Par qui l'expertise médicale peut-elle être demandée ? Cette expertise peut être demandée par la partie victime ou son avocat. Elle peut également être ordonnée par le juge. L'expertise peut être également à l'amiable si le médecin qui vous examine est mandaté, par l'assurance qui se doit de vous indemniser.
Comment procéder
Le malade ou la victime envoie sa demande d'expertise médicale à la caisse d'assurance maladie par courrier recommandé avec avis de réception en précisant l'objet de la contestation. La demande peut aussi être déposée contre récépissé au guichet de la caisse.
L'objectif principal de l'expertise médicale est d'évaluer l'ensemble des préjudices corporels subis par une victime. Il appartient à des médecins diplômés de la réparation du préjudice corporel qui ont pour mission de se prononcer sur des chefs de préjudice imputables au dommage initial.
Médecin expert prix : tarifs d'un expertise médicale
Tout dépendra de la prestation faite par le médecin expert et du temps passé. Il faut compter environ 180 euros de l'heure d'intervention du médecin expert.
Lorsque l'état de santé de la victime se consolide rapidement (en général un délai inférieur à 3 mois) sans aucune séquelle, l'expertise médicale sera effectuée uniquement sur pièces, sans examen médical.
Vous recevez une date de convocation. Le médecin expert vous recevra. Il vous posera des questions sur l'accident, sur les conséquences pour le moment sur votre vie et procédera à un examen médical. Il déposera ensuite un rapport d'expertise médicale de conclusions provisoires à son mandant.
Le service médical de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de votre lieu de résidence est le seul à pouvoir vous renseigner sur votre demande d'expertise médicale.
Le jugement, qui tranche le litige, détermine la partie qui doit payer définitivement les frais d'expert. Ceux-ci sont compris dans les dépens, c'est-à-dire dans les frais liées à la procédure en justice. certaines protections juridiques fournies par les assureurs peuvent couvrir les frais d'expertise.
Le médecin expert de recours assiste la victime à l'expertise médicale afin de : faciliter le rappel des faits. remettre à l' expert les documents préparés, à savoir les doléances et les différents préjudices subits. participer à l'examen clinique de l'expert.
Qui a le dernier mot du médecin conseil et du médecin du travail ? Comme évoqué précédemment, c'est le médecin-conseil de la CPAM qui est chargé d'assurer le contrôle médical. Autrement dit, il doit vérifier que l'état de santé du salarié mentionné sur l'arrêt maladie est réel.
Concrètement, le médecin vérifiera si l'employé est en mesure de travailler. Cette démarche lui permet aussi de préciser la durée envisagée de cet arrêt de travail (si le diagnostic est de dépression est confirmé), et de s'assurer que vous respectez les heures de sorties qui sont autorisées par la Sécurité Sociale.
A retenir : Un médecin expert est un médecin qui est diplomé en réparation du préjudice corporel. Il existe les médecins experts qui travaillent pour les assureurs, les médecins experts qui oeuvrent pour les tribunaux et les médecins experts qui travaillent pour les victimes.
Pour remédier à ce problème, il est fortement conseillé de rédiger vos doléances par écrit. Il n'existe aucun formalisme. Avec vos propres mots, vous devez simplement raconter vos souffrances physiques et morales, votre vécu, votre quotidien, vos inquiétudes pour l'avenir…
Définition. Les frais irrépétibles sont toutes les dépenses occasionnées par le procès, mais qui ne sont pas comprises dans les dépens. Il s'agit principalement des honoraires d'avocats, mais aussi d'autres dépenses liées au procès, comme par exemple les frais de déplacement et d'hébergement.
Toujours selon l'étude d'Arnault et Krief [2003], « les honoraires de l'expert s'élèvent en moyenne à 1 514 € », ce qui représente 80 % du coût moyen d'une expertise, sachant que « la vacation horaire des experts judiciaires s'élève en moyenne à 81 € » et que celle-ci varie de 11 à 457 €.
La décision juridictionnelle d'ordonner une expertise
Les juges peuvent ordonner une expertise médicale lorsqu'ils sont saisis de toute l'affaire et s'aperçoivent qu'ils ne peuvent pas décider sans cet avis technique.
LES EXPERTS
Le titre d'Expert correspond à un mode d'exercice pour un médecin qui pratique de façon régulière des expertises. Le médecin expert a bénéficié d'une formation universitaire spécifique. Il doit être capable de conseiller les victimes, les compagnies d'assurances, la sécurité sociale, les tribunaux.
s'il s'agit d'un établissement de santé public ou privé : en cas d'erreur médicale, il convient de saisir la Commission des Usagers où siègent des membres de l'établissement (directeur, médiateur médecin et non médecin) mais aussi des représentants d'usagers issus d'associations agréées en santé.
Dans la majorité des cas, vous recevez le rapport sous 10 jours après l'intervention de notre expert.
C'est la victime qui règle les honoraires de son médecin-conseil de victimes, mais la majeure partie des décisions de justice mettent à la charge des régleurs le montant de ces honoraires. Le rôle du médecin-conseil de victimes est variable selon sa mission telle qu'elle a été définie avec la victime et son avocat.
Etats dépressifs d'intensité variable : - soit avec une asthénie persistante : 10 à 20 %. - soit à l'opposé, grande dépression mélancolique, anxiété pantophobique : 50 à 100 %. Troubles du comportement d'intensité variable : 10 à 20 %.
La dépression nerveuse constitue un frein au travail. En effet, ses symptômes provoquent une volonté de s'isoler, un malaise au contact des autres, une baisse de l'estime de soi mais également un baisse de la concentration, de la mémoire, et une fatigue physique.
Combien de temps un arrêt de travail pour dépression peut durer ? Le médecin définira la durée de l'arrêt en fonction de l'état psychologique et physique de la victime. Généralement les arrêts peuvent varier entre 15 jours et 6 mois.
L'inaptitude médicale au travail peut être prononcée par le médecin du travail dès lors qu'il constate que l'état de santé du salarié (physique ou mentale) est devenu incompatible avec le poste qu'il occupe et qu'aucune mesure d'aménagement, d'adaptation ou de transformation du poste de travail occupé n'est possible.