Le projet de soins fait appel à des professionnels de santé formés à la dyspraxie : psychomotricien(ne), ergothérapeute, psychologue et si besoin orthophoniste, orthoptiste ... Le parcours de soins est adapté à chaque enfant.
Si les difficultés sont durables, un bilan médical complet est nécessaire. Ainsi, le médecin traitant ou le pédiatre peuvent prescrire un bilan. Il permet de préciser le diagnostic de dyspraxie, pour envisager les soins les mieux adaptés à l'enfant.
La dyspraxie constitue un handicap éligible à la prestation de compensation mais également aux instruments facilitant son intégration et accessibilité tels que matériel pédagogique adapté et /ou AVS.
Peut-elle se soigner ? Il n'existe pas de traitement « miracle » contre la dyspraxie, mais la situation tend à s'améliorer en grandissant. Néanmoins, plus tôt la dyspraxie est diagnostiquée, plus vite elle peut être prise en charge.
Il faut proposer à l'enfant dyspraxique des activités créatives comme la peinture en recherchant les meilleures positions de travail (chevalet bas, chaise basse); le faire travailler avec des puzzles comportant des pièces de grande taille, diversement colorées en lui proposant de compléter un puzzle déjà bien avancé.
Les personnes dyspraxiques (atteintes de trouble du geste) se tournent plus naturellement vers les métiers du service à la personne. Les profils neuro-atypiques font souvent preuve de beaucoup d'empathie, ce qui peut être très utile dans les métiers aide-soignant, infirmier, secrétaire médical, aide à domicile...
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force…
La dyspraxie provoque une situation de handicap lorsqu'elle est sévère, mais elle peut être compensée, par exemple lors de l'apprentissage du code de la route et de la conduite.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé praxie). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité.
Quand évoquer une dyspraxie ? Suspecté avant 4 ans au regard des signes détaillés plus haut, le diagnostic de certitude ne peut généralement être fait avant 5 ans. Il requiert une évaluation développementale complète.
Une communication cérébrale mal aiguillée
C'est un peu comme si à chaque fois, ils faisaient un geste pour la première fois. Le dyspraxique n'arrive pas à automatiser les gestes, des gestes banals pour les autres enfants. Leur cerveau n'intègre pas la séquence motrice qui introduit l'automatisation du geste.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage.
La dyspraxie non-constructive qui concerne des troubles de la successivité et de la séquentialité des gestes. La dyspraxie idéatoire qui correspond à des difficultés d'utilisation et de manipulations d'objets et d'outils ; exemple : utiliser un tournevis, allumer des allumettes.
Un test orthoptique sera aussi réalisé afin de déterminer s'il existe des difficultés de balayage visuel. L'enfant sera vu par un neuropédiatre pour poser ensuite le diagnostic permettant de dire s'il s'agit d'une dyspraxie.
L'orthophoniste pour un bilan complet
La rééducation de l'écriture fait également partie des compétences de cet expert des troubles de la communication. Un bilan orthophonique peut permettre de diagnostiquer une dysgraphie.
Bien qu'aucun gène n'ait été identifié comme étant responsable de la dyspraxie, certaines études ont démontré que ce trouble avait un caractère héréditaire. Beaucoup d'enfants dyspraxiques sont issus de familles dans lesquelles un ou plusieurs individus souffrent eux-mêmes de troubles de l'apprentissage.
La dyspraxie est une pathologie de la conception, de la programmation ou de la réalisation des gestes appris. La dyspraxie une altération de la capacité à exécuter de manière automatique des mouvements déterminés, en l'absence de toute paralysie ou parésie des muscles impliqués dans le mouvement.
La dyspraxie induit des troubles de l'organisation et de la coordination. Pour un petit enfant, cela se traduit par des difficultés concernant la motricité fine et l'organisation de sa vie de tous les jours. Il y a de la rééducation dès la petite enfance pour aider à apprendre à s'habiller, à coordonner ses gestes.
Le jeune dyspraxique est souvent négligent face à son apparence physique. Il faut l'accompagner afin qu'il développe une hygiène corporelle adéquate et le sensibiliser à l'importance d'une belle apparence physique. Il est possible de voir à ce qu'il soit accompagné d'un autre adolescent pour les achats vestimentaires.
Verbaliser les gestes pour automatiser l'écriture : je forme une boucle qui monte, je fais un pont, je repasse dans le même chemin etc…). Dès le diagnostic posé proposer des cours avec un ergothérapeute. Vérifier la prise de note dans l'agenda ou faire écrire les devoirs par un autre élève.
L'usage de bons outils et de bonnes méthodes peuvent faire une sacrée différence. Utiliser un ordinateur, une tablette tactile, un crayon scanner , des logiciels tel que Dragon ou encore des livres audio sera un vrai plus pour l'adolescent. Enregistrer les cours est aussi une bonne méthode.
A quoi est due la dyspraxie visuo-spatiale ? Ce trouble dys est dû à un mauvais fonctionnement des yeux, non pas dans la qualité de la vue (pas de rapport avec l'acuité visuelle comme la myopie par exemple), mais dans le mouvement du globe oculaire et le traitement de l'information visuelle au niveau du cerveau.
Comme ses deux handicaps sœurs, la dyspraxie résulte de troubles cognitifs, cependant ceux-ci se manifestent au niveau moteur. En résumé, être atteint de ce handicap peut s'apparenter à vivre au quotidien avec des gants de boxe et des chaussures de ski : le principal symptôme chez l'adulte est donc la maladresse.
La dyslexie est sans doute le trouble « dys » le plus connu. Il s'applique à la lecture. Mais il en existe d'autres : la dysphasie concerne la parole ; la dyspraxie, la coordination et le geste; la dyscalculie, le calcul ; la dysorthographie, l'orthographe.