L'autorisation de ne pas jeûner peut être due à des raisons de santé : la condition physique est parfois affaiblie par les menstruations et les douleurs liées (endométriose, SOPK etc).
Pour certains musulmans, on ne peut pas faire le jeûne du ramadan pendant ses menstrues pour des raisons de santé. Pour d'autres, les personnes menstruées sont considérées comme impures lors de la période des règles. Dans tous les cas, cela reste souvent un tabou pour ces personnes menstruées.
Jeûner pendant ses règles
Si faire le ramadan pendant les règles est proscrit, certaines femmes peuvent être tentées de jeûner à d'autres moments de leur vie pour suivre un régime par exemple. Il est toutefois déconseillé de le faire pendant les menstruations et le syndrome prémenstruel ( SPM).
Selon plusieurs experts, dont les propos ont été relayés par le Daily mail, pratiquer le jeûne pendant de longues périodes pourrait avoir un impact sur les hormones qui régulent les menstruations chez les femmes.
Pendant le mois de ramadan, la survenue de la menstruation interrompt le jeûne et la femme est censée rattraper ultérieurement le nombre de jours de jeûne manqués.
En réalité, le sang du cycle menstruel a des qualités particulières qui le rendent propre à certains emplois ; en outre la pratique d'une nouvelle intimité avec lui mène la conscience féminine à un état supérieur de connexion avec le corps et la psyché.
Le Cheikh Ibn 'Uthaymîn dit dans son traité sur les saignements naturels chez les femmes : « Si elle voit ses règles alors qu'elle observe le jeûne, son jeûne devient invalide, même si cela arrivait peu avant le coucher du soleil, et elle doit rattraper le jeûne du jour concerné, s'il s'agit d'une obligation. »
Saignements dans la bouche
Si le sang ou l'eau sont avalés involontairement, cela n'invalide pas votre jeûne. Mais si vous l'avalez intentionnellement, votre jeûne est rompu. Un peu comme dans le cas des vomissements, s'ils sont intentionnels, ils invalident le jeûne qui doit par conséquent être rattrapé après l'Aid.
jeûner en islam n'est nullement une obligation absolue. Le jeûne ne peut y être imposé au vu des innombrables possibilités offertes licitement pour ne pas le faire. Aussi, ne pas jeûner est parfaitement possible au musulman au vu de pareilles dispenses légales dont il n'a de compte à rendre à personne.
Fumer et boire de l'alcool sont interdit pendant le jeûne
La consommation de tabac est également interdite pendant le jeûne du ramadan. De plus, la consommation de drogue est également proscrite pendant cette période, tout comme la consommation d'alcool, qui est considérée comme illicite toute l'année selon le Coran.
Les hormones pendant les règles sont également responsables de la rétention d'eau dans l'organisme. Il en résulte une sensation de lourdeur, de gonflement et de prise de poids. Tous ces maux se superposent et provoquent une mauvaise humeur avant les règles.
Toutefois, de légères variations de poids peuvent être observées, plus spécifiquement trois jours avant le début des règles. Ce phénomène peut être expliqué par la rétention d'eau et aussi parce que le poids varie naturellement d'une journée à l'autre, peu importe le moment du cycle menstruel.
La femme pendant ses règles (ẖayḏa), ou après un accouchement est en état d'impureté majeure. L'impureté majeure interdit toute prière, d'entrer dans une mosquée et même de citer un verset du Coran.
Dès que la femme a ses menstrues (règles) ou ses lochies (sang qui coule après l'accouchement) son jeûne est rompu. Il ne lui est alors plus permis de jeûner jusqu'à la fin de l'écoulement de ce sang. Elle devra rattraper les jours durant lesquels elle n'a pas jeûné.
68– Il y a consensus concernant le saignement du nez qu'il soit volontaire ou pas tant qu'il n'atteint pas la gorge n'annule pas le jeûne. Mais dans le cas où le sang pénètre dans la gorge cela n'annulera pas aussi le jeûne selon l'avis prépondérant.
En revanche, l'arrêt de l'écoulement du sang et la fin de la période de menstrues sont des conditions pour la validité du jeûne. Par conséquent, si une femme termine sa période de menstrues avant l'aube, et ne se lave qu'après l'aube, son jeûne est valide.
L'arrivée des menstruations (règles) ou des lochies (saignements post-accouchement) entraîne une interruption immédiate du jeûne pour la femme. Les femmes concernées par ces conditions sont tenues de rattraper les jours de jeûne manqués une fois leur cycle terminé.
Si vous ne perdez pas de sang du tout pendant plus de 4 heures, vous pouvez considérer que les règles sont terminées. Et comme on recommande de changer de serviette toutes les 4 heures environ[5], c'est un bon indicateur.
Si le saignent survient alors qu'on est en prière et qu'on avale le sang , la prière devient invalide car c'est comme si on mangeait pendant qu'on prie. Si cela arrive au fidèle involontairement puisque le sang s'est propulsé vers la gorge, la prière reste valide.
Cette fable n'est pas vraie. On vous a peut-être dit que vous ne pouvez pas vous laver les cheveux quand vous avez vos règles, car elles peuvent se dégrader. Cependant, cela n'a rien à voir avec vos règles. Il est bon de se laver les cheveux à l'eau pas trop chaude, car ils sèchent.
Non, les règles ne permettent pas aux femmes d'éliminer les toxines ou impuretés engrangées par l'organisme… Elles ne purifient pas le corps, ne le "nettoient" pas !
Faites-vous confiance : naturellement votre corps trouvera les bonnes positions pour voir moins mal. Cependant quelques postures peuvent vous aider pendant vos règles : Allongée sur le dos, avec un coussin sous les genoux légèrement pliés. Ainsi, vous mettez vos muscles abdominaux complètement au repos.
L'eau : il ne s'agit pas vraiment d'un aliment. Mais il est primordial de bien s'hydrater pour réguler la pression sanguine (minimum 1,5L d'eau par jour). Les vitamines B, le magnésium et le zinc : en plus de raccourcir les règles, ils agissent aussi contre les différents symptômes du syndrome prémenstruel.
Le sang menstruel peut modifier le pH de votre vagin, ce qui augmente la probabilité de contracter une IST d'un partenaire infecté (8,9) : il est donc important d'utiliser des préservatifs pour se protéger en cas de rapports avec un partenaire qui n'a pas fait de dépistage récent (9).