En Europe, il s'agit principalement d'insectes tels que les abeilles (y compris les bourdons, les abeilles mellifères et les diverses espèces d'abeilles solitaires), les guêpes, les syrphes, les papillons, les mites, les coléoptères et d'autres espèces de mouches.
Parmi les milliers d'autres pollinisateurs, on compte principalement les hyménoptères (abeilles, fourmis, guêpes, etc.), les diptères (mouches, moustiques, moucherons, etc.), les coléoptères (cétoines, hannetons, etc.) ou encore les lépidoptères (papillons).
Parmi les pollinisateurs, les plus efficaces sont sans conteste les insectes. Les insectes pollinisateurs appartiennent dans leur majorité à quatre familles : les hyménoptères (abeilles, bourdons, guêpes et fourmis), les lépidoptères (papillons), les diptères (mouches) et les coléoptères.
1. L'abeille. C'est le premier insecte pollinisateur des jardins. Qu'il s'agisse de l'abeille domestique (Apis mellifera) qui produit le miel ou des abeilles sauvages comme l'abeille charpentière, ces hyménoptères raffolent des plantes à fleurs comme le mimosa, le laurier, le romarin ou la bruyère.
Dans les champs, les vergers et les jardins, les différents insectes pollinisateurs se complètent entre eux. Abeilles domestiques, mais aussi abeilles sauvages, dont il existe 20 000 espèces dans le monde, et qui sont d'excellentes pollinisatrices. Il est urgent de protéger ces butineurs.
Les guêpes ont un rôle de pollinisateur
Ce sont généralement les mâles qui se chargent de la récolte du nectar sur les fleurs. Si on ne les classe pas naturellement parmi les insectes pollinisateurs, il faut tout de même savoir qu'elles jouent un rôle important dans ce processus naturel.
Nous connaissons les insectes les plus répandus issus de l'ordre des hyménoptères, parmi lesquels figurent l'abeille domestique, productrice de miel, les bourdons, les guêpes, ainsi que les fourmis - bien que ces dernières ne soient pas impliquées dans le processus de pollinisation.
Les syrphes sont d’importants pollinisateurs des plantes à fleurs dans le monde entier. Les syrphes sont souvent considérés comme les deuxièmes pollinisateurs les plus importants après les abeilles sauvages.
Il arrive même que des araignées, en chassant les pollinisateurs sur les fleurs, pollinisent à leur tour. Cette action de pollinisation est totalement liée à la reproduction d'une grande partie des plantes à fleurs.
En effet l'abeille Mélipone, insecte pollinisateur de la vanille dans son pays d'origine, n'a pas été importé dans les pays où la culture de la vanille s'est répandue, la fécondation ne peut donc se faire naturellement et doit faire appel à la dextérité de l'homme.
Comme toutes les guêpes, c'est un régulateur d'espèces d'insectes, mais aussi un pollinisateur. Il lui arrive d'être charognard, et il sert de nourriture à d'autres espèces (d'oiseaux par exemple).
Les graines et les fruits résultant de la fécondation assurent l'alimentation de nombreux animaux, y compris les humains. Or ces insectes pollinisateurs sont victimes de la réduction de leur habitat, du changement climatique, de la pollution.
Les guêpes sont des prédateurs. Elles chassent d'autres petits insectes qui vont servir à alimenter leurs larves. Elles ont donc un rôle de régulation des populations d'insectes même si l'homme les considère comme « nuisibles ». Les oiseaux se nourrissent de guêpes.
Même s'ils ne font pas de miel à partir du pollen qu'ils récoltent, les bourdons sont donc d'excellents pollinisateurs. Ils représentent un complément important aux abeilles, puisque leur très longue langue leur permet de butiner des fleurs inaccessibles pour les abeilles.
Ils sont attirés par des plantes aux couleurs vives ou ayant des parfums particuliers. En bonus, les pollinisateurs reçoivent du nectar dont ils se nourrissent et du pollen qui s'accroche à eux. Lorsqu'ils se déplacent, ils déposent à chaque fois un peu de pollen qui va féconder ces autres plantes visitées.
Malgré tous leurs yeux, les araignées n'ont pas une très bonne vision. Elles détectent les changements de luminosité, mais voient plutôt flou. Elles se fient d'ailleurs bien plus aux soies recouvrant leur corps pour percevoir leur environnement qu'à leur champ visuel.
L'abeille européenne (apis mellifera) est un insecte très sensible au parfum que dégagent les des fleurs et c'est ce qui lui permet d'ailleurs de repérer plus facilement l'emplacement des plantes à butiner. L'abeille est connue pour être le meilleur pollinisateur et pour cause.
Une espèce végétale est ornithophile quand la pollinisation est assurée par des oiseaux. Les plantes utilisent les oiseaux comme vecteur du pollen pour leur fécondation. La pollinisation ornithophile se dit des plantes utilisant les oiseaux comme vecteur du pollen pour leur fécondation.
Rencontrez les pollinisateurs
Les chauves-souris sont attirées par les fleurs d'un blanc terne, vert ou violet qui dégagent de fortes odeurs de moisi la nuit. Les abeilles sont attirées par les fleurs blanches, jaunes ou bleues brillantes et les fleurs aux motifs ultraviolets contrastés qui dégagent des odeurs fraîches, douces ou agréables.
Ces études ont montré que les fleurs de Lilium sont majoritairement pollinisées par les lépidoptères diurnes et nocturnes , et moins fréquemment par les colibris et les bourdons. Cependant, la manière dont les caractéristiques florales des lys sont adaptées à divers pollinisateurs, notamment les lépidoptères diurnes et nocturnes, reste incertaine.
Chaque printemps et été, je surveille les espèces dont les fleurs changent régulièrement de couleur, généralement du jaune au rouge.
Plusieurs espèces d'insectes adultes sont aphages ; ils ne mangent pas. Les éphémères du genre Ephemera et certaines mouches aux pièces buccales réduites et non fonctionnelles au stade adulte sont des exemples d'insectes aphages. Leur seul but dans la vie est de procréer.
La fleur du vanillier est en elle-même auto-fertile, mais elle est incapable d'auto-pollinisation. Le pollen des fleurs de vanille est également largement inaccessible à la plupart des insectes pollinisateurs.
Le figuier se reproduit grâce à un insecte
On parle alors de "parthénocarpie" : il n'y a pas besoin de pollinisation, c'est-à-dire de transport du pollen d'une fleur mâle vers une fleur femelle. comme cette publicité ! Pour les autres variétés, un autre acteur entre obligatoirement en jeu.