Les populations mandé, venues de la haute vallée du Niger; les Marka qui se sont insérés dans le pays Bwa, les
Les Ouédraogo sont les ancêtres du peuple Mossi, le plus grand groupe ethnique du Burkina Faso.
Peuple. Les Mossis sont majoritaires (53% de la population), puis viennent les Peuls (7,8%), les Gourmantchés (7%), les Gourounsis (6%), les Bissas (3%), les Lobis (2,5%)… On compte, en tout, une soixantaine d'ethnies.
Les Voltaïque représentent 70% de la population et sont composés des Mossi, des Gourounsi, des Gourmantché, des Bobo et des Lobi. Les Mandé représentent 28% de la population et sont composés des Samo, des Marka, des Bousansai, des Sénoufo et des Dioula.
Les mossis (ou moose au pluriel et moaga au singulier) sont un peuple d'Afrique de l'Ouest établi au centre du Burkina Faso et nord du Ghana, du Togo, du Bénin. Au Burkina Faso dans les villages des bassins des rivières Nazinon et Nakambé.
Les Nyonyonsés se soumirent, et la localité fut alors baptisée « Wogdgo » : « Venez m'honorer ». C'est cette appellation qui aurait évolué pour donner Woghodogo, puis Ouagadougou dans sa version occidentalisée. La ville devint capitale de l'Empire mossi en 1441 sous le règne de Naba Niandéfo.
Héritage. Ouédraogo est considéré comme l'ancêtre et le fondateur du peuple des Mossis, qui forment l'ethnie la plus importante du Burkina Faso.
Les Bobo sont une population d'Afrique de l'Ouest vivant principalement au nord-ouest du Burkina Faso, également de l'autre côté de la frontière au Mali. Le nom de la ville de Bobo-Dioulasso – baptisée ainsi en 1904 –, signifie « la maison des Bobo-Dioula.
Leur origine est connue au travers de récits mythiques, leur migration serait partie de l'actuel nord Ghana, traversant la région de Wa et la Volta, il y a de cela quelques siècles.
Les Gourounsi sont une ethnie présente au Burkina Faso et au Ghana. La tradition orale des Gourounsi dit qu'ils sont originaires de la région du lac Tchad. De plus, les recherches historiques ont confirmé leur existence au Burkina Faso depuis le XIIe siècle.
Le mooré est la langue la plus répandue. Parlée par 53 % de la population du Burkina, c'est surtout la langue des Mossis et des Gourounsis. Le mooré (ou mossi) est aussi parlé dans les pays voisins tels que le Ghana, la Côte d'Ivoire et le Mali; on peut estimer le nombre de locuteurs du mooré à cinq millions.
“Mam pa nong a sẽn sagl maam to-to wã ye.”
À partir du XI e ou du XII e siècle, les premiers royaumes mossis se sont constitués : le Gourma, le Mamprousi, le Dagomba, le Yatenga, le royaume de Boussouma et le royaume de Ouagadougou. Ce dernier devint rapidement le plus influent.
Les Mossi ont été à l'origine de plusieurs royaumes importants. Les royaumes Gourmantché, du Yatenga et de Ouagadougou sont ceux qui ont eu le plus grand rôle historique. Le royaume de Ouagadougou, situé dans l'actuel Burkina Faso, semble avoir été fondé vers 1220 par Oubri.
Oubri était le petit-fils de Ouedraogo, fondateur du royaume Mossi au XII e siècle, lui-même fils de la légendaire Yennenga et du chasseur Rialé. Oubri, premier Moro Naba, a fondé la ville de Ouagadougou.
Fada N'Gourma aurait ensuite été fondé sous le règne de Yendabri, 14è empereur des Gourmantchés qui régna de 1709 à 1736. Ses fondateurs, les Natambas seraient venus de Ojabwa dans la Kompienga à la recherche du chef de Bugi (près de Fada).
Les Koulangos constituent un peuple du nord-est de la Côte d'Ivoire, autour des villes de Bouna et de Bondoukou et notamment dans le Parc national de la Comoé.
Honoré Hien Sansan, premier édile de la ville de Gaoua.
Sur le plan culturel, les Lobi se rattachent aux petits groupes touna et dian, leurs voisins occidentaux, et aux Birifor, aux Dagari et aux Wilé, leurs voisins orientaux, que l'administration coloniale française et anglaise ainsi que les premiers ethnographes ont souvent assimilés aux Lobi.
La tradition orale rapporte plusieurs versions. Selon une des versions, la cité de Bobo-Dioulasso est née entre le Xe et le XVe siècle. Elle s'est forgée autour d'un petit village appelé Kibidoué (ndlr : kibi signifie arbre en Bobo). Elle fut fondée par des agriculteurs Bobo venus du Mandé, l'actuel Mali vers 1050.
Les Koné de Kong sont des parents de ceux de Sybola ; les premiers venus du sud ont livré des guerriers aux empereurs du Wagadou. Si les Koné de Kong sont restés au Kénédougou, ceux de Sybola se sont installés dans la zone de Boidiè après la fin du Wagadou.
Ce sont les Mandè-Dyoula de Bobo-Dioulasso et de Kong qui les appellent Dorhošié ou Dokhosié ce qui veut dire simplement : les gens (sié) du Doro ou du Dokho. — Les Dokhos furent découverts par Binger lors de son voyage du Niger au golfe de Guinée, lorsqu'il alla de Kong à Bobo-Dioulasso, marchant du sud au nord.
Et celle d'un roi de Ouagadougou, Naaba Baongho II (1982-), qui s'est imposé comme la personnalité « coutumière » la plus influente du pays et la plus proche du régime34.
Après plusieurs mois de vie commune, l'amour naquit entre la princesse Yennega et Rialé le chasseur d'Éléphants. Ils se marièrent et de leur union naquit Ouédraogo (Cheval mal) en l'honneur de l'Etalon qui l'avait conduit auprès du chasseur. Ouédraogo signifie donc « Étalon ».
du chef peul Ouidi Sidibé de Barani. Ouagadougou.