En 2019, la dépense d'éducation a été financée à 55 % par l'État. Les familles et les entreprises participent également au financement de l'éducation.
Dans la quasi-totalité des cas, c'est la commune qui finance cet achat. Toutefois, l'achat des manuels scolaires peut être à la charge des familles.
Le financement des écoles maternelles et élémentaires publiques provient de diverses sources : la commune, l'État, les parents d'élèves, la caisse des écoles, la coopérative scolaire.
Près des deux tiers des recettes de fonctionnement proviennent de fonds publics : État, collectivités territoriales, organismes publics. Les ménages participent pour plus de 23 % aux ressources des établissements en contribuant à financer l'hébergement et la restauration.
Le fonds social du lycée : comme pour les collégiens, le fonds social dans une école privée permet aux familles les plus modestes de financer en partie les frais de scolarité et de la vie scolaire. Pour pouvoir y prétendre, il est impératif d'être inscrit dans un lycée privé sous contrat.
Il tient à l'origine sociale des élèves. Les milieux aisés sont associés à de meilleurs résultats scolaires. Mais ce n'est pas la seule explication. Car quand on neutralise le critère social, avec 8 poins en plus, le privé continue d'avoir un meilleur score.
À titre informatif, 98 % des établissements privés sont des établissements sous contrat. Cela leur permet de payer les frais de fonctionnement et les salaires des enseignants. Les frais de scolarité sont ainsi plus accessibles que dans un établissement hors contrat.
L'État et les communes assurent l'essentiel du financement.
L'enseignement élémentaire a été financé en 2019 à 94%, par des fonds publics : 58% par l'État (63% en 2016) et 36% par les communes (33,7%). Le reste est apporté par des organismes sociaux, des agences nationales (2%) et par les familles.
C'est le chef d'établissement. Il a seul autorité pour engager une dépense ou affecter une recette dans la limite des autorisations votées par le conseil d'administration. Lui seul signe le budget. L'ordonnateur est seul juge de l'utilisation des crédits, dès lors que ceux-ci ont été ouverts.
D'après les cas sur lesquels nous avons travaillé, le budget de création d'une école varie généralement entre 100 000 et 800 000 euros.
La dépense d'éducation
Elle augmente avec le niveau d'enseignement, allant de 7 110 euros pour un écolier à 15 710 euros pour un étudiant en CPGE. L'État est le premier financeur de l'éducation (55 %), devant les collectivités territoriales (23,1 %).
Le Maire est l'ordonnateur des dépenses (autorité en charge d'exécuter le budget et seule autorisée à donner des ordres de paiement ou d'encaissement). Le comptable (celui qui manie les fonds) est le receveur municipal, fonctionnaire du Trésor Public.
La commune a la charge des écoles publiques établies sur son territoire. Elle est propriétaire des locaux et en assure la construction, la reconstruction, l'extension et les grosses réparations. Elle gère les crédits d'équipement, de fonctionnement et d'entretien des écoles.
Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse.
Objectifs. La Commission est chargée de l'exécution des recettes et des dépenses du budget, conformément aux traités et aux dispositions et instructions qui figurent dans le règlement financier, et ce dans les limites des crédits autorisés (voir fiche 1.4.3).
La collectivité nationale a consacré 33,8 milliards d'euros (Md€) à l'enseignement supérieur en 2020, soit une dépense moyenne par étudiant de 11 580 euros. Les deux tiers du financement sont assurés par l'État.
Le gouvernement français peut avoir un ministre chargé du Budget, qui peut être également chargé de la Fonction publique ou de la Réforme de l'État. Il peut être soit ministre de plein exercice, soit ministre délégué, soit secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances.
Selon un décret publié au JO du 11 décembre, 75 millions de dépenses portées au budget 2021 de l'Education nationale sont annulés. Parmi ces 75 millions, 40 millions seront prélevés sur la mission Vie de l'élève qui concerne la santé et l'inclusion scolaire et 15 millions sur l'enseignement public du 2d degré.
Il s'agit d'une compétence partagée entre l'État et les communes. La création et l'implantation d'une école (choix de la localisation, construction, aménagement de locaux), ainsi que la suppression d'une école, relèvent d'une décision du conseil municipal.
La dépense par élève/étudiant pour un parcours d'enseignement (primaire, secondaire, primaire-secondaire ou supérieur) est calculée comme suit : les dépenses annuelles des établissements d'enseignement observées en 2012 sont divisées par les effectifs en équivalent temps plein, le tout multiplié par la durée d'études.
Beaucoup de parents inscrivent leurs enfants dans le privé pour échapper à la carte scolaire, notamment au niveau collège. « La recherche de l'entre-soi social est, aussi, bien souvent un facteur déterminant dans le choix du privé.
Une première différence entre l'école privée et publique se trouve du côté de leur autonomie. Disposant d'une plus grande marge de manœuvre, l'école privée sélectionne elle-même son personnel et peut offrir un meilleur ratio professeur/élèves par classe.
Pour certains cependant, l'école est synonyme de stress, pour la raison que l'ecole demande un travail de longue haleine et cela peut conduire les enfants qui sont surcharges et par consequent peuvent se se sentir stressés.
Dans le privé chaque établissement fixe ses tarifs. Mais en moyenne, les frais de scolarité annuels s'élèvent à 366 euros en maternelle à 650 euros au collège.
Exemples de tarifs en collège privé : 699 € par an au collège Saint-Augustin à Angers. 1 166 € par an au collège Saint-François d'Assise à Aubenas. 1 270 € par an au collège Saint-Joseph à Paris 15ème.