Les premiers Bretons d'ArmoriqueModifier Les Bretons étaient un peuple celte qui habitait en Grande-Bretagne actuelle. Eux aussi avaient été envahis par les Romains mais, à l'inverse des Gaulois, ils avaient gardé leur langue. À partir du Ve siècle, leurs terres sont envahies par les Saxons.
Durant les siècles qui précèdent notre ère, elle est habitée par des peuples gaulois comme les Vénètes ou les Namnètes, avant que ces territoires ne soient conquis par Jules César en 57 av.
En effet, tour à tour, Troyens, Romains, Gaulois et Celtes, Phéniciens, ont été désignés comme les lointains ancêtres des Bretons. Au xviiie siècle, nombre de lettrés et d'antiquaires, gagnés par une celtomanie mystificatrice, attribuèrent aux Gaulois/Celtes dolmens et menhirs et toutes les antiquités pré-romaines.
Comme les autres langues celtiques actuelles, le breton provient historiquement des îles britanniques. Il est également apparenté au gaulois, langue aujourd'hui éteinte qui se parlait au début de notre ère dans une bonne partie de l'Europe occidentale (Belgique, France, Suisse, Nord de l'Italie).
les Jutes sur les côtes sud-est ; les Scots venus d'Irlande sur les côtes nord-ouest de l'île de Bretagne ; les Scandinaves sur les côtes nord et nord-est de l'île de Bretagne ; les Normands.
Ne croyez pas que Vikings, Celtes et Bretons soient des entités différentes. Bien au contraire, ils ont une origine commune qui est d'ailleurs inscrite profondément dans le patrimoine et la géographie de la France actuelle. : Indo-Aryenne, elle-même fille d'une branche plus lointaine.
Un fort héritage celtique distingue la Bretagne des autres régions de France. Les Celtes furent les premiers habitants historiquement identifiables de la Bretagne , mais ils se mêlèrent probablement aux premiers peuples qui construisirent les grands monuments de pierre, les menhirs et les dolmens, qui existent encore.
Aux origines : Haut Moyen Âge
Entre le 4e et le 6e siècle de notre ère, des populations de l'île de Bretagne franchissent la Manche pour rejoindre l'Armorique. Ces migrants parlent le brittonique, une branche des langues celtiques. Sur le continent, les habitants parlent le gaulois, une langue celtique proche.
Moins d'un an après, le roi Louis XII oblige la duchesse Anne de Bretagne à l'épouser. Ils ont une fille, Claude, contrainte à son tour de se marier avec François Ier. De cette union naît un garçon, tant espéré par le Royaume de France. En 1532, la Bretagne est définitivement rattachée à la France.
Au sein des langues brittoniques, le breton et le cornique sont plus proches entre eux que chacun ne l'est du gallois.
Sont-ils liés d'une manière ou d'une autre entre eux ou avec les anciens Gaulois (Celtes) ? Les Bretons et les Basques sont deux groupes ethniques distincts avec leurs propres langues, cultures et histoires. Bien qu'ils ne soient pas étroitement liés les uns aux autres , tous deux ont des liens culturels et linguistiques avec les anciens Celtes.
L'étymologie du radical Prittan- (Brittan-) est obscure ; cependant, elle est probablement celtique. C'était peut-être celle utilisée par les Gaulois pour désigner les habitants des îles. C'est aussi la source du mot gallois Prydain (en moyen gallois Prydein) qui désigne la Bretagne (l'île de Bretagne).
La mentalité : les Bretons sont authentiques et accueillants
Modestes, discrets, pudiques, fidèles, honnêtes, légalistes… La réputation des Bretons leur colle à la peau. Elle dessine une façon de faire société qui semble rassurante, aux yeux des habitants mais également des néo-arrivants.
Des premiers hommes à la conquête romaine
La présence de l'homme est attestée sur le territoire de la Bretagne actuelle aux alentours de – 600 000 ans et la région conserve des traces de domestication du feu parmi les plus anciennes du monde (vers – 465 000 ans).
Durant l'Antiquité, la Bretagne, qui à l'époque s'appelle l'Armorique, va être envahie par les Gaulois. 5 peuples s'installent alors en Armorique : Les Vénètes, dans le Sud.
Britanni : Bretons (Jules César) d'où nom du pays Britannia pour désigner la Bretagne. En latin médiéval, on distinguait la Britannia Minor (Petite Bretagne) de la Britannia Major (Grande-Bretagne).
C'est « l'édit d'union de Nantes », promulgué par François Ier le 13 août 1532. comme cette publicité ! Le lendemain, le dauphin de France, âgé de 14 ans, est couronné duc de Bretagne sous le nom de François III dans la cathédrale de Rennes.
La devise de la Bretagne serait ainsi née : “Kentoc'h mervel eget bezan saotret” (”Plutôt la mort que la souillure”).
Quelles en sont les raisons ? Selon une étude, les Bretons sont très attachés à leur région. Ils remportent même la palme de la fierté. Près d'un habitant sur trois se considère Breton avant d'être Français.
Les Bretons sont pleinement français, et riches de leur riche culture et de tout ce qu'ils ont apporté à la France, grands marins et soldats de la Résistance entre autres. Ils sont un exemple, comme les Basques, de comment concilier langue régionale et destin national.
La signification de ce drapeau breton
Les quatre bandes blanches représentent la Basse Bretagne ou Bretagne Bretonnante (Breizh) pour les comtés de Léon, Trégor, Cournouaille et le pays Vannetais. Ces neuf bandes symbolisent les neuf provinces historiques de la Bretagne à savoir : Le pays Rennais (Bro-Roazhon)
Avant l'arrivée des Celtes, les tribus autochtones, appelées « peuples mégalithes », étaient installées sur le territoire que, plus tard, Jules César nommera « la Gaule ». Les tribus mégalithes vivent de la cueillette et de la chasse et sont en grande partie nomades.
Les Celtes sont originaires des steppes d'Europe centrale , mais ont commencé à migrer vers l'ouest vers l'Atlantique. Le peuple historique « Gaulois » de France est en réalité des Celtes qui ont émigré et sont restés en France.
Les Celtes parlaient des langues indo-européennes dont les descendants parlent aujourd'hui le breton, le gallois, l'écossais et l'irlandais.
Le breton est devenu une langue gravement menacée en raison de décennies de répression de la part du système éducatif français. Aujourd’hui, on estime qu’il y a 500 000 locuteurs, mais ce nombre élevé est trompeur dans la mesure où la plupart des locuteurs natifs ont plus de 60 ans.