La majorité des victimes étaient d'origine polonaise, certaines appartenant à divers groupes minoritaires de la région du Kresy, par exemple les Ruthènes ; ces groupes dans la vision du monde soviétique avaient un élément de la culture ou de l'héritage polonais, et étaient donc aussi « polonais ».
Pendant plus d'un an, de 1937 à 1938, sur les ordres de Staline, une gigantesque vague de répression politique s'abat sur l'Union soviétique. Cette Grande Terreur fera autour de 750 000 morts et des centaines de milliers de prisonniers envoyés arbitrairement au goulag.
La plupart des dirigeants communistes historiques et de très nombreux officiers généraux et supérieurs de l'Armée rouge sont les premières victimes de la politique stalinienne. Cependant, la répression ne frappe pas seulement la vieille garde révolutionnaire, mais s'étend à toute la société.
Plus de 60 ans après les faits, la Douma, la chambre basse du Parlement russe, a reconnu vendredi la responsabilité directe de Staline dans le massacre de 22.000 officiers polonais, à Katyn. Une étape essentielle dans le chemin de la réconciliation russo-polonaise.
Staline va s'employer à écarter du pouvoir Léon Trotski, son principal rival, accusé de « révisionnisme antibolchévik ».
Selon les chiffres officiels, il y a eu 777 975 exécutions judiciaires pour des accusations politiques entre 1929 et 1953, dont 681 692 en 1937 et 1938, les années de la Grande Purge. Des estimations non officielles estiment le nombre total de décès dus à la répression stalinienne en 1937-1938 entre 700 000 et 1 200 000.
Son long règne est marqué par un régime de terreur et de délation paroxystiques et par la mise à mort ou l'envoi aux camps de travail du Goulag de millions de personnes, notamment au cours de la « collectivisation » des campagnes et des Grandes Purges de 1937.
La raison du massacre, selon l'historien Gerhard Weinberg, était que Staline voulait priver une future armée polonaise potentielle d'une grande partie de ses talents . Les dirigeants soviétiques, et Staline en particulier, considéraient les prisonniers polonais comme un « problème » car ils pourraient résister à la domination soviétique.
Les historiens polonais et occidentaux accusent depuis longtemps le NKVD, la police secrète de Joseph Staline, d'avoir tué plus de 4 000 officiers dans la forêt de Katyn, près de Smolensk. Ils furent capturés par les Soviétiques au début de la Seconde Guerre mondiale. Plus de 10 000 autres officiers polonais ont été tués dans des camps ailleurs.
Stanisław Swianiewicz (7 novembre 1899-22 mai 1997) était un économiste et historien polonais. Vétéran de la guerre polono-soviétique, il fut pendant la Seconde Guerre mondiale un survivant du massacre de Katyn et un témoin oculaire du transport de prisonniers de guerre polonais vers les forêts à l'extérieur de Smolensk par le NKVD.
Il est surtout connu pour la gestion des activités de transport des prisonniers, gardiens de prisons et des camps ou Goulag (créé officiellement en 1930 en tant que "direction générale des camps") et de direction principale de la Sécurité d'État, en tant qu'ancêtre du KGB.
Paysan enrichi de la Russie de la fin du xixe s. et du début du xxe s. Au lendemain de la réforme de 1861, une minorité de paysans rachète la terre des nobles ou des paysans ruinés et, se lançant dans la production commerciale, s'enrichit.
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
Le bilan de la répression de 1937-1938 en Union soviétique est de 750000 morts et plus d'un million de déportés, comme le rappelle Nicolas Werth, qui signe la préface de « Sandormokh ».
Ce que les historiens nomment « la Terreur » se met en place dans cette année, et vise à contrer les opposants à la Révolution en prenant toutes les mesures - l'échafaud est l'une d'elles - qui s'imposent. "Il n'y a point de prospérité à espérer tant que le dernier ennemi de la liberté respirera.
La Grande Terreur, déclenchée en août 1936 avec le premier procès de Moscou contre un groupe de dirigeants historiques du parti unique (Lev Kamenev, Grigori Zinoviev), culmine en 1937 et 1938 en une vague de violence qui n'épargne personne.
A la fin janvier 1945, presque toute la Pologne dans ses frontières d'avant-guerre avait été libérée par les forces soviétiques. Après la capitulation de l'Allemagne, les troupes soviétiques occupèrent la majorité de l'Europe de l'Est, y compris la Pologne.
Lieutenant-général Piotr Frolov (ru) (1852–?)
Les Allemands paient le plus gros tribut de cette bataille sanglante longue de six mois avec 200 000 soldats tués. 90 000 autres sont faits prisonniers, dont 2 500 officiers et 24 généraux. Du côté soviétique, on dénombre 50 000 morts.
«Effrayant mais nécessaire»: en 1932, Staline offre à l'Ukraine son premier génocide. Sous prétexte de financer l'industrialisation de l'URSS, Staline impose la collectivisation des terres et le contrôle de la production agricole en Ukraine.
Mao a causé un nombre équivalent de morts, plus de 50 millions, voire bien plus. Il est responsable de l'épisode le plus meurtrier de l'histoire de l'humanité : la grande famine qu'il a déclenchée et laissée se prolonger pendant trois ans, de 1959 à 1962. Résultat : au minimum 45 millions de morts.
Pierre se fait alors proclamer « grand », « père de la patrie » et « imperator ». Pierre joua ainsi un grand rôle dans la construction d'un État russe moderne en déplaçant sa capitale de Moscou à Saint-Pétersbourg, ville qu'il fonda en 1703.
Beria, assassin de Staline ? Staline meurt le 5 mars 1953 des suites d'une hémorragie cérébrale, après un repas pris avec Beria, Malenkov, Boulganine et Khrouchtchev. La rumeur selon laquelle Beria aurait tué ou fait tuer Staline est persistante, mais invérifiable.
Le mausolée de Lénine (en russe : Мавзолей Ленина), appelé de 1953 à 1961 mausolée de Lénine et Staline (en russe : Мавзолей Ленина и Сталина), est un monument situé à Moscou, sur la place Rouge, en Russie, où il est adossé aux murailles du Kremlin.
Khrouchtchev émerge comme le vainqueur de la lutte de pouvoir provoquée par la mort de Staline en 1953.