L' Ἐκκλησία (Ecclesia), c'est l'assemblée générale de tous les citoyens. Le terme définit une assemblée constitutionnelle, régie par des règles et un calendrier, qu'il faut clairement distinguer d'une réunion spontanée, d'un rassemblement accidentel (ὁ σύλλογος, le sullogos).
L'assemblée a d'abord été présidée par l'épistate des prytanes (délégués administratifs issus des membres de la boulê, la haute assemblée de la cité), puis par un bureau de neuf membres (proèdres) tirés au sort et dirigés eux-mêmes par leur épistate.
Tous les jours, un prytane est élu comme président, c'est-à-dire chef de l'État. C'est la possibilité pour n'importe quel citoyen d'occuper au moins une fois dans sa vie une fonction politique importante. Les prytanes président les réunions de l'Ecclésia.
Tout citoyen adulte et non frappé d'atimie, peut assister à l'Ecclésia. Pour cela, il faut être né de père et de mère athéniens. Seuls les présents ont le droit de vote : pas de démocratie représentative. Théoriquement, elle compte 40 000 membres; mais en général, il y a 2 à 3000 personnes.
Chaque année, les citoyens pouvaient voter pour exiler des Athéniens qui seraient dangereux pour la cité pour une durée de 10 ans. C'est la peine la plus grave pour un Athénien. Les magistrats de la cité sont tirés au sort parmi les citoyens ou élus pour leurs compétences. Ils sont choisis ou élus pour un an.
À Athènes, 10 stratèges étaient élus annuellement. Ce sont des magistrats militaires, chargés de gérer les affaires publiques, politiques et militaires de la cité. Leur rôle était équivalent au chef de l'État.
Ce n'est donc pas un roi qui dirige, mais l'ensemble des citoyens : Athènes est une démocratie. Démocratie : forme de gouvernement dans lequel le pouvoir appartient à l'ensemble des citoyens.
Plusieurs fois par mois, les citoyens se réunissent en assemblée, appelée l'Ecclésia, pour débattre et prendre les décisions qui concernent la cité.
Les séances à l'Ecclésia durent des heures car les débats sont animés. Les décisions sont ensuite prises à main levée, à la majorité des votants : c'est la démocratie. 3L'horloge à eau ou clepsydre mesure le temps de parole des orateurs.
Dans les cités de la Grèce antique, la Boulè (en grec ancien : Βουλή / Boulḗ) aussi transcrit Boulê, est une assemblée restreinte de citoyens chargés des lois de la cité. Son nom a souvent été traduit par « Conseil » et, plus rarement, par « Sénat ».
Dans le monde grec antique, chaque cité était gouvernée par un monarque assisté par le Conseil des Anciens. Le monarque est le roi de la cité; il peut aussi bien être gouverneur que tyran ou simple administrateur. La population dans les cités variait de quelques centaines à des milliers d'habitants.
Considéré comme le père de la démocratie, Périclès ouvre la vie politique à tous les citoyens athéniens.
À l'origine, le misthos s'élève à deux oboles par jour, soit le tiers d'un salaire journalier moyen. Il est financé par le tribut des membres de la Ligue de Délos. Sous Cléon, le misthos passe à 3 oboles. L'institution est abrogée en 411 av.
Les métèques (du grec métoikos, « celui qui a changé de résidence ») sont des étrangers libres, installés dans la cité d'Athènes. La plupart d'entre eux sont artisans ou commerçants. Leur statut leur interdit de posséder une terre ou une maison, ou de participer à la vie politique.
La magistrature est une institution de la démocratie athénienne. Elle comprend environ 700 magistrats, choisis par élection, désignation, ou par tirage au sort. Leur mandat dure le plus souvent 1 an mais il existe plusieurs exceptions. Les magistrats gèrent les affaires courantes et veillent à l'application des lois.
Le terme de " Βουλή" (Boulè) se traduit par généralement "Conseil" ou "Conseil des Cinq-Cents". Le nombre initial de 400 membres dans la période pré démocratique fut en effet porté à 500 par Clisthène, à raison de cinquante bouleutes (οἱ βουλευταί) par tribu.
L'Héliée est le tribunal du peuple. Cette institution administre la justice et applique les lois. Les juges écoutent l'accusé, et au moyen de cailloux ou de jetons de votes, condamnent ou acquittent celui-ci. L'Héliée est composée de 6000 citoyens de plus de 30 ans tirés au sort pour 1 an.
Clisthène d'Athènes (en grec Κλεισθένης / Kleisthénês) est un réformateur et un homme politique athénien, né vers 565 ou 570 av. J. -C. et mort à une date inconnue (probablement entre 508 et 492 av.
Le partage de la citoyenneté
Pour les Athéniens, la démocratie ne se limite pas à l'élection de représentants mais implique un exercice effectif du pouvoir par tous les citoyens. C'est ce "partage" à parts égales du pouvoir du demos que garantit le principe d'isonomie.
La plupart des hoplites ne sont pas des soldats professionnels et ils manquent souvent de formation militaire, sauf à Sparte. Certaines cités-État (comme Athènes, Argos, Thèbes et Syracuse) maintiennent une petite unité professionnelle d'élite choisie parmi l'infanterie citoyenne régulière.
Le rôle de cette assemblée est de proposer et de voter les lois et si nécessaire de nommer un gouvernement capable d'administrer et de gérer la politique du pays en respectant la volonté et les décisions du peuple réuni en assemblée.
La citoyenneté athénienne est inégalitaire car les citoyens ne représentent que des Athéniens.
En grec ancien, la cité s'appelait Ἀθῆναι / Athễnai et c'est sous ce nom qu'elle est devenue la capitale de l'État grec moderne.
Solon et Clisthène, pères de la démocratie à Athènes
et engage des réformes fondamentales. Il supprime l'esclavage pour dettes et revoit le système des classes. Désormais, le sang seul ne compte plus et le système est basé sur les richesses de chacun. Il met également en place un tribunal populaire ouvert à tous.
Un stratège (du grec ancien Στρατηγός / dorien : στραταγός, stratagos, qui signifie littéralement « chef d'armée ») est un membre du pouvoir exécutif d'une cité grecque, qu'il soit élu ou coopté. Il est utilisé en grec pour désigner un militaire général.