Pour que la prescription acquisitive soit valable, il faut que le possesseur ait utilisé ou détenu un bien de bonne foi ou sans l'intention de nuire aux intérêts du propriétaire. Dans certains cas, il faut qu'il ait acquis un titre qui ne lui appartenait pas, dans la croyance qu'il ait été dans son bon droit.
2268). La prescription acquisitive requiert que la possession soit « utile ». L'article 2261 du code civil précise ainsi que, « Pour pouvoir prescrire, il faut une possession continue et non interrompue, paisible, publique, non équivoque et à titre de propriétaire ».
Pour faire valoir la prescription trentenaire, le propriétaire en indivision doit fournir un certain nombre de preuves (témoignages, acte de notoriété acquisitive, factures, quittance de loyer perçu, etc.) qui démontrent sa volonté de se comporter en unique propriétaire pendant 30 ans.
La prescription trentenaire ne s'applique que lorsque le possesseur est de mauvaise foi. Or, si la bonne foi est présumée, le possesseur est considéré comme étant de mauvaise foi dès lors qu'il occupe les lieux en sachant qu'il n'est pas le titulaire du droit qu'il exerce.
Le droit français permet de devenir propriétaire d'un bien immobilier, sans l'avoir acheté mais en l'ayant occupé pendant 30 ans. C'est ce qu'on appelle la prescription acquisitive, ou l'usucapion.
Pour pouvoir prescrire, il faut une possession continue et non interrompue, paisible, publique, non équivoque et à titre de propriétaire. La possession est équivoque si les actes du possesseur ne révèlent pas son intention de se conduire en propriétaire.
La demande en justice, même en référé, interrompt le délai de prescription ainsi que le délai de forclusion. Il en est de même lorsqu'elle est portée devant une juridiction incompétente ou lorsque l'acte de saisine de la juridiction est annulé par l'effet d'un vice de procédure.
Concrètement, la prescription invoquée permettra d'obtenir un jugement constatant l'existence de l'usucapion. Le cas échéant, le jugement devra être publié à la conservation des hypothèques, permettant notamment de disposer d'un acte authentique et éventuellement pouvoir vendre le bien en tant que propriétaire reconnu.
La loi stipule que plusieurs conditions doivent être réunies. Vous devez ainsi posséder le terrain de manière continue, paisible, publique, mais aussi avoir entretenu le terrain et vous être acquitté du paiement des charges et des taxes durant au moins 30 ans.
Cela peut notamment s'agir soit de la perte de la chose, soit par la reconnaissance des droits du propriétaire de la chose, une action en justice (action en revendication du véritable propriétaire), une mesure conservatoire ou acte d'exécution forcée.
Pour en devenir propriétaire, il doit prouver le caractère "utile" de sa possession, c'est-à-dire démontrer qu'elle a été paisible, continue, publique, non équivoque et exercée à titre de propriétaire (en entretenant le bien), et ce pendant 30 ans.
Un titre de propriété constate un droit de propriété. En immobilier, il s'agit d'une copie de l'acte de vente d'un bien (appartement, maison ou terrain), signée par le notaire, sur lequel l'administration fiscal appose ses cachets.
La prescription acquisitive est le moyen d'acquérir un bien ou un droit par l'effet de la possession sans que celui qui l'allègue soit obligé d'en rapporter un titre ou qu'on puisse lui opposer l'exception déduite de la mauvaise foi.
Droit français
De jure, les conditions nécessaires à la prescription trentenaire sont : l'occupant du bien immobilier doit prouver que pendant toute la période il s'est occupé du bien par l'exercice d'actes matériels (le corpus), et qu'il avait l'intention de se comporter en tant que propriétaire (l'animus domini).
L'article 2261 du Code civil dispose que « pour pouvoir prescrire, il faut une possession continue et non interrompue, paisible, publique, non équivoque, et à titre de propriétaire. » Il ressort de cette disposition que pour être efficace, la possession ne doit être affectée d'aucun vice.
L'acheteur devient le propriétaire du terrain ainsi que des constructions déjà érigées dès le jour de la vente. Les ouvrages à venir quant à eux voient leur propriété transférée à l'acquéreur au fur et à mesure de leur réalisation.
Si vous l'ignorez, vous pouvez faire une demande auprès du service de la publicité foncière dont dépend le bien, par le biais d'un formulaire disponible sur internet: cerfa n° 11187*06 ou n° 3236-SD si l'appartement a été acheté depuis 1956 et cerfa n° 11273*07 ou 3231-SD s'il l'a été avant 1956.
Le point de départ du délai de prescription d'une infraction continue est le dernier jour où l'infraction est commise. Exemple : Le fait de conduire sans permis est une infraction délictuelle continue. Le délai de prescription est de 6 ans.
"La demande en justice, même en référé, interrompt le délai de prescription ainsi que le délai de forclusion. Il en est de même lorsqu'elle est portée devant une juridiction incompétente ou lorsque l'acte de saisine de la juridiction est annulé par l'effet d'un vice de procédure."
La prescription est interrompue par la reconnaissance que le débiteur ou le possesseur fait du droit de celui contre lequel il prescrivait.
Section 1 : Des conditions de la prescription acquisitive. (Articles 2260 à 2271) On ne peut prescrire les biens ou les droits qui ne sont point dans le commerce. Pour pouvoir prescrire, il faut une possession continue et non interrompue, paisible, publique, non équivoque, et à titre de propriétaire.
Quel document fait office de titre de propriété ? Après la signature de l'acte authentique lors d'un achat immobilier, dans l'attente de la réception du titre de propriété, c'est l'attestation de propriété immobilière qui fait foi pour l'acquéreur.
1ère civ. 11 janvier 2000, n°97-15.406). La possession, les titres de propriété, les indices matériels et les témoignages sont ainsi admis comme moyens de preuve. Les documents cadastraux peuvent également être produits.
Par un arrêt du 4 mars 2021, la Cour de cassation rappelle qu'il n'y a pas de petit empiètement. Quelle que soit son ampleur, un empiètement doit être sanctionné par la démolition de l'ouvrage qui empiète [1]. Il est des conflits de voisinage qui prennent toute une vie.