Locution verbale. Traverser des épreuves pénibles ou des difficultés, en les supportant par obligation.
L'homme qui porte la croix dans les évangiles
dans l'évangile selon Luc : « Comme ils l'emmenaient, ils mirent la main sur un certain Simon de Cyrène qui revenait des champs, et le chargèrent de la croix pour la porter derrière Jésus » (Luc).
La croix est le principal symbole du christianisme. Considérée de nos jours comme l'image du gibet de la Crucifixion du Christ, elle appartient à une symbolique plus ancienne.
Condamné à mort, Jésus doit porter sa croix pendant la montée au Golgotha où il est ensuite crucifié. En fait, dans la tradition historique romaine, le condamné ne porte véritablement que le bras horizontal (patibulum) devant former la croix par fixation sur le bois vertical déjà planté sur le lieu du supplice.
Le 7 avril 30, Jean, qui « a vu [et] rend témoignage » (Jean 19, 35), atteste la présence de Marie au Golgotha : « près de la croix de Jésus, sa mère se tenait debout, avec la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie Madeleine » (ibid. v. 25). Il est le seul évangéliste à donner ce renseignement.
À l'origine, la croix latine inversée est un emblème chrétien avec une forte valeur pour l'Église. Elle est issue de la tradition catholique. C'est l'apôtre Pierre qui lui a donné son importance en demandant d'être crucifié la tête en bas pour démontrer sa soumission au Seigneur.
Symbolique générale
La croix est à la base de tous les symboles d'orientation. La croix réalise l'union des contraires : verticalement elle relie les pôles au plan de l'équateur; horizontalement elle met en rapport équinoxes et solstices.
Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha.
Traverser des épreuves pénibles ou des difficultés, en les supportant par obligation.
Le bon Larron (du latin latro, « brigand ») est, selon les Évangiles synoptiques, un bandit crucifié avec son comparse, le Mauvais Larron, de part et d'autre de Jésus-Christ sur la croix. Pour la chrétienté, il représente le premier saint pénitent.
Crucifix est un terme issu du latin ecclésiastique du XII e siècle crucifixus, participe passé du verbe crucifigere, qui signifie « fixer sur une croix ». Un crucifix est donc une croix supportant une statuette de Jésus-Christ dans la posture de la crucifixion.
La croix latine, du christ, symbole de le l'église et de la religion chrétienne. Sous sa forme la plus connue, cette croix catholique possède deux barres droites, l'une verticale et l'autre horizontale.
La croix est le symbole du Christianisme. Les gens aiment le porter en pendentif car c'est un rappel de la mort de Jésus-Christ, un événement qui a sauvé tous les hommes selon la religion chrétienne.
Sa mission est d'alléger les souffrances humaines, de protéger la vie et la santé et de faire respecter la dignité humaine, particulièrement dans les conflits armés et d'autres situations d'urgence.
Pour le christianisme, la Croix du Christ est en effet considérée comme l'instrument du salut de l'humanité puisque, selon cette religion, le Christ, par sa mort, a racheté les hommes de leurs péchés, et particulièrement du péché originel.
Une croix est donnée à une personne lors du rite du baptême. Selon les lois de l'église, il faut le porter constamment sans l'enlever. Dans le même temps, une croix est un élément plutôt intime, qui ne doit pas être affiché. Par conséquent, il est suggéré que les gens le portent sous les vêtements.
Texte de la Conférence de Carême du 30 mars 2014 à Notre-Dame de Paris : « Celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera » L'appel de Jésus est radical : il ose appeler à perdre sa vie à cause de lui. A la réflexion, ce mouvement : perdre pour gagner, s'enracine dans notre condition humaine.
Cette expression a vu le jour au XIVème siècle : alors que le roi Philippe VI partait en guerre, il lança cette phrase aux barons afin qu'ils l'accompagnent au combat. L'expression sert à inciter d'autres à nous suivre.
Sur les crucifix catholiques, Jésus est représenté crucifié par 3 clous (1 à chaque main, et 1 pour les pieds qui sont croisés l'un sur l'autre) ; au contraire, la croix orthodoxe fait apparaître 4 clous, car selon la tradition orthodoxe, les pieds de Jésus était cloué séparément sur l'appui-pieds.
Elle symbolise bien entendu la mort, mais aussi l'ironie de la religion, et une certaine beauté. Ceux qui la portent à l'endroit la prennent simplement comme une "critique". Ceux qui la portent à l'envers sont à la base des "révoltés", les anti-religieux, ceux qui sont agressifs vis-a-vis des croyances chrétiennes.
Tous les catholiques sont des chrétiens mais l'inverse n'est pas forcément vrai. Tous les chrétiens ne sont pas des catholiques. En effet, le christianisme est l'une des religions monothéistes les plus répandues, qui s'appuie sur l'enseignement du Nouveau Testament, lui-même basé sur la vie de Jésus de Nazareth.
Le journal se réclame ouvertement chrétien et catholique, même si les choix éditoriaux qui en découlent ont pu évoluer au cours de son histoire. Il est propriété du groupe Bayard Presse depuis sa fondation. Il s'agit en 2020 du cinquième quotidien national de France en termes de diffusion payée.
Selon Simon Claude Mimouni, « la tradition chrétienne la plus ancienne affirme que Pierre a été tué en 68 et que Paul l'a été en 64 », mais pour lui « il est tout à fait envisageable de penser que c'est Pierre qui a disparu le premier en 64, et Paul le second en 68 ».