En cas de danger imminent pour la sûreté des personnes attesté par un avis médical, les maires et, à Paris, les commissaires de police, peuvent prendre toute mesure provisoire, notamment d'hospitalisation, à l'égard de personnes révélant des troubles mentaux manifestes.
Il peut s'agir du médecin traitant, des urgences mais aussi d'un médecin, psychiatre si possible, qui va se déplacer au domicile (il existe dans certaines villes des services type SOS psy, qu'il est possible d'appeler en urgence).
Selon le site Service public, un membre de la famille peut adresser une lettre et deux certificats médicaux récents à la direction d'un établissement de santé, si l'état de la personne l'empêche de formuler un consentement ou que son état impose des soins immédiats. C'est l'hospitalisation à la demande d'un tiers.
L'hospitalisation à la demande d'un tiers (article L 3212-1 du code de la santé publique) s'applique lorsque le malade présente des troubles mentaux rendant impossible son consentement. Elle est justifiée par la nécessité de soins immédiats et d'une surveillance constante en milieu hospitalier, médicalement attestées.
L'hospitalisation d'office dite « normale » est décidée par le préfet du lieu de résidence du malade, sur présentation de deux certificats médicaux rédigés par un psychiatre ou un médecin et expliquant le risque que présente la personne.
Deux critères cumulatifs sont requis : les troubles mentaux de la personne rendent impossibles son consentement et l'état mental de la personne impose des soins immédiats assortis d'une surveillance constante. Les droits de ce patient sont respectés.
Votre admission résulte d'un avis médical et de votre souhait. Vous consentez ainsi à l'hospitalisation proposée par le psychiatre. Une hospitalisation demandée par vous-même répond aux mêmes conditions qu'une admission en hospitalisation classique.
En cas de danger imminent pour la sûreté des personnes attesté par un avis médical, les maires et, à Paris, les commissaires de police, peuvent prendre toute mesure provisoire, notamment d'hospitalisation, à l'égard de personnes révélant des troubles mentaux manifestes.
"L'hospitalisation est nécessaire quand la dépression est sévère, quand la personne se sent dépassée et submergée par sa souffrance et qu'elle a éventuellement des idées suicidaires. Dans ce cas, il faut protéger la personne.
Il est possible de s'adresser au comité psychiatrique régional afin de faire appel de la décision du psychiatre en chef régional de faire hospitaliser un patient de force. Le comité est dans l'obligation de débattre de l'appel dans les 5 jours.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Il est effectivement possible, dans des situations précises, de faire hospitaliser quelqu'un sans son consentement. Cela s'appelle une hospitalisation à la demande d'un tiers (HDT). Cela s'envisage lorsque la personne risque d'être dangereuse pour elle-même ou pour les autres.
SOUTIEN - Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé ce mercredi le lancement du 3114, un numéro vert ouvert à partir de ce vendredi pour que les personnes en détresse psychologique puissent joindre un professionnel, 24h/24.
Voici plusieurs situations qui doivent vous faire penser à une urgence psychiatrique : Un état d'abattement extrême pouvant se traduire de manières très différentes, par exemple ne plus s'alimenter, rester prostré, s'isoler, abandonner ses activités habituelles.
Les soins sous contrainte ne sont possibles que pour des personnes souffrant de troubles psychiatriques avérés, la demande du tiers devant être appuyée par deux certificats médicaux circonstanciés, et consistent en premier lieu en une hospitalisation en unité psychiatrique pour une période d'observation.
En principe, Il est dû pour chaque journée d'hospitalisation, y compris le jour de sortie. Son montant est le suivant : 20 € par jour en hôpital ou en clinique, 15 € par jour dans le service psychiatrique d'un établissement de santé.
Pourquoi une hospitalisation ? L'hospitalisation vous permet de sortir de votre cadre de vie habituel, de vous centrer sur vous-même et sur votre guérison. L'hospitalisation peut être une solution lorsque la dépression n'a pu être vaincue à l'extérieur de l'hôpital ou qu'elle a atteint un degré avancé.
La maison de repos pour dépression est un établissement psychiatrique de soins médicalisé qui assure la poursuite des soins de suite et de réadaptation (SSR) pour chaque patient. C'est en sortie d'hospitalisation, généralement, que la prise en charge s'effectue.
L'hospitalisation a généralement lieu à la demande d'un médecin-psychiatre rencontré en consultation. La durée de celle-ci dépendra des objectifs du projet thérapeutique discuté avec vous. L'approche multidisciplinaire implique qu'en plus du traitement pharmacologique, vous bénéficiez d'activités thérapeutiques.
La demande est présentée par un membre de la famille ou par l'entourage. Elle est accompagnée de 2 certificats médicaux attestant que les troubles rendent impossible le consentement de la personne et que son état impose des soins immédiats assortis d'une surveillance constante en milieu hospitalier.
Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses choix. Si la volonté de la personne de refuser ou d'interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d'accepter les soins indispensables.
Vos actes de biologie ; Vos arrêts de travail indemnisés ; Vos hospitalisations dans les établissements publics ou privés ; Vos transports pris en charge vers un hôpital, un centre d'examens, etc.
Appelle-le régulièrement pour prendre de ses nouvelles. Les gens qui souffrent ont souvent de la difficulté à aller chercher de l'aide, alors rassure ton ami qu'il peut compter sur toi. Écouter : Il peut être réconfortant pour ton ami de savoir que quelqu'un comprend ce qu'il vit. Demande-lui s'il veut en parler.