Les accords de Minsk II, du 12 février 2015 , sont signés selon le format Normandie : François Hollande, Angela Merkel, Petro Porochenko, Vladimir Poutine, et des représentants des republique populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk (sécessionistes de l'Ukraine) et mettent en place un nouveau cessez-le-feu.
Le protocole de Minsk, puis les accords de Minsk, ont été adoptés par la Russie et l'Ukraine pour mettre fin à la guerre dans le Donbass qui a tué plus de 14 000 personnes depuis 2014.
Conséquences. Les présidents des trois principales républiques de l'Union soviétique (Russie, Biélorussie et Ukraine), réunis près de Minsk, font à cette occasion le constat que le temps de cette union est terminé et donnent naissance à la Communauté des États indépendants (CEI).
Le Protocole de Minsk était un accord de cessation des hostilités dans le Donbass, en Ukraine orientale. Dans ses détails, le Protocole de Minsk ressemblait beaucoup au « plan de paix en 15 points » que le président ukrainien Porochenko avait proposé le 20 juin 2014.
Vladimir Poutine, le président russe, s'est justifié en expliquant que son armée devait défendre deux régions dans l'est de l'Ukraine, les républiques de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass. Il calomnie le gouvernement ukrainien en l'accusant d'y commettre un “génocide”. Ces régions sont favorables à la Russie.
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.
La réponse la plus évidente est le retour de la grande Russie. Le maître du Kremlin veut rétablir une zone de protection autour de son pays et cela passe par une zone d'influence sur les pays de l'ex-URSS dont l'Ukraine faisait partie mais qui a pris son indépendance en 1991 (90 % des Ukrainiens ont voté en ce sens).
La dépendance de Minsk en hydrocarbures et en termes de débouchés commerciaux permet à Moscou de préserver son influence dans cette république slave.
La principauté de Polotsk, qui émerge au IX e siècle, se pose rapidement comme l'État majeur de la région. Il s'étend d'abord autour de la ville de Polotsk, au nord du pays, et prend ensuite peu à peu, lorsqu'il soumet les autres principautés, la forme approximative de la Biélorussie.
Qui choisit quel terme ? En France, on utilise souvent le nom Biélorussie. C'est le terme recommandé par l'Académie française, pour laquelle cette forme est celle qui francise le nom « Belarus ». De la même façon, la diplomatie française et notamment le ministère des Affaires étrangères français parlent de Biélorussie.
En 1988, Gorbatchev commençait à perdre le contrôle de deux régions de l'Union soviétique, alors que les républiques baltes tendaient à l'indépendance et que le Caucase était plongé dans la violence et la guerre civile.
La guerre d'Ukraine a surtout révélé l'importance de la volonté d'un peuple à se mobiliser pour défendre son indépendance et son territoire, au prix des plus grands sacrifices.
Des traités sur le nucléaire sont signés entre les deux grandes puissances, la course à l'armement ralentit. Le traité SALT 1 en 1972 est le premier traité signé sur la limitation des ogives nucléaires entre les États-Unis et l'URSS, qui signent également des accords commerciaux.
Après des mois d'affrontements internes sur fond de tensions diplomatiques, l'Ukraine a été envahie par la Russie le 24 février 2022. Une agression militaire unilatérale décidée par Vladimir Poutine et condamnée par l'assemblée générale des Nations unies.
La « crise de Crimée » est une crise diplomatique internationale consécutive à l'occupation de la péninsule de Crimée par des troupes « pro-russes » non identifiées, puis à des mouvements des troupes de l'Armée de terre russe près de la frontière ukrainienne, à partir du 28 février 2014 .
Le nom de Russes blancs est par la suite donné, de manière générique, à l'ensemble de l'« émigration blanche », soit la population des russes monarchistes exilés à la suite de la révolution, indépendamment du fait qu'ils aient ou non participé activement aux armées blanches ou à la guerre civile russe.
La Biélorussie est par conséquent isolée au niveau international, notamment en Occident, où Loukachenko est souvent dépeint comme le « dernier dictateur d'Europe » et interdit de séjour par l'Union européenne et les États-Unis.
La Petite Russie, ou Petite Rus' (en ukrainien : Mala Rus' ; en russe : Malaya Rus' ou Malorossiya), est un nom historique de la majorité de l'actuelle Ukraine.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) .
Au sein de cette dernière, la Biélorussie fut l'une des républiques soviétiques. Elle devint indépendante lors de la dislocation de l'URSS, en décembre 1991 . En 1994, Alexandre Loukachenko est élu premier président de la République, poste qu'il occupe encore en 2022.
L'OTAN s'est attachée à établir un partenariat avec le Bélarus à partir du moment où le pays est devenu membre du Conseil de coopération nord-atlantique, en 1992, s'employant à mettre en place un dialogue et une coopération pratique dans des domaines d'intérêt commun.
La raison avancée par Poutine des opérations en Ukraine est le rejet par la Russie d'une adhésion de ce pays à l'OTAN. Vladimir Poutine a plusieurs fois accusé l'organisation de chercher à encercler la Russie.
Au début de 1992, l'Ukraine réaffirme sa pleine souveraineté sur la Crimée. Pour les populations d'origine russe ou russophones, ou même russophiles, la Crimée, simple cadeau de Khrouchtchev à l'Ukraine soviétique, ne saurait devenir un simple oblast de l'Ukraine.
Le président russe développe une rhétorique violente contre le pouvoir à Kiev, lié aux "néonazis" et auteur d'un "génocide depuis huit ans", mais aussi contre l'OTAN et les États-Unis, "l'empire du mensonge".
Pour Vladimir Poutine, voir l'Otan aux portes de la Russie, c'est une menace jugée inacceptable. Il se persuade que les occidentaux cherchent à encercler la Russie. Et l'adhésion de l'Ukraine à cette alliance est, pour lui, une ligne rouge à ne pas franchir.