rhumatologue (manifestations articulaires) dermatologue (atteinte de la peau comme dans la dermatomyosite ou le lupus) spécialiste de médecine interne (maladies auto-immunes dites « systémiques » comme les myosites ou la sclérodermie)
Sclérose en plaques : l'espoir des biomarqueurs et de traitements radicalement nouveaux. Maladie auto-immune et neurodégénérative, la sclérose en plaques touche 2,5 millions de personnes dans le monde, dont 80 000 en France, et trois fois plus de femmes que d'hommes.
Historiquement, les médicaments immunosuppresseurs (corticoïdes, cyclophosphamide, méthotrexate, azathioprine, ciclosporine…) sont utilisés pour traiter les maladies auto-immunes car ils agissent sur des effecteurs centraux du système immunitaire et permettent de limiter son activité de façon globale.
C'est à partir d'une analyse de sang que l'on peut identifier une maladie auto-immune : vitesse de sédimentation, présence d'anticorps antinucléaires, anémie, etc.
Le Service de Médecine Interne 2 de l'Institut E3M de l'Hôpital Universitaire de la Pitié Salpêtrière est spécialisé dans le diagnostic, le traitement et la prévention des complications des maladies auto-immunes, vasculaires et inflammatoires systémiques.
Une maladie auto-immune est caractérisée par un dysfonctionnement du système immunitaire de l'organisme, entraînant l'attaque par l'organisme de ses propres tissus. On ne sait pas ce qui déclenche les maladies auto-immunes.
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune liée à des dérèglements dans le fonctionnement du système immunitaire des patients, qui va s'attaquer à des cellules saines de leur organisme, principalement au niveau des articulations, mais pas uniquement.
Les symptômes des maladies auto-immunes sont très variés et peuvent comporter de la fatigue, de la fièvre, une altération de l'état général, une perte de cheveux, des éruptions sur la peau du visage et de corps, des douleurs des articulations et des arthrites, une péricardite ou une pleurésie, des douleurs ou faiblesse ...
La fibromyalgie n'est pas une maladie auto-immune, mais les personnes qui en sont atteintes présentent également fréquemment des maladies inflammatoires ou auto-immunes chroniques.
Symptômes des déficits immunitaires. Les personnes atteintes d'un déficit immunitaire ont tendance à contracter des infections à répétition. Généralement, les infections respiratoires (telles que les infections des sinus et des poumons) sont les premières à se produire et récidivent souvent.
Il y a quatre signes qui peuvent indiquer une inflammation aiguë : rougeur - chaleur - gonflement - douleur. Il peut également y avoir une difficulté à bouger la zone touchée.
Des facteurs psychologiques sont parfois retrouvés. Dans 20 à 30 % des cas, on constate que la maladie auto immune s'est déclenchée après un événement marquant, « stressant » tel qu'un traumatisme physique ou psychique (deuil, séparation, accouchement, intervention chirurgicale, etc.).
personne qui prend des immunosuppresseurs; personne qui présente une immunodéficience; personne vivant avec le VIH; personne qui présente une anémie.
Tout simplement parce que le patrimoine génétique nécessaire au développement d'une maladie auto-immune est également partagé par d'autres maladies de ce genre. Il rend donc plus susceptible d'en avoir une autre.
Un HLA B27 positif indique que l'individu est à risque plus élevé de développer une maladie auto-immune. En présence des symptômes appropriés, un HLA B27 positif permet de supporter un diagnostic de spondylite ankylosante, d'arthrite réactive ou autre.
La survenue d'un lymphome B est complication la plus sévère des principales maladies auto-immunes systémiques, polyarthrite rhumatoide, lupus et syndrome de Sjögren primitif (SSp) avec un risque relatif de respectivement 2, 3 et 15 à 20.
Voici d'autres exemples de maladies rhumatismales qui pourraient avoir un test d'ANA positif : Polyarthrite rhumatoïde. Syndrome de Sjögren. Sclérose systémique (sclérodermie)
"Je suis si fatiguée, mon corps est douloureux, j'ai mal tout le temps…" Vous souffrez peut-être de fibromyalgie. Une maladie encore méconnue et mal prise en charge, qui se manifeste par une fatigue intense et des douleurs chroniques et diffuses.
L'alimentation influence l'inflammation et la douleur associées à l'arthrose. Aliments pro-inflammatoires à éviter. Eviter la consommation de sucre, d'huiles riches en oméga 6, de viande rouge et charcuteries, d'alcool, ainsi que d'aliments frits.
La douleur chronique est le symptôme principal de la fibromyalgie. Les autres symptômes (fatigue, perturbation du sommeil, etc.) diffèrent d'un patient à l'autre et évoluent au fil du temps. Le diagnostic repose sur une évaluation et un examen clinique.
Dans de rares cas, la polyarthrite rhumatoïde peut guérir spontanément. Le traitement soulage les symptômes dans 3 cas sur 4. Cependant, au moins 10 % des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde finissent par être lourdement handicapées en dépit d'un traitement complet.
Le syndrome de Guillain-Barré est une affection rare dont on ne connaît pas pleinement la cause, mais dans la plupart des cas, la maladie se déclenche à la suite d'une infection bactérienne ou virale qui va conduire le système immunitaire du patient à s'attaquer à son propre organisme.
Les effets indésirables les plus fréquemment observés avec les AINS sont digestifs (maux d'estomac, troubles de la digestion, acidités, nausées, etc.), cutanés (démangeaisons, urticaire, etc.) ou, chez les personnes fragilisées, vasculaires (oedème, thrombose, etc.)
Les maladies infectieuses sont dues à une infection, l'entrée dans l'organisme d'un agent infectieux : une bactérie (maladie bactérienne), un virus (maladie virale), un prion, un parasite (maladie parasitaire).