Cette souveraineté de la nation, les sans-culottes la défendent contre tous ceux qui la menacent. Il s'agit des ennemis de l'intérieur, partisans d'un régime royaliste, mais aussi ceux de l'extérieur, c'est-à-dire les monarchies européennes en guerre contre la France révolutionnaire.
Robespierre : « Celui qui a des culottes dorées est l'ennemi de tous les sans-culottes. » | L'Histoire en citations.
Nombreux furent les « ennemis du peuple » ayant reçu cette appellation non pas à cause d'actes hostiles contre les travailleurs et les paysans mais simplement en raison de leur origine sociale ou de leur profession avant la révolution : ce fut le cas du clergé, d'anciens policiers et des commerçants.
Les « Sans-culottes » veulent la liberté, luttent contre la vie chère et contre les prêtres qui n'acceptent pas la Révolution. Ils veulent que l'argent des plus riches soit redistribué aux plus pauvres. Ils sont prêts à s'engager dans l'armée et à faire la guerre contre d'autres pays pour défendre leurs idées.
Sont désignés suspects ceux « qui, soit par leur conduite, soit par leurs relations, soit par leurs propos ou leurs écrits, se sont montrés partisans de la tyrannie ou du fédéralisme et ennemis de la liberté, ceux qui ne pourront pas justifier, de la manière prescrite par le décret du 21 mars dernier, de leurs moyens d ...
La Gironde est, au début de la Révolution française, un groupe politique issu du parti patriote, dont les membres sont appelés « girondins », particulièrement connu en raison du conflit mortel qui l'a opposé au groupe des montagnards dans les premiers mois de la république (septembre 1792-juin 1793).
Si à la suite des demandes des sections parisiennes, son rapporteur Barère de Vieuzac déclare bien devant la Convention le 5 septembre 1793 : « Plaçons la Terreur à l'ordre du jour.
Fin des sans-culottes
A la longue, Robespierre fut arrêté et guillotiné, et la Terreur s'arrêta. Ce qu'ils avaient institué commença à les détruire, et c'est grâce à eux que la Garde nationale put vaincre les Sans-culottes dans des luttes de volonté et de force.
Le costume distinctif du sans-culotte typique était le pantalon (pantalon long) à la place de la culotte (culotte en soie) porté par les classes supérieures, ainsi que la carmagnole (veste courte) et le bonnet rouge de la liberté.
Les sans-culottes (... ) ont fait campagne pour une constitution plus démocratique, un contrôle des prix, des lois sévères contre les ennemis politiques et une législation économique pour aider les nécessiteux . Ils exprimèrent leurs revendications par des pétitions des sections présentées aux assemblées (législative et conventionnelle) par les délégués.
Danton face à Robespierre, une rivalité à en perdre la tête : quels destins ! quelles vies parallèles ! Les deux hommes sont issus de la petite bourgeoisie de province, l'un est né en 1758, l'autre en 1759, mais avec seulement six mois d'écart.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Avec Robespierre, au début de 1794, la Terreur, étendue à toute la France par les représentants en mission, s'accompagne de strictes mesures de contrôle économique et d'une déchristianisation générale. Les biens séquestrés des suspects doient être distribués aux indigents (décrets de ventôse, février-mars 1794).
Le 20 juin, les Sans-Culottes parisiens ont attaqué le Palais des Tuileries afin d'obtenir un changement de la politique du roi. Malgré la menace Louis XVI n'a pas cédé.
Il appelle les gardes nationaux des faubourgs Saint-Marceau et Saint-Antoine, les « sans-culottes », appuyés par les fédérés marseillais et bretons cantonnés dans la capitale, à marcher sur les Tuileries pour renverser Louis XVI, accusé d'avoir laissé les armées autrichienne et prussienne entrer en France dans l'espoir ...
Celui qui avait osé défier le Comité de Salut Public en exigeant la fin de la Terreur sera condamné à mort à la suite d'un simulacre de procès et exécuté le 5 avril 1794.
« NOUS SOMMES LESsans-culottes… pauvres et vertueux, nous avons formé une société d'artisans et de paysans . nous savons qui sont nos amis : ceux qui nous ont libérés du clergé et de la noblesse, de la féodalité, de la dîme, de la royauté et de toutes les plaies qui la suivent.
Sans-Culottes - Points clés à retenir
Le groupe a progressivement augmenté en nombre et sa popularité a augmenté au cours de la période révolutionnaire . Quant aux principes politiques fondamentaux, ils s’appuient fermement sur l’égalité sociale et économique et la démocratie populaire.
Les Jacobins s'appellent « Sans Culottes » parce qu'ils voulaient se distinguer de l'aristocratie. Les sans-culottes étaient la classe ouvrière de Paris et d'autres villes qui ont participé au grand mouvement de la Révolution française .
The name sans-culottes refers to their clothing, and through that to their lower-class status: culottes were the fashionable silk knee-breeches of the eighteenth-century nobility and bourgeoisie. The working class sans-culottes wore pantaloons, or long trousers instead.
Le club des Jacobins était un club politique qui se réunissait à Paris dans un ancien couvent des Jacobins. À son apogée, elle comptait 1/2 million de membres dans toute la France. Les membres célèbres étaient Robespierre, La Fayette et Mirabeau. Les sans-culottes étaient des gens ordinaires issus des classes populaires et des partisans radicaux de la révolution.
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.
Pendant le règne de la terreur, au moins 300 000 suspects ont été arrêtés ; 17 000 personnes furent officiellement exécutées et peut-être 10 000 moururent en prison ou sans procès .
Robespierre aurait alors prononcé la fameuse phrase : « La République est morte ; les brigands triomphent. » Au terme d'une nuit de violences, Robespierre est finalement renversé. Le régime de la Terreur s'achève enfin, après que soixante-quinze membres de la Commune ont été guillotinés.
Nombreux furent les « ennemis du peuple » ayant reçu cette appellation non pas à cause d'actes hostiles contre les travailleurs et les paysans mais simplement en raison de leur origine sociale ou de leur profession avant la révolution : ce fut le cas du clergé, d'anciens policiers et des commerçants.