En France, les réparations des radars sont financées par les recettes tirées des flashs de ces appareils. Il n'est donc pas prévu de piocher dans l'argent des contribuables, même si la facture est en forte hausse cette année.
Hormis les 11,5 % affectés au désendettement de l'Etat, les recettes générées par les radars sont réparties entre 4 destinataires : l'Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFIT France), les collectivités territoriales, la Délégation à la sécurité routière (DSR)
Comment sont financées les réparations des radars ? Le financement du déploiement et de la maintenance des systèmes automatiques de contrôle et de sanction provient du produit des recettes des amendes radars.
Dans tous les cas, la décision finale revient au préfet. En France, la mise en service d'un radar fixe intervient en moyenne 6 à 8 mois après la demande d'implantation initiale.
Terminé Safran, Sagem et autre Morpho, place à une toute nouvelle société ! À partir de ce jeudi, c'est en effet Idemia qui devient propriétaire de la plupart des radars installés sur le territoire.
Sagem est chargé du déploiement et de la maintenance des radars de vitesse et des radars de feux rouges : 21 personnes.
Les radars, comment ça marche ? Lorsqu'un véhicule est contrôlé en infraction par un radar, le dispositif transmet automatiquement les informations au Centre national de traitement (CNT) qui va identifier le propriétaire du véhicule.
Le prix d'un radar de vitesse oscille entre 800 et 36 000 €. Ce prix varie en fonction du type de radar. Il faut également inclure le coût d'installation qui peut s'élever à 6 500 €. Sans oublier le coût d'entretien qui peut s'élever jusqu'à 30 000 € par an.
Outre nombre de fabricants allemands (Jenoptik et Vitronic notamment), citons encore la co-entreprise de Vitronic – qui est allemand, basé à Wiesbaden – et de Cegelec – français, filiale de Vinci Energies, pour fabriquer des radars chantier autonomes et déplaçables, sur le site d'Etupes (Doubs).
Nos radars pédagogiques sont conçus et fabriqués en France.
TRAFIC est une société spécialisée dans la signalisation lumineuse depuis 20ans. Notre équipe est notamment composée d'ingénieurs et techniciens qualifiés.
Les propositions d'implantation sont adressées à la délégation de la sécurité routière (DSR) par les préfets de départements. La DSR étudie ensuite la faisabilité technique de l'implantation et procède à l'installation le cas échéant.
En dessous de 100 km/h, une marge de 5 km/h est décomptée de la vitesse enregistrée, à l'avantage du conducteur. Pour les limitations au-dessus de 100 km/h, la marge est de 5 %, également prise en compte à l'avantage du conducteur.
Mais aussi curieux que cela puisse paraître, les radars continuent de flasher même s'ils ne peuvent plus faire de photo et donc les PV ne peuvent plus être envoyés aux conducteurs. Ils enregistrent la vitesse et les chiffres font peur : 23.029 excès de vitesse comptabilisés en mars 2019 contre 17.803 en mars 2018.
Où va l'argent des radars / infractions routières ? Pour l'année 2023, le CAS estime à 1931 millions d'euros les sommes collectées au titre des contraventions routières, dont 755 M€ pour les amendes forfaitaires radars non majorées et 1176 M€ pour les amendes forfaitaires hors radars et amendes forfaitaires majorées.
Mais alors, où va cet argent ? Dans les caisses du trésor public , répond Gaëtan Thomas, conseiller municipal délégué à la sécurité et à la tranquillité publique.
1 -Le radar des Adrets
Dans le Var, le radar situé au lieu-dit "Les Adrets de l'Esterel" sur l'A8 fonctionne dans le sens Puget sur Argens - Mandelieu la Napoule et flashe en moyenne 380 fois par jour, pour un revenu estimé à 3,6 Millions d'euros, un record !
Repérage à l'oreille
Pour repérer une cabine vide, vous pouvez également tout simplement tendre l'oreille! En effet, lorsque vous êtes au pied d'un radar tourelle actif, vous entendrez distinctement le ronronnement du système de climatisation interne. Si le radar est vide, vous n'entendrez rien.
Les radars automatiques qui ornent nos routes ont besoin d'énergie électrique pour fonctionner. Alimentés sur le réseau monophasé alternatif sinusoïdal 235V 50 Hz, ces derniers consomment en moyenne une puissance de 500W.
Le radar fixe
Les radars fixes ont été les premiers mis en place et sont les plus reconnaissables par les automobilistes.
1 – Les radars autonomes
Avec 14 000 flashs par appareil, les radars autonomes atteignent sans difficultés la première place du podium. Aussi appelés radars chantiers, ces dispositifs sont des radars semi-fixes qui sont installés sur des zones de contrôles temporaires.
Les radars tourelles sont des géants, tant en termes de silhouette que de technologie : Le Mesta Fusion 2 est imposant : 4 mètres de hauteur (dont 3 mètres de pied, d'où son petit nom « tourelle »). Haut perché, il bénéficie ainsi d'une portée de 100 mètres pour contrôler un nombre important de véhicules.
Le radar ne se déclenche que lorsque le feu passe au rouge… même si le passage au feu orange est interdit.
Oui, un radar peut flasher par erreur. Cela arrive par exemple qu'un radar flashe à une vitesse conforme à la réglementation, inférieure au seuil du radar, c'est ce qu'on appelle un radar fou.
Aujourd'hui la vitesse a été abaissée à 70 km/h en permanence. Patrice Bessone précise tout de même que les radars mobiles sont eux sensibles aux conditions météorologiques. En arrivant sur place, les forces de l'ordre règlent leur radar en fonction de la pluie .
La majorité des radars discriminants sont équipés d'un dispositif IDV permettant d'identifier la voie de circulation du véhicules en infraction. Pour que le PV soit valable, la voie doit être indiquée dans le bandeau d'information sous la photo dans la case VI avec la mention VOIE1, VOIE2, VOIE3 ou VOIE4.