Qui peut conclure un contrat de travail ? L'employeur peut être une personne physique (entrepreneur individuel…) ou une personne morale (association, SARL…).
Le contrat de travail doit être signé par les 2 parties, à savoir le salarié et l'employeur. Le salarié majeur peut signer lui-même le contrat de travail. Le salarié mineur ne peut signer son contrat qu'après autorisation de son représentant légal (père, mère ou tuteur).
En principe, c'est à l'employeur que revient la responsabilité de faire le contrat de travail. Dans le cas d'une petite entreprise, l'employeur peut soit, s'aider de modèles de contrat de travail soit, faire appel à un avocat en droit social ou à son expert-comptable pour la rédaction du contrat de travail.
La capacité à contracter des parties
En effet, certaines personnes sont protégées par la loi et n'ont donc pas le droit de conclure des contrats en leur nom. C'est le cas notamment des mineurs, mais aussi des personnes sous tutelle ou curatelle qui n'ont pas la permission de conclure tous les types de contrat.
En règle générale, le contrat de travail ne doit pas être rédigé par écrit pour être valable. Il est donc en principe possible de conclure un contrat de travail oralement. Malgré tout, les parties ont souvent recours à l'écrit en pratique. Cela permet en effet d'éviter d'éventuels problèmes de preuve.
La conclusion du contrat de travail. Le contrat de travail est conclu lors de la réunion de trois éléments essentiels : une prestation de travail par un salarié pour le compte de son employeur, en contrepartie d'une rémunération et la présence d'un lien de subordination.
Les conditions de validité d'un contrat répondent au nombre de 3 : Il faut un consentement des parties au contrat ; Il faut que les parties aient la capacité juridique de contracter ; Il faut que votre contrat porte sur un objet et un contenu licite et certain.
Pour qu'un contrat soit valable, il doit respecter quatre conditions : le consentement des parties doit être exempt de vice (erreur, dol et violence), les parties doivent être capables, l'objet doit être certain et licite, la cause doit être licite.
Sont nécessaires à la validité d'un contrat : 1° Le consentement des parties ; 2° Leur capacité de contracter ; 3° Un contenu licite et certain.
Il appartient à l'employeur de rédiger le contrat de travail. Si ce dernier est une société ou une association (par opposition à une personne physique), alors le contrat doit être rédigé par la personne qui a le pouvoir de l'engager (directeur des ressources humaines, gérant…).
Il est possible de déroger à la règle du contrat écrit en cas d'embauche en CDI à temps plein, qui peut se réaliser par simple accord oral ou verbal entre le salarié et l'employeur (sauf convention collective prévoyant le contraire).
L'employeur risque également une amende de 3 750 € (7 500 € en cas de récidive) s'il recourt au CDD ou au travail temporaire sans contrat écrit. En règle général, un écrit n'est pas exigé pour un CDI à temps plein, mais une convention collective peut prévoir un écrit.
signataire n. Personne qui a signé un écrit, en particulier officiel.
Le signataire est la personne (physique ou morale, l'autorité) qui a signé un document (lettre, acte, etc.).
Le compromis de vente est déjà une vente et non une simple promesse. N'hésitez pas avant de signer un avant-contrat à consulter un notaire, qui pourra vous rédiger un acte authentique sur mesure.
Liberté de volonté des parties : les deux parties doivent être autonomes. Elles signent le contrat en toute liberté. La liberté contractuelle est liée au respect de la morale et de l'ordre public. Devoir de loyauté : les deux parties doivent respecter la parole donnée lors de la convention.
Le CDD à objet défini est conclu pour une durée minimale de 18 mois et une durée maximale de 36 mois.
En l'absence de dispositions conventionnelles, la durée minimale de travail est fixée à : Soit 24 heures par semaine (ou la durée mensuelle équivalente, soit 104 heures)
Pour bien rédiger un contrat de travail valide, il faut faire apparaître la date de début de la collaboration, et la durée de la période d'essai. Enfin, des informations relatives au poste sont nécessaires : intitulé exact du poste, lieu d'exécution de la mission, durée du temps de travail et rémunération.
Un contrat de travail naît du consentement des deux parties. Ce consentement peut aussi être verbal. Les éléments essentiels du contrat de travail ne peuvent pas être modifiés unilatéralement ni par l'employeur, ni par le travailleur (c'est-à-dire sans l'accord de l'autre partie).
Celui-ci ne peut donc se conjuguer sur le modèle du verbe «aimer» au 1er groupe et «finir», au 2e groupe. On devra donc écrire «il conclut» au présent et non pas «il conclue», qui ne peut s'employer qu'au subjonctif présent.
Conclusion du contrat
Le CDI à temps plein ne fait pas obligatoirement l'objet d'un contrat écrit. Le CDI à temps partiel doit en revanche être écrit. Le plus souvent, et quel que soit le temps de travail prévu, un contrat de travail écrit est signé et répond alors à certaines exigences légales.
Lors de la rupture ou la fin d'un contrat de travail, l'employeur doit obligatoirement remettre au salarié un certificat de travail, un reçu pour solde de tout compte et une attestation Pôle emploi.