La vulnérabilité aux troubles anxieux résulte toujours de l'interaction de plusieurs facteurs : génétiques, environnementaux, psychologiques et/ou développementaux. L'impact de chacun de ces facteurs varie d'une personne à une autre et, chez une même personne, en fonction des moments de la vie.
la présence de facteurs de stress dans la vie de la personne. Ces facteurs peuvent être liés à son environnement familial, social ou professionnel; le tempérament de la personne, qui peut par exemple avoir une faible estime d'elle-même ou de la difficulté à s'adapter aux différentes situations de la vie.
L'anxiété est une réaction de peur, mais une réaction de peur exagérée. En effet, la peur est une réaction normale à un danger réel (ex. : un feu). Le corps se mobilise alors pour faire face à une menace concrète.
Les traitements de soutien
La régulation ventilatoire, pour apprendre à maîtriser le rythme et l'amplitude de sa respiration en cas de panique ; Les méthodes de relaxation pour gérer l'anxiété ; La gestion par soi-même, qui s'apprend pendant les séances de psychothérapie ; L'activité physique est toujours recommandée.
Les troubles anxieux constituent une maladie psychique fréquente qui s'exprime sous diverses formes (anxiété généralisée, phobies, trouble panique...) et perturbe fortement la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux peuvent favoriser leur survenue.
Traitements. L'anxiété généralisée est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes qui présentent ce trouble de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
Le clonazépam (Rivotril)*, l'alprazolam (Xanax) et le lorazépam (Ativan) sont les benzodiazépines les plus prescrites pour le traitement de l'anxiété, mais les médecins prescrivent également le bromazépam (Lectopam), l'oxazépam (Serax), le chlordiazépoxide (connu autrefois sous le nom de Librium), le clorazépate ( ...
Plusieurs symptômes peuvent être liés autant à la dépression qu'à l'anxiété généralisée: la fatigue ou le manque d'énergie pendant la majeure partie de la journée, des troubles du sommeil (de la difficulté à s'endormir ou à rester endormi), du mal à se concentrer, à se rappeler ou à prendre des décisions, l'agitation ...
L'anxiété devient pathologique lorsqu'elle perturbe de manière non négligeable la vie du sujet ; généralement, dans ce cas, des symptômes somatiques s'associent aux peurs : oppression thoracique, palpitations, sueurs, tremblements, gorge serrée, difficulté à déglutir… L'anxiété et l'inquiétude font partie de la vie.
Tout comme l'anxiété, l'angoisse peut être associée à l'anticipation d'un danger ou à sa conséquence. Cependant, contrairement à l'anxiété, l'angoisse est toujours accompagnée d'une réponse physique qui se manifeste par un sentiment de constriction ou d'oppression.
Les personnes atteintes de troubles anxieux ont conscience que leurs pensées et leur comportement sont illogiques et que cela affecte leur vie. La fatigue, les problèmes de sommeil et les signes physiques (maux de tête par exemple) provoquent un sentiment de tristesse, de culpabilité et de perte de motivation.
Du côté du cortex préfrontal, le stress chronique ralentit l'activité et vient altérer la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification. L'activité dans l'amygdale quant à elle, augmente en conséquence au stress. La régulation des émotions s'en trouve alors affectée.
« Quand nous sommes anxieux, nous avons besoin d'une oreille et d'une épaule, affirme Karine Danan. Quoi que ce soit, actions ou gestes, la meilleure aide consiste à rassurer et à soutenir. Nous pouvons prendre la personne anxieuse dans nos bras ou lui tenir la main et lui dire que tout va bien aller ».
Les personnes souffrant de stress ou d'anxiété chronique sont plus à risque pour des problèmes cardiovasculaires à cause de leur rythme cardiaque constamment élevé, de leur hypertension artérielle et de leur surexposition au cortisol.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
D'où vient ce désordre psychique favorisant l'anxiété ? Cela peut être héréditaire ou environnemental, mais on cite également l'anxiété post-traumatique (accident, attentat, décès d'un proche, choc psychologique).
Des médicaments sans ordonnance sont disponibles en ligne pour diminuer l'anxiété. Ils contiennent soit de la doxylamine (Donormyl), des plantes (Euphytose, Spasmine) ou des solutions homéopathiques (Sédatif PC).
troubles physiques : troubles digestifs (colopathie fonctionnelle, nausées, hyperphagie boulimique ou perte d'appétit, incapacité à manger...), douleurs, douleurs musculaires, envie fréquente d'uriner, insomnies, somnolence dans la journée, fatigue, mal de tête, vertige...
Outre les troubles émotionnels, les troubles physiques liés à l'anxiété sont souvent des maux de tête, des douleurs musculaires, des maux de ventre, des nausées, des palpitations, des difficultés à respirer, une transpiration inhabituelle.
La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).
De fait, estiment les auteurs de l'étude, les singes, et par conséquent les humains, transmettent leurs gènes sujets à l'anxiété à la prochaine génération. Ainsi, ils affirment même qu'environ 35 % des tendances à l'anxiété peuvent être expliquées par des affaires familiales.
Même sans se rendre jusqu'à la crise, l'anxiété peut mener à des symptômes physiques désagréables, comme des maux de tête, des douleurs musculaires, une fatigue constante et généralisée, de l'arythmie cardiaque, des étourdissements…