Selon son aménagement, ce type de sépulture peut être constitué de plusieurs cases dans lesquelles il est possible de déposer une ou plusieurs urnes funéraires des membres d'une même famille. En ce qui concerne les qualités de l'urne, il n'y pas de règles à suivre.
Peu importe que l'urne soit inhumée dans le vide sanitaire du caveau, c'est-à-dire l'espace entre le dessus du dernier cercueil et le niveau du sol, ou dans l'espace global du caveau (2). Pour cela, vous devrez toutefois obtenir l'autorisation du maire (3).
Pour mettre l'urne funéraire dans le cimetière communal (placer l'urne dans une sépulture, la sceller sur un monument funéraire, la déposer dans une case de columbarium, l'inhumer ou disperser les cendres dans le cimetière), l'autorisation du maire est obligatoire.
Inhumer l'urne dans un jardin privé
Les formalités peuvent être accomplies par l'opérateur de pompes funèbres ou par vous-même. Pour cela, deux conditions doivent être remplies : la propriété doit être située hors zone urbaine et vous devez obtenir l'accord du préfet.
Toutefois, l'ouverture du caveau doit être réalisée uniquement par un professionnel, notamment un marbrier habilité funéraire. Une fois la demande d'exhumation approuvée, l'ouverture du caveau se fait en présence de la police municipale ou d'une personne assermentée (maire de la commune ou garde champêtre).
Il s'agit du concessionnaire lui-même, de son conjoint, de ses ascendants et descendants ainsi que de leurs conjoints, de ses alliés, de ses enfants adoptifs, voire d'une personne étrangère à la famille avec laquelle le concessionnaire était uni par des liens d'affection et de reconnaissance.
Le caveau familial se transmet de génération en génération. Autrement dit, à la mort du fondateur le caveau familial se transmet aux enfants qui le transmettront à leur tour aux petits-enfants. Il est détenu en indivision par tous les descendants.
Les cendres ne peuvent désormais plus être partagées entre les héritiers. Elles sont recueillies dans une urne. L'urne pourra être conservée pour une durée d'une année au maximum au crématorium ou dans un lieu de culte après accord de l'association cultelle.
Si vous souhaitez rouvrir l'urne à l'avenir et qu'elle a un couvercle à coller, nous vous recommandons d'utiliser un mastic à la silicone. De cette façon, le couvercle de l'urne peut être coupé assez facilement avec un couteau tranchant.
« En vertu de l'article R. 2213-39 du Code général des collectivités territoriales, le scellement d'une urne sur un monument funéraire est subordonné à l'autorisation du maire de la commune où se déroule l'opération.
La dispersion des cendres dans un jardin du souvenir est soumise au règlement intérieur du cimetière ou du crématorium et, par conséquent, est généralement réalisée par le personnel du cimetière ou du crématorium. Comme dans le cas de la dispersion en pleine nature, il faut en informer la mairie de naissance du défunt.
Le concessionnaire est la personne qui a initialement acheté la concession. Les ayants-droits naturels sont le conjoint et les enfants du concessionnaire. Les conjoints et enfants d'une personne déjà inhumée dans la sépulture deviennent de facto ayants-droits sur la sépulture.
A l'origine, le texte du 19 décembre 2008 consacré à la législation funéraire stipule le respect des restes qui doivent être traités avec dignité. Dans cette perspective, il interdit la conservation des cendres d'un proche par devers soi.
D'autre part, la famille choisit un lieu de nature aimé par le défunt, à condition qu'il ne soit pas sur la voie publique. La mer, la forêt, la montagne, la rivière et la voie aérienne restent donc possibles si la famille en manifeste le souhait, notamment par le biais d'une déclaration de dispersion à la mairie.
Le prix de la réduction de corps inclut les frais de creusement ou de l'ouverture de la tombe. En moyenne, il faut compter entre 200 et 300 euros environ pour une exhumation avec réduction en France. A cela s'ajoutent le prix d'un reliquaire ainsi que le déplacement et la nouvelle pose du monument funéraire.
Prothèses, stérilets, pacemakers et surtout dents en or... Autant de reliquats qui ne brûlent pas lors de la crémation et qui sont revendus par les crématoriums à des entreprises de recyclage, déplore le magazine.
Si la dispersion des cendres d'un défunt dans un jardin privé n'est pas autorisée, elle est envisageable dans un champ, une prairie ou une forêt. Il est en principe interdit de disperser les cendres de crémation d'un défunt dans une propriété privée, comme un jardin.
il est aussi interdit de les disperser dans une propriété privée. Après un délai de 1 an, si les proches du défunt n'ont pas pris de décision, les cendres sont dispersées dans l'un des lieux suivants : Espace dédié du cimetière de la commune du lieu de décès. Site cinéraire le plus proche.
L'Église catholique a admis la crémation à partir de 1963, à une condition toutefois que la raison ne soit pas motivée par la provocation du choix de culte de cette religion. Elle continue à considérer que l'inhumation constitue une étape très importante pour le rituel de passage de la vie à la mort.
La dispersion des cendres en pleine nature à la suite d'une crémation, est une possibilité qui est offerte en France par l'article L2223-18-2 du Code général des collectivités locales qui le prévoit. Il ajoute que la personne chargée des obsèques doit faire une déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt.
Dans une concession de famille, peuvent être inhumés le titulaire, son conjoint, ses ascendants, descendants et alliés, voire les personnes avec lesquelles le titulaire est lié d'affection (concubins, enfants d'un premier mariage du nouveau conjoint...).
Les restes sont recueillis puis reinhumés dans un ossuaire. Ils peuvent aussi faire l'objet d'une crémation et les cendres dispersées dans un jardin du souvenir.
Pour augmenter la capacité d'accueil de votre caveau familial, vous pouvez recourir à la réduction de corps de vos défunts. Leurs ossements seront alors réunis dans un même reliquaire. Cette opération est aussi l'occasion de réunir certains de vos défunts proches dans une même sépulture.
Un cercueil de bonne qualité peut durer jusqu'à plus de 50 ans. D'un autre côté, les bois tendres comme le pin sont moins résistants et sélectionnés généralement pour une crémation.