En réalité, nous ne sommes pas capables de nous découvrir nous-mêmes, bien que cette affirmation soit difficile à admettre. En effet, comment autrui peut-il mieux nous connaître puisque nous sommes nous-mêmes et nous sommes les seuls à connaître nos pensées. La connaissance de soi est indispensable….
La connaissance de soi est plus facile que la connaissance d'autrui. a) La conscience comme accès immédiat à l'intériorité. La connaissance de soi, à première vue, est plus facile, car directe : parce que je suis conscient, j'ai un accès immédiat à mon intériorité, et je sais donc ce que je pense ou ce que je ressens.
Il est très difficile de se connaître soi-même, d'une part parce qu'une partie de nous-mêmes est inaccessible (cf. Freud, "le moi n'est pas maître de sa propre maison"). D'autre part, parce qu'un sujet ne peut devenir objet pour lui-même. En ce sens, la connaissance d'autrui est plus aisée.
Le manque de confiance en soi, de motivation, de goût pour notre travail ou encore la procrastination,... sont bien souvent les révélateurs d'un manque de connaissance de soi ! En effet, difficile d'être motivé(e) par exemple lorsque notre travail ou les défis qu'on se lance ne nous correspondent pas vraiment….
Seul être doté de conscience, l'homme est le seul capable d'avoir connaissance de ce qu'il est. Il a conscience de lui-même, de son identité, de ce qu'il est. Par l'intermédiaire de la conscience qu'il a de lui-même, il pense certainement se connaître plus que toute autre personne.
- En conséquence le « soi-même » dont il est question ici est à distinguer de moi-même. Si l'homme doit chercher à se connaître soi-même c'est parce que l'humanité en nous, ce qu'il y a d'universel dans notre condition, le sens de l'existence, n'est ni donné immédiatement, ni définitivement découvert.
Se connaître soi-même, c'est bien davantage se reconnaître dans ses propres choix, dans la manière de les assumer en étant capable, par exemple, de tenir ses promesses. La connaissance de soi met alors à jour notre identité-ipsé, c'est-à-dire notre dignité morale qui nous élève au-delà de ce que la nature fait de nous.
Se connaître soi-même n'est pas un devoir parmi les autres, c'est en fait le premier des devoirs. C'est cela qu'a montré Socrate, et sa révolution socratique.
Pour se connaître soi-même et se construire, il nous faut donc avant tout prendre conscience de notre existence, et la comprendre. Trouver à travers les autres qui nous sommes, en interagissent avec eux, pour savoir qui l'on est vraiment.
« Puis-je savoir qui je suis ? » La conscience est propre à l'homme ; c'est le savoir immédiat, ou réfléchi, non seulement de ce qui se passe autour de nous, mais aussi de ce qui se passe en nous. En ce sens, elle fait de l'homme un sujet capable de dire « Je ».
Comment connaître sa personnalité ? Observer nos comportements, nos réactions, tout en étant détaché de la situation permet de mieux se connaître. L'introspection amène à une profonde connaissance de soi. Il existe aussi de nombreux tests de personnalité pour connaître son profil psychologique.
Pour avoir une idée de ce que vous voulez faire, vous devez d'abord avoir un point de référence, quelque part où commencer. Ce point de référence est basé sur vos expériences passées. Donc si vous n'avez pas accumulé assez d'expériences, alors vous n'obtiendrez pas le résultat que vous escomptiez.
La méditation. La méditation est une de ces techniques. La méditation permet l'intériorisation, elle centre votre attention vers l'intérieur, vers soi-même.
Il y a bien des manières de mieux connaître une personne. Une façon de s'y prendre consiste à s'intéresser à ce qu'elle est plutôt qu'à ce que nous pensons d'elle. Et pour cela, nous pouvons prendre un moment pour explorer son univers, sans évaluation et sans jugement, au travers du regard qu'elle porte sur les choses.
On n'a pas besoin de s'imposer le devoir de chercher la vérité quand elle est utile. La recherche de la vérité dans le domaine scientifique va par exemple de soi. L'explication et la compréhension du monde qui nous entoure nous permettent de le maîtriser et donc d'y vivre mieux.
La réponse traditionnelle tient que l'homme est un être doué d'un esprit et qu'il y a, inhérent à sa nature, un besoin de savoir. La science disait Aristote est fille de la curiosité, de l'étonnement, de l'émerveillement constitutifs de l'esprit.
Oscar Wilde souligne un paradoxe : être soi-même, on l'est déjà. Mais l'être soi-même, ce n'est pas l'identité personnelle, dit Claude Romano. Il s'agit d'exister en conformité à nous-mêmes, en adéquation à nous-mêmes. C'est un idéal difficile à atteindre, mais un but à atteindre pour chacun d'entre nous.
L'impossibilité d'accéder à une connaissance intérieure d'autrui. L'homme ne peut donc connaître que sa seule existence : il n'y a pas de preuves ni de saisie directe du moi ni de la conscience d'autrui. C'est ce que montre René Descartes qui fait de l'existence d'autrui une réalité dont on peut douter.
La connaissance de soi
Nous agirons de manière rationnelle, et la qualité de nos relations sera meilleure. Le fait de connaître notre manière de fonctionner, de penser et de réagir permettra de mieux appréhender les situations et les réactions de l'autre.
Qu'est-ce que la confiance en soi ? La confiance en soi permet d'avoir une vision réaliste de nos capacités. Croire en nos capacités permet de mieux gérer nos émotions et atteindre nos objectifs. Avoir confiance en soi est bénéfique pour la santé mentale, la réussite, la prise de décision et la résilience.