L'infirmier est un maillon essentiel du parcours de prélèvement du donneur : Après l'entretien médical, l'infirmier réalise le prélèvement de sang en lui-même ; L'infirmier surveille le donneur de sang tout au long du don.
Les quatre étapes que les professionnels doivent suivre méthodiquement sont : – la demande d'examens d'immuno-hématologie ; – la demande de produits sanguins labiles ; – la réception des produits sanguins labiles ; – l'acte transfusionnel (le contrôle ultime de concor- dance, le contrôle ultime de compatibilité, la ...
En somme, les hôpitaux perçoivent leur responsabilité en matière de transfusion sanguine : leurs mandats et codes de déontologie en font mention.
Pendant la transfusion, l'infirmière surveille votre température, votre pression artérielle et votre fréquence cardiaque. Elle observe aussi l'apparition d'une éruption cutanée ou de tout signe de réaction allergique. La transfusion dure habituellement de 2 à 4 heures selon la quantité de sang nécessaire.
La durée moyenne de transfusion des globules rouges varie entre deux heures et quatre heures. La durée moyenne de transfusion des plaquettes varie entre 30 minutes et deux heures. La durée moyenne d'une transfusion de plasma varie entre une et deux heures.
De façon générale, les réactions transfusionnelles non immunes n'entraînent que des manifestations cliniques mineures, dont l'hémoglobinurie, l'hyperkaliémie, l'hypocalcémie, l'hypothermie et la surcharge ferrique. Toutefois, l'embolie gazeuse et la surcharge circulatoire peuvent également mettre la vie en danger.
Ces réactions sont habituellement discrètes, avec urticaire, œdème, parfois étourdissements et céphalées, survenant pendant ou immédiatement après la transfusion. De la fièvre y est souvent associée. Une dyspnée, un wheezing, une perte d'urines sont moins fréquents, témoignant d'un spasme généralisé des muscles lisses.
Actuellement, le risque viral a fortement reculé et les réactions fébriles non hémolytiques et les allergies représentent aujourd'hui les principales complications de la transfusion. Le risque immunologique apparaît maintenant nettement supérieur au risque infectieux.
La transfusion sanguine consiste en l'administration par voie intra veineuse d'un produit sanguin labile (PSL). On distingue la transfusion homologue et la transfusion autologue. La transfusion autologue programmée consiste à prélever du sang chez le patient afin de le lui transfuser par la suite.
L'utilisation de la SAFETY-CARD AB est un test de sécurité obligatoire pour toute transfusion de globules rouges.
La recherche d'agglutinines irrégulières (RAI) est un examen biologique très fréquent, réalisé principalement dans 3 contextes différents : Le bilan préopératoire, le suivi post-transfusionnel et la grossesse. Le but de cet examen est de détecter des anticorps du patient dirigés contre des groupes sanguins étrangers.
Chaque unité renferme habituellement 340 x 109 plaquettes et un nombre moyen de leucocytes résiduels de 5 x 108. Elles peuvent également contenir une quantité infime de globules rouges. Leur durée de conservation est de sept jours à compter du prélèvement.
L'apport de calcium au cours de la transfusion massive n'est donc plus nécessaire dans la grande majorité des cas. Trouble de l'équilibre acide-base : Le sang conservé sur citrate est riche en acide. Ainsi, la transfusion massive peut aggraver une acidose métabolique préexistante.
Après un épisode transfusionnel et à distance de celui-ci (3 semaines à 3 mois), il est nécessaire de pratiquer un contrôle sanguin (RAI) pour rechercher la présence éventuelle d'anticorps irréguliers consécutifs aux transfusions précédentes.
Bien qu'il ait été démontré que la transfusion diminue la fatigue, celle-ci n'est pas complètement éliminée chez tous les patients. La raison pour laquelle la fatigue ne disparaît pas totalement malgré la restauration du taux de globules rouges n'est pas expliquée à ce jour.
La dose habituelle de globules rouges à transfuser est de 10 à 20 ml par kilogramme de poids corporel, selon le produit utilisé et le volume que peut tolérer le nourrisson. En règle générale, une dose de 15 ml/kg permet d'augmenter de 20 g/l le taux d'hémoglobine du nourrisson.
Avant de réaliser la transfusion, posez une voie d'abord qui sera exclusivement réservée à la transfusion. Prenez les constantes pour comparer la tension avant, pendant et après la transfusion.
Une transfusion sanguine est proposée en cas d'anémie, c'est-à-dire un manque de globules rouges. Beaucoup de situations peuvent entraîner une anémie : hémorragies aigües, saignements de faible quantité mais réguliers, leucémies, certains traitements lourds (chimiothérapies), alimentation ne contenant pas assez de fer…
La transfusion est programmée et effectuée en hospitalisation ambulatoire. L'acte n'est pas réalisé en urgence, le patient est transfusé dès son arrivée dans le service, sans attente, les PSL étant disponibles au dépôt de sang relais de l'établissement.
Plus précisément, il a été suggéré que le fait de retenir l'alimentation au moment de la transfusion pourrait réduire le risque d'ECN subséquente. Il est important de déterminer si le fait de ne pas donner d'aliments pendant la transfusion réduit le risque d'ECN ultérieure et de mortalité associée.
La quantité à transfuser est mesurée par la formule suivante : (Hb théorique - Hb du malade) * Poids * 3 avec un rythme de 1 à 2 gouttes/ Kg/ Minute.