En France métropolitaine, les raffineries sont principalement concentrées à proximité de deux zones portuaires : celle de Marseille – Fos avec deux raffineries (Fos-sur-mer, Lavéra) celle Basse-Seine avec deux raffineries (Gonfreville L'Orcher, Port-Jérôme/Gravenchon)
Les distillats sont transformés par craquage catalytique. Cette opération s'effectue à haute température (500°C), en présence d'un catalyseur (substance favorisant les réactions chimiques). Ce traitement permet d'obtenir des fiouls lourds.
Une activité continue même si elle est peu visible
Au cours de cette période, la France a produit environ 100 millions de tonnes de pétrole et 300 milliards de m3 de gaz (245 Gm3 pour le seul gisement de Lacq, 56 Gm3 pour Meillon). Environ 4 000 puits d'exploration et de production ont été forés.
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
Et pour s'affranchir du pétrole russe, qui fait l'objet de sanctions de l'Union européenne, la France se tourne désormais davantage vers les Emirats Arabes Unis. Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, l'a annoncé ce dimanche matin sur CNews.
La production de raffinerie de Gonfreville l'Orcher en Seine-Maritime est la plus grande plateforme de raffinage-pétrochimie de France. Elle représente 12% de la capacité de raffinage du pays, avec 253.000 barils produits chaque jour, et emploie 1.500 salariés.
La raffinerie de Jamnagar est la plus grande raffinerie de pétrole du monde. Elle est située en Inde dans l'État du Gujarat et elle est exploitée par la holding indienne Reliance Industries Limited.
La compagnie pétrolière nationale indienne, Indian Oil Corporation, a signé jeudi dernier une «déclaration d'intention» avec la région Réunion pour importer et distribuer du carburant dans l'île à des prix très compétitifs.
Le pétrole brut arrive dans les principaux ports français, avant d'être déchargé et conduit vers les raffineries pour être transformé en produits finis. Ces derniers peuvent être aussi directement importés dans des dépôts côtiers (comme CIM-Le Havre, BP-GDH-Frontignan ou Dépôt Pétrolier de Fos).
Résultat, l'Europe est le premier marché mondial pour ce type de carburants, loin devant l'Amérique du Nord et la Chine. Les raffineries européennes assurent la grande majorité de la demande, mais le continent doit importer environ 20 % de ce qu'il consomme. Majoritairement, donc, de Russie.
Il est transformé dans les raffineries en une série de produits de haute qualité tels que le GPL, le kérosène, l'essence, le diesel, le mazout et des matières premières de base pour l'industrie chimique.
Ainsi, l'étude démontre que la France est le 7ème plus gros importateur de pétrole russe ces 100 derniers jours, avec 4,3 milliards d'euros.
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027. En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz.
Le pétrole russe continue à financer l'invasion de l'Ukraine, mais cette fois l'argent pour l'acheter ne provient plus principalement de l'Occident. C'est désormais l'Asie qui en est devenue l'un des principaux acheteurs.
Les sous-sols du delta du Niger sont riches en hydrocarbures et génèrent une économie de près de 400 milliards de dollars (377 milliards d'euros). Seulement, chaque année, près de 10% de la production du pays, soit 200.000 barils par jour, disparaissent aux mains des raffineries illégales.
Pour obtenir des hydrocarbures plus légers, les raffineries procèdent au craquage catalytique des produits lourds, en les chauffant à 500 °C ou en les soumettant à de fortes pressions. Les produits finis sont fabriqués grâce au mélange des produits intermédiaires ou semi-finis.
La pétrochimie est (au sein de la carbochimie) l'ensemble des technologies étudiant ou utilisant le pétrole ou le gaz naturel (principalement composé de méthane et d'éthane) pour fabriquer des composés chimiques synthétiques (existant ou non dans la nature ; dans le dernier cas, ces composés sont dits « artificiels »).
Et ce n'est pas probablement la Hongrie, qui avait ferraillé contre l'embargo décidé fin mai par l'Union européenne et obtenu une exception, qui fait des stocks pour l'hiver : le pétrole russe arrive “surtout en Italie, en Turquie, aux Pays-Bas, en Roumanie et en Bulgarie”, détaille le quotidien suisse.
Le Sahara Blend, référence du pétrole algérien, est passé de 115,28 dollars/baril en mai dernier à 128,31 dollars en juin. Avec cette hausse, le brut algérien est devenu le plus cher dans le monde.
Les principaux gisements de gaz naturel qui ont été exploités en France sont situés sur les sites de Saint-Marcet et Lacq au Sud de l'Aquitaine et de Trois-Fontaines en Champagne-Ardennes près de Saint-Dizier.
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Le gisement de gaz de Lacq (parfois dit « Lacq profond » pour le distinguer du petit gisement de pétrole de « Lacq supérieur » qui le surplombe) est le plus grand gisement de gaz naturel de France, appartenant géologiquement au Bassin aquitain.