Une personne est dite sans domicile, au sens de l'Insee, si elle a passé la nuit précédant l'enquête « sans domicile » dans un lieu non prévu pour l'habitation ou dans un service d'hébergement (hôtel ou logement payé par une association, chambre ou dortoir dans un hébergement collectif, lieu ouvert exceptionnellement ...
Les différentes enquêtes délimitent l'état de “sans-abri” comme suit : “Toute personne interrogée qui a passé la nuit précédente hors d'un lieu destiné à l'habitation est considérée comme “sans-abri“”. Ainsi, toute personne considérée comme sans abri est également une personne sans domicile.
« Ouest-France » vous répond. À la rue ou en hébergement d'urgence, le nombre de personnes sans domicile fixe (SDF) dépasse, à ce jour, les 300 000 parmi 4,1 millions de Français mal logés.
Plus de 2 000 sans-abri décèdent chaque année en France, en moyenne à l'âge de 49 ans. Près de 300 000 personnes étaient sans domicile fixe en France en 2020 (et non sans-abri, selon une erreur courante). C'est 2 fois plus qu'en 2012 et 1,5 fois plus qu'en 2018.
Dans le cadre de l'enquête auprès des personnes fréquentant les lieux d'hébergement ou de restauration gratuite, une personne est qualifiée de « sans-domicile » un jour donné si la nuit précédente elle a eu recours à un service d'hébergement ou si elle a dormi dans un lieu non prévu pour l'habitation (rue, abri de ...
Le problème des SDF est un problème d'emploi. Pauvreté et errance sont également des problèmes de structure familiale et de migration. Sur le papier, il n'y a pas, a priori, de lien mécanique entre crise et nombre de sans-abri.
D'après l'étude menée par l'INSEE, en France 24% des adultes sans-abris sont des actifs occupés. Ils occupent majoritairement des emplois précaires qui offrent de faibles rémunérations et peu de protections. 22 % déclarent ne pas avoir de contrat de travail et 15 % sont intérimaires, stagiaires ou saisonniers.
Mal-logement : 14,6 millions de personnes fragilisées par la crise du logement. Alors que la trêve hivernale a pris fin le 31 mars 2022, retour sur le mal-logement en France avec le rapport de la Fondation Abbé Pierre publié en janvier 2022. Selon le rapport, plus de 4 millions de personnes sont non ou mal logées.
1 – Les jeunes SDF : une jeunesse en difficulté
À partir des années 1960, le jeune qui sortait de l'école dut s'insérer, c'est-à-dire trouver une place sur le marché de l'emploi. Depuis la crise des années 1980, il est difficile de trouver un moment appelé « insertion ».
Le chômage, leur passage par la prison ou par l'hôpital sont les causes généralement avancées par les hommes.
Le salaire mensuel chez Foyer Notre Dame Des Sans Abris est compris entre environ 1 536 € par mois pour le poste "Maître de Maison (H/F)" et 2 264 € par mois pour le poste "Chargé de Réseau (H/F)".
80% des SDF vivent seul.es
Comment finit-on dans la rue ? La majorité des personnes sans-abri ont connu un événement douloureux dans l'enfance (un quart ont été victimes de violences ou de mauvais traitements). D'autres ont simplement connu des difficultés financières.
Inde. Il y avait 1 770 000 personnes sans-abri en Inde en 2011 ; l'Uttar Pradesh comptait la plus forte proportion de sans-abri du pays, suivis du Maharashtra et du Rajasthan.
Être SDF concerne plus la précarité de l'occupation d'un logement (passer sans cesse d'un hébergement à un autre) que le critère du logement. Par contraste, une personne sans-abri est quelqu'un qui n'a pas de toit, qui n'est pas protégée du monde extérieur : c'est une personne qui dort dans la rue (3).
Parmi les 57 % qui ont perdu leur logement, 35 % sont dans cette situation suite à un événement familial (séparation, décès, violence, etc.), 30 % ont des difficultés économiques (licenciement, impayé de loyers, etc.), 11 % sont dans cette situation suite à une mobilité géographique (hors motif familial ou économique), ...
Vous pouvez percevoir le RSA ou à la prime d'activité si vous êtes sans domicile fixe et vivez de façon permanente en France. Vous devez alors vous faire domicilier auprès d'un CCAS : CCAS : Centre communal d'action sociale ou d'un organisme agréé.
Contacter le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) ou les Services intégrés de l'accueil et de l'orientation (SIAO) (trouvez les adresses sur Soliguide.fr) : Ils vous permettront d'établir un bilan de votre situation, et de commencer les démarches en vous orientant vers un travailleur social.
Dans l'urgence, si vous remarquez qu'une personne SDF est en détresse, contactez le 115. Le Samu Social centralise en temps réel les capacités d'hébergement dans le département et organise la mise à l'abri de la personne.
Au total, ce sont 4 millions de personnes qui souffrent de mal-logement ou d'absence de logement personnel. Jeunes diplômés, personnes âgées ou migrants… Aucune population n'est épargnée par la problématique.
Une personne "mal logée" est une personne qui ne maîtrise pas elle-même la durée de son hébergement. Cela recoupe le cas de personnes sans domiciles (qui ne sont pas toutes sans abris), ou encore des personnes accueillies chez des proches ou tiers.
L'absence de logement personnel, les mauvaises conditions d'habitat, les difficultés pour accéder et se maintenir dans un logement et enfin les blocages de la mobilité résidentielle sont d'autant d'indices permettant de caractériser le mal logement.
En ce sens, cela peut effectivement arriver à tout le monde d'être ponctuellement sans logement, mais nous ne disposons pas tous des mêmes ressources (sociales, économiques, psychologiques…)
Pour pouvoir expulser légalement une personne qui habite dans une tente, le propriétaire (la municipalité si la tente est sur la voie publique) doit saisir le Tribunal de Grande Instance (TGI) qui envoie alors un huissier sur les lieux pour constater les faits.
De nombreux sans-abris travaillent, gagnent de l'argent et passent tout de même la nuit dans des caisses en carton. Il y a ceux qui ont choisi ce style de vie "libre" pour se purger des pêchés du passé. Ces personnes se différencient de leurs "collègues" qui bénéficient d'appartements ou de maisons en location.
La forte promiscuité, les risques de violences ou de vols, le refus d'être considéré comme en situation de détresse, la crainte d'être séparé d'un animal de compagnie sont autant de raisons qui poussent certains sans-abri à refuser les aides des associations.