Parmi les personnes recensées, 78,5 % sont isolées, dont 90 % d'hommes et 10 % de femmes, 16 % en groupe de plus de cinq personnes (contre 14 % l'année précédente) et 5,5 % en couple ou en famille (contre 7 % en 2021).
Le 14 mai 2021, le journal Le monde rapportait que 80% des SDF sont des hommes isolés. 20% des sans-abri sont en couple, parfois avec des enfants.
L'âge varie de 16 ans (1 personne) à 25 ans (seulement 3 personnes âgées de 25 ans). Ces jeunes sont issus de milieux sociaux défavorisés. Les parents sont souvent inactifs ou ouvriers.
Le quart restant est installé dans d'autres secteurs : 269 sur les talus du périphérique, dans des campements et dans des parcs et jardins (+30 % comparé à 2022), 202 dans les bois de Boulogne et Vincennes (+20 %), 195 dans les stations de métro et de RER de la RATP (+18 %), 128 dans les gares de la SNCF (+18 %), 44 ...
L'inflation, qui a nettement accéléré en 2022, met en difficulté les ménages modestes en augmentant leurs coûts contraints (logement, déplacement, alimentation...), relève la Fondation.
À Paris : 83 % des SDF sont d'hommes et 17 % des femmes.
Inde. Il y avait 1 770 000 personnes sans-abri en Inde en 2011 ; l'Uttar Pradesh comptait la plus forte proportion de sans-abri du pays, suivis du Maharashtra et du Rajasthan.
Le centre d'hébergement et d'assistance aux personnes sans-abri à Nanterre (CHAPSA) La Brigade d'Assistance aux Personnes Sans-Abri (BAPSA), dispositif d'assistance de la préfecture de Police aux personnes sans-abri, vous y conduit. 18, rue Raymond-Queneau 75018 Paris.
Selon l'Insee, 86 % des sans-domicile ont vécu dans leur enfance au moins un événement douloureux lié à leur environnement familial. La moitié une maladie, le décès de leurs parents ou d'un proche ou un accident grave, contre 16 % dans l'ensemble de la population.
Le plus souvent, elles dorment dans des hôtels ou des logements payés par des associations.
Les SDF vont plus d'un centre d'hébergement à un autre, que d'un de ces centres vers un CHRS. De la même manière, ils vont plutôt d'un CHRS à un autre dispositif d'aide au logement, que d'un CHRS vers un logement HLM autonome.
On réclame le ticket de caisse où est inscrit le code d'accès aux toilettes. Autre lieu de prédilection, le PMU. Recette: faire la queue au tabac et, avant son tour, bifurquer vers les toilettes.
Les SDF ont des conditions de vie effroyables : forte chaleur l'été, températures beaucoup plus basses l'hiver, manque de nourriture, manque d'accès à l'hygiène…
Pourquoi y'a-t-il autant de SDF à Paris ? Ce n'est qu'une idée, mais je suppose les points suivants : On vise Paris pensant y trouver plus facilement un travail. On vise Paris car toutes les démarches administratives y sont possibles (pas besoin d'aller au fin fond d'une région).
Le problème des SDF est un problème d'emploi. Pauvreté et errance sont également des problèmes de structure familiale et de migration. Sur le papier, il n'y a pas, a priori, de lien mécanique entre crise et nombre de sans-abri.
Être SDF concerne plus la précarité de l'occupation d'un logement (passer sans cesse d'un hébergement à un autre) que le critère du logement. Par contraste, une personne sans-abri est quelqu'un qui n'a pas de toit, qui n'est pas protégée du monde extérieur : c'est une personne qui dort dans la rue (3).
Il y a des jours où j'avais plus besoin d'un fix (une dose de drogue) que d'un sandwich. Presque tous les jours en fait », expose l'ex-SDF. « Les exutoires que sont les stupéfiants sont un poste important », reconnaît Julien Damon.
Les SDF vivent 31 ans de moins que le reste de la population, selon le recensement d'un collectif. 620 personnes "sans chez soi" sont mortes en 2021, d'après le recensement du collectif des Morts de la Rue. Ils ont une espérance de vie 31 ans inférieure à la population générale.
La forte promiscuité, les risques de violences ou de vols, le refus d'être considéré comme en situation de détresse, la crainte d'être séparé d'un animal de compagnie sont autant de raisons qui poussent certains sans-abri à refuser les aides des associations.
37% des personnes sans domicile sont des inactifs.
Mais on y trouve aussi des gens qui ne “VEULENT” pas travailler. Je m'explique. Certains individus sont à la rue depuis tellement longtemps, ils sont si exclus, traumatisés, isolés, qu'ils ne cherchent plus à retrouver un toit.
par les acteurs de la veille sociale (maraudes, équipes mobiles, Samu social etc.), accueils de jour et de nuit ; par les acteurs de l'orientation (exemple les services intégrés d'accueil et d'orientation – SIAO).
Le principal est le SAMU Social, un dispositif départemental de service public présent sur tout le territoire. Il coordonne différents acteurs qui aident les sans-abris, comme des centres d'hébergement d'urgence, des centres d'accueil de jour ou des équipes de maraude.
L'Iglou est un abri d'urgence pour les personnes sans abris qui ne peuvent pas, pour quelque soit la raison, dormir en centre d'accueil. Il évite de mourir de froid, et d'attraper des engelures.
S.D.F. Abréviation de sans domicile fixe, désignation officielle des vagabonds, des sans-abri.
Le décalage hommes-femmes parmi les sans-domicile tient aussi aux conditions de perte du logement. Le chômage, leur passage par la prison ou par l'hôpital sont les causes généralement avancées par les hommes. Les femmes mettent majoritairement en avant la séparation d'avec le conjoint.