Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lançait son appel aux Français à s'unir dans l'action pour libérer la France.
L'appel du 18 Juin est le premier discours prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres, sur les ondes de la BBC, le 18 juin 1940.
Discours et conférences de presse. Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Charles de Gaulle, 18 juin 1940, Londres, dans Rois et présidents.
L'appel du 18 juin est un discours du général Charles de Gaulle diffusé le 18 juin 1940 à la radio de Londres.
Le 18 juin 1940, de Gaulle prononce son fameux appel.
En cette date anniversaire de l'Appel du 18 juin 1940, Europe 1 s'est rendue à Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, pour rencontrer Jacques Le Gall, un Breton qui a répondu à l'appel à la Résistance lancé par le général de Gaulle depuis Londres.
Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».
"Paris outragé, mais Paris libéré !"
Le 25 août 1944, place de l'hôtel de ville de Paris, Charles de Gaulle prononce un discours aux premières heures de la libération de la capitale.
Cela signifie qu'il faut donner les moyens de vivre à ceux qui ne les avaient pas. Cela signifie qu'il faut reconnaître la dignité de ceux à qui on la contestait. Cela veut dire qu'il faut assurer une patrie à ceux qui pouvaient douter d'en avoir une.
Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y ait, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure.
Albert Lebrun désigne Philippe Pétain président du conseil, après la démission de Paul Reynaud, hostile à l'armistice. Il se replie avec le gouvernement à Tours (lui-même résidant au château de Cangé), Bordeaux puis Vichy.
Plusieurs hypothèses se dessinent. Tout d'abord, son opposition au maréchal Pétain et plus particulièrement au régime de Vichy peut expliquer ce changement brutal. N'oublions pas que Charles de Gaulle est rétrogradé colonel, déchu de la nationalité française et exclu de la Légion d'honneur.
Quand la défaite tourne à la débâcle, Pétain demande l'armistice tandis qu'un général inconnu allume la flamme de l'espoir. C'est un coup de dés comme l'Histoire n'en a jamais connu en France.
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.
Il voit surtout dans la Grande-Bretagne un cheval de Troie des États-Unis : l'adhésion britannique aurait, selon lui, dénaturé l'Europe européenne en Europe atlantique. Il se montre partisan de l'approfondissement et de l'accélération du Marché commun plutôt que de son élargissement.
Le 25 août 1944, de retour à Paris, Charles de Gaulle prononce son fameux discours "Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré !" à l'Hôtel de Ville. Une allocution improvisée qui célèbre la libération de la ville et appelle à l'unité nationale.
Les mots d'Antoine Griezmann sont sans équivoque : "J'ai mal à ma France." Publié jeudi soir, son tweet est accompagné de la vidéo de Loopsider.
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle.
Des raisons logistiques aiguillent le choix du gouvernement de Vichy. Ce sont Raphaël Alibert et Paul Baudoin qui proposent la ville de Vichy. Stratégiquement, le choix est intéressant, car la ville est proche de la ligne de démarcation et que les liaisons routières et ferroviaires en direction de Paris sont bonnes.
Historique. Charles de Gaulle arrive à Londres le 17 juin 1940 avec l'intention de négocier avec les Britanniques, alliés de la France, la poursuite de la guerre, après avoir exposé son plan à Paul Reynaud. Il rencontre le Premier ministre britannique, Winston Churchill, dans l'après-midi.
L'armistice est signé le 22 juin 1940 entre le Reich allemand et les représentants du tout nouveau gouvernement Pétain. Les conditions des Allemands sont extrêmement lourdes pour la France. Le but est alors pour Hitler d'empêcher la France de se relever d'une telle défaite et de lui infliger une terrible humiliation.
Le Général de Gaulle, un presque inconnu
En ce 17 juin 1940, le général De Gaulle part pour Londres car il refuse la défaite et souhaite poursuivre le combat", explique Florent Vandepitte.
Fait marquant de la Seconde Guerre mondiale, le 17 juin 1940 le maréchal Pétain demande aux Allemands l'armistice. Il est signé dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, le samedi 22 juin 1940 à 18h50 -heure d'été allemande.