Dans un hôpital public ou une clinique privée conventionnée, les frais liés à l'hospitalisation sont pris en charge à 80 % par l'Assurance Maladie (sauf cas particuliers). Vous serez remboursé après envoi à votre caisse d'Assurance Maladie du bon de sortie remis par l'établissement de soins lorsque vous le quittez.
Tandis qu'auparavant, le coût d'un passage aux urgences était proportionnel au coût des soins, il sera désormais le même pour tout le monde. La facture sera éditée au moment de votre sortie des urgences. Elle sera adressée à votre mutuelle et prise en charge si vous disposez d'un contrat santé dit « responsable ».
Depuis le 1er janvier 2022, le forfait patient urgences (FPU) entre en vigueur. Il s'agit d'un forfait de 19,61 € facturé à toute personne se rendant aux urgences d'un hôpital pour des soins non suivis d'une hospitalisation.
Les frais liés à une hospitalisation
Les analyses faites ces dernières années sur le prix d'une hospitalisation démontrent qu'une journée d'hospitalisation coûte en moyenne 1370 € dans un service de médecine ; 1700 € dans un service de chirurgie et plus de 3000 € en soins intensifs !
Cette facture correspond probablement à la part complémentaire de vos soins, qui peut être prise en charge par votre organisme complémentaire.
Dans un hôpital public ou une clinique privée conventionnée, les frais liés à l'hospitalisation sont pris en charge à 80 % par l'Assurance Maladie (sauf cas particuliers). Vous serez remboursé après envoi à votre caisse d'Assurance Maladie du bon de sortie remis par l'établissement de soins lorsque vous le quittez.
Le paiement s'effectue après la consultation , à la caisse de l'hôpital, par tout moyen de votre choix : carte bancaire, espèces, chèque. A la fin de votre hospitalisation, il vous est demandé de vous rendre au service des frais de séjour afin de régler les sommes restant à votre charge.
Hôpital : une prise en charge de 80 à 100 % par l'Assurance maladie. En France, l'Assurance maladie prend en charge au minimum 80 % des frais médicaux liés à une hospitalisation. Les 20 % restants sont appelés “ticket modérateur”, et doivent être payés par le patient ou par sa complémentaire santé (mutuelle).
Hôpital : à partir du 1er janvier, il faudra immédiatement payer 20 € après un passage aux urgences. Jusqu'à présent, après un passage aux urgences n'ayant pas nécessité d'hospitalisation, on ne payait rien.
L'hôpital public n'est pas gratuit. La plus grande partie de notre budget provient de notre activité de soins car, pour chaque consultation ou séjour, en fonction de la maladie et des actes pratiqués, l'assurance maladie nous verse un « forfait ».
La crainte d'un renoncement aux soins
Ce sera le cas pour les femmes enceintes de plus de cinq mois et les personnes atteintes par une affection longue durée (ALD). Les mineurs victimes de violences sexuelles, les victimes du terrorisme et les malades du Covid-19 en sont, eux, exemptés.
Pas d'attestation de sécurité sociale ou de mutuelle
Le patient hospitalisé reçoit alors à son domicile un « avis de somme à payer ». Si le passage aux urgences s'est fait dans un hôpital public cet avis sera émis par le Trésor Public.
La sécurité sociale rembourse à hauteur de 80 % un passage aux urgences suivi d'une hospitalisation et à hauteur de 70 % lorsque le patient n'est pas hospitalisé. Il reste donc un ticket modérateur de 20 ou 30 % selon la situation. Celui-ci est généralement pris en charge par les complémentaires santé.
Le FJH est à la charge du patient. La Sécurité Sociale ne le rembourse pas. Lorsque l'hospitalisation excède les 24 heures, le forfait journalier hospitalier est calculé du jour d'arrivée au jour du départ, c'est-à-dire jour de sortie inclus.
Le patient est couvert par une mutuelle : la mutuelle rembourse une partie ou la totalité du forfait urgences. L'assuré peut régler avec sa carte de mutuelle, ou bien payer et se faire rembourser plus tard ; Le patient n'a pas de mutuelle : il doit s'acquitter seul de la somme de 19,61 €.
En chirurgie par exemple, les prises en charge en ambulatoire coûtent en moyenne 1.300 euros dans le public, contre 900 euros dans le privé. Quant aux séjours chirurgicaux pour des interventions lourdes, les coûts moyens s'élèvent, respectivement, à 16.650 et 8.000 euros.
Le prix de journée est l'indemnisation proposée par la sécurité sociale lorsqu'un patient est hospitalisé en hôpital ou en clinique. Le prix de journée est le même quelle que soit le tarif de l'hôpital ou de la clinique, il est fixé par une convention.
Quelle est la prise en charge d'une hospitalisation sans mutuelle ? En règle générale, 80 % des frais d'hospitalisation sont pris en charge par la Sécurité Sociale. Sans mutuelle, les 20 % restant sont entièrement à la charge du patient.
De façon générale, la Sécurité sociale prend en charge à hauteur de 80 % les frais d'hospitalisation résultant d'une opération chirurgicale. Cette indemnisation a lieu dès la sortie de l'hôpital et nécessite l'envoie d'un bon de sortie à la caisse d'Assurance maladie du patient.
Prise en charge (PEC) correspond à un engagement de la mutuelle santé auprès de ses adhérents concernant le niveau de remboursement de certaines prestations auxquelles ceux-ci ont droit par contrat de leur assurance mutuelle de santé.
Les différents types d'hospitalisation
L'hospitalisation complète signifie que vous allez passer au moins une nuit à l'hôpital : vous y serez hébergé et serez installé dans un lit. Parfois, vous dormirez seul dans une chambre, plus fréquemment, vous partagerez cette chambre avec d'autres patients.
Votre demande de prise en charge par la mutuelle
Vous devez en avertir votre mutuelle dès que possible. La clinique ou l'hôpital que vous aurez choisi pour l'hospitalisation vous fournira une demande de prise en charge lors de votre rendez-vous de consultation.
Pour savoir si vous bénéficiez d'un remboursement de la chambre individuelle de la part de votre mutuelle, il vous suffit de consulter le tableau de remboursement relatif à votre niveau de garantie.
Lorsque vous consultez un professionnel de santé, vous obtenez un remboursement de la Sécurité sociale, puis de votre mutuelle principale. Si le remboursement n'est pas complet, vous pouvez envoyer à votre seconde mutuelle un décompte de Sécurité sociale et de mutuelle santé.