Les addictions les plus fréquentes sont celles relatives aux substances psychoactives réglementées (tabac, alcool...), détournées de leur usage (médicaments, poppers, colles, solvants…) ou illicites (cannabis, cocaïne, ecstasy...).
L'alcool et le tabac, tous deux légaux, sont des substances qui rendent très rapidement accros. Le cannabis, illégal en France, présente un moindre potentiel addictif. Les drogues illicites dites 'dures', comme la cocaïne, l'héroïne ou l'ecstasy sont quant à elles extrêmement génératrices d'addiction.
L'addiction résulte de l'interaction de facteurs personnels et environnementaux. Elle peut aussi être favorisée par la consommation de certaines substances ou la présence de troubles psychologiques.
Les paramètres influençant la consommation sont le sexe, l'âge, le niveau d'éducation, la classe socio-économique, l'absence d'activité. Si l'addiction n'épargne aucune catégorie sociale, elle répond initialement à des motifs différents et peut prendre des visages variables selon les groupes sociaux.
L'addiction, c'est dépendre d'une substance, ou d'une activité, qui a des conséquences néfastes sur la santé, sans réussir à arrêter. La personne addicte est incapable de contrôler sa consommation ou son utilisation, en dépit des retombées négatives.
Une addiction est un processus complexe qui s'installe progressivement. Partager : Le risque de développer une addiction est lié à une combinaison de facteurs sociaux et individuels, associés aux risques propres du produit ou comportement qui peut être plus ou moins addictif.
Les addictions (ou dépendances) sont des envies répétées et irrépressibles de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et d'efforts pour s'y soustraire. Elles peuvent être considérées comme une pathologie cérébrale pouvant avoir des conséquences délétères.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Il existe deux types d'addictions : Des addictions liées à des produits : tabac, alcool, médicaments ou drogues. Des dépendances non liées à des produits : dépendance au travail dite « workaholisme », aux jeux, à Internet, au téléphone…
➣ L'addiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes (trouble du comportement). ➣ La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque (trouble physiologique).
Pour guérir d'une addiction, il n'y a pas de recette miracle : il faut de la patience et beaucoup de motivation car la route est longue et semée d'embûches. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les campagnes de sensibilisation et de prévention auprès du grand public sont primordiales.
Un désir puissant ou compulsif d'utiliser une substance psycho-active. Difficultés à contrôler l'utilisation de la substance (début ou interruption de la consommation ou niveaux d'utilisation).
L'addiction est une maladie multifactorielle qui associe troubles biologiques et psychiques entrainant des problèmes sociaux. Sa prise en charge doit donc prendre en compte toutes ces composantes. Ainsi, la thérapie vise à l'abstinence et passe par un accompagnement psychologique.
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau, comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
L'anxiété, les problèmes relationnels, les traumatismes du passé et le mal-être ressenti sont souvent à l'origine de ces usages. Ces consommations sont propices à ce qu'une dépendance s'installe et que la situation de l'usager se dégrade.
La toxicomanie peut s'expliquer par de multiples raisons. Certains auteurs évoquent des conflits psychologiques intérieurs, d'autres des prédispositions héréditaires ou des mécanismes neurologiques, les derniers soulignent l'influence du milieu social.
La prise en charge d'une addiction est pluridisciplinaire. Elle repose le plus souvent sur l'association d'une prise en charge psychologique individuelle et collective, d'un traitement médicamenteux pour les addictions à certaines substances psychoactives et d'un accompagnement social.
Les problèmes engendrés par une addiction peuvent être d'ordre physique, psychologique, relationnel, familial et social. La dégradation progressive et continue à tous ces niveaux rend souvent le retour à une vie libre de plus en plus problématique.
Médicalement, son diagnostic repose sur des critères précis. Qu'il s'agisse de l'addiction à une substance psychoactive ou à un comportement addictif, ces critères sont les mêmes : Besoin impérieux et irrépressible (« craving ») de consommer la substance ou de s'adonner au comportement.
"Le cannabis est la drogue considérée par l'opinion comme "douce", parce qu'elle détend. Mais le cannabis est beaucoup plus dosé qu'autrefois. Selon son pays d'origine, sa concentration peut être conséquente", alerte-t-elle.
Pratique addictive
Il s'agit de l'ensemble des pratiques de consommation d'une substance psychoactive. Trois modes sont distingués : usage simple, usage nocif, dépendance…
Les risques psychologiques
Pour les drogues et les substances : difficultés à se concentrer, angoisses, tristesse, crises de panique, modifications des émotions, conflits, stress… Pour les pratiques excessives : difficultés à se concentrer, angoisses, nervosité, stress…
Assuétude, dépendance à une drogue, toxicomanie.
Il existe deux types de dépendance : la dépendance physique et la dépendance psychologique. Ces deux formes de dépendance sont très différentes l'une de l'autre.