée au tarif TC (tarif de convention). Pour les autres affections et les interventions chirurgicales légères, la prise en charge par la Sécurité sociale est limitée à 80%.
En ce qui concerne les frais de séjour en maison de repos, ils sont pris en charge par l'Assurance maladie à hauteur de : 100 % si vous êtes en Affection de longue durée (ALD) 80 % si vous y séjournez après une intervention chirurgicale peu lourde ou pour une maladie hors ALD.
Un accompagnement personnalisé et des exercices adaptés sont mis en œuvre afin de regagner en autonomie. Les centres de rééducation sont à cet effet équipés de plateaux techniques (salle de gymnastique avec tapis de course, vélos orthopédiques, bancs d'exercices dorsaux, piscine pour la balnéothérapie…).
Le patient remplit au moins un des critères d'éligibilité à une hospitalisation complète ou de jour en SSR : l'accord du service médical est donné immédiatement par téléphone. Dans tous les autres cas : la demande d'accord préalable est transmise au médecin-conseil pour un examen plus approfondi.
Le tarif d'une chambre particulière varie considérablement d'un établissement de santé à un autre : comptez entre 65 € et 200 € par jour selon le type d'établissement public ou privé.
Le mot « rééducation » est à côté de notre pratique. Le champ sémantique du mot « réadaptation » est encore plus vaste et oriente le regard vers un devenir social optimisé lorsqu'un événement vient rompre le fil de la vie et non vers une pratique professionnelle.
une rééducation pour aider le patient à recouvrer le meilleur potentiel de ses moyens physiques, cognitifs et psychologiques, une réadaptation pour accompagner le patient si les limitations de ses capacités s'avèrent irréversibles.
Toute admission en service de soins de suite doit faire l'objet d'une prescription médicale, et impose la transmission d'éléments médicaux à l'équipe médicale et l'encadrement du soin de suite afin de préparer l'entrée et s'assurer que la prise en charge la plus adaptée aux besoins du patient pourra être proposée.
Les séjours en centres de SSR et en maisons de convalescence durent en moyenne trois semaines. Ils sont prescrits aux patients nécessitant un suivi médical généralement après une hospitalisation médicale ou chirurgicale.
Selon le rapport bisannuel de l'AViQ de 2017, le prix médian journalier d'hébergement en maison de repos est de 42,30€ dans le secteur public, de 45€ dans le secteur commercial et de 46,30€ dans le secteur associatif, toutes provinces confondues et tout type de chambre, individuelle ou double, confondu.
Votre médecin traitant peut vous prescrire un séjour en maison de repos en raison de votre état de santé. Il vous faut néanmoins faire une demande d'entente préalable auprès de l'assurance maladie. Une fois muni de ce formulaire, vous pouvez accéder à un établissement spécialisé.
En principe, Il est dû pour chaque journée d'hospitalisation, y compris le jour de sortie. Son montant est le suivant : 20 € par jour en hôpital ou en clinique, 15 € par jour dans le service psychiatrique d'un établissement de santé.
Le prix moyen pour une chambre particulière avoisine 60€ par jour dans un établissement hospitalier public et peut facilement atteindre 100€ dans une clinique privée.
L'autorisation de sortie d'un SSR se fait uniquement par le médecin de service. Au cours de ce séjour, l'objectif est de permettre au patient de retrouver le maximum de ses capacités physiques et cognitives par le biais de rééducations et grâce à un accompagnement psychologique en vue d'un retour à domicile.
En France, vous avez le droit de choisir librement votre établissement de soins. Seules exceptions : les urgences vitales, pour lesquelles les pompiers ou le SAMU sont tenus de vous amener à l'hôpital le plus proche pour recevoir des soins rapides.
Vous avez le droit de sortir de l'établissement de santé à votre initiative (sauf si vous avez été hospitalisé à la demande d'un tiers ou sur décision préfectorale). Le médecin vous informera sur les risques et les conséquences de votre refus et tentera de vous convaincre de vous faire soigner.
Le séjour en clinique SSR est une étape intermédiaire entre l'hôpital et le retour à domicile. Toutefois, dans le cadre de certaines pathologies, le médecin traitant peut directement demander l'admission de son patient en clinique SSR, depuis le domicile sans hospitalisation préalable.
Le secteur de la rééducation se compose de plusieurs métiers tels que : masseurs- kinésithérapeutes, diététiciens, ergothérapeutes, opticiens lunetiers, orthophonistes, orthoptistes, podologues, psychomotriciens, rhumatologues, physiothérapeutes, orthésistes, neuropsychologues, assistantes sociales, infirmiers, aides- ...
Elle fait appel à une équipe pluridisciplinaire coordonnée par des médecins et incluant des kinésithérapeutes (ou physiothérapeutes), des ergothérapeutes, des orthésistes, des orthophonistes, des infirmiers et aides-soignants, des neuropsychologues, des assistantes sociales, etc.
La rééducation est une spécialité médicale qui consiste à prendre en charge les personnes concernées par un handicap ou une incapacité physique, dans le but de minimiser l'impact de cette incapacité sur toutes leurs activités. L'objectif étant d'améliorer leur qualité de vie, ainsi que leur autonomie.
La rééducation neurologique est une étape fondamentale pour la récupération de l'autonomie après un accident ou une maladie neurologique. Elle a pour but d'aider à récupérer le maximum de capacités motrices et cognitives et ainsi réduire l'impact du handicap dans la vie quotidienne.