Dans la première phrase du texte, Kant définit la conscience de soi. Elle est le pouvoir de "posséder le je dans sa représentation". Cela signifie que l'homme possède la capacité de se saisir comme objet de ses propres pensées.
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
Philosophe allemand (Königsberg 1724-Königsberg 1804). « Que puis-je connaître ? », « que dois-je faire ? », « que suis-je en droit d'espérer ? », trois questions au centre du projet kantien.
En 1784, Kant publie L'Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, son ouvrage principal sur l'histoire. Il y soutient que les humains travaillent à l'accomplissement du dessein de la nature, sans en avoir conscience.
« Les maximes du sens commun sont les suivantes : 1. Penser par soi-même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
Le projet de Kant pourrait se résumer ainsi : arracher l'homme à sa nature : – Sa nature métaphysique : il a redonné à la raison ses limites, mais a en même temps ennoblie la raison humaine. – Sa nature esthétique : libérer des sens, l'homme doit acquérir la faculté de juger le beau.
"La théorie est absurde sans la pratique et la pratique est aveugle sans la théorie." "Dieu n'est pas une substance extérieure mais une relation morale en nous." "On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter."
La morale de Kant est donc résolument rationnelle : « Le devoir, écrit-il, est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » (ibid., p. 26) Seul un être raisonnable en effet peut agir en faisant abstraction de ses inclinations, voire en les contredisant.
Kant est un philosophe allemand du 18ème siècle (1724-1804). Penseur des Lumières allemandes (l'Aufklärung), il est connu principalement pour son ouvrage la Critique de la Raison pure , mais aussi pour ses réflexions en morale, en esthétique, et en politique.
Toute la philosophie, estimait Kant, se rapporte à quatre questions fondamentales : Que puis-je connaître ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? (Kant, Théorie transcendantale de la méthode, in Critique de la Raison pure, 1781).
Parce que l'homme est capable de connaissance synthétique a priori, la raison pure est alors capable de connaître des vérités importantes. Cependant, Kant est en désaccord avec la métaphysique rationaliste qui pose l'omnipotence de la raison, capable de percer tous les mystères.
On peut mettre quelque chose qui a un prix à la place de quelque chose d'autre, explique Kant. Non seulement on peut utiliser à sa guise les objets, les vendre, les acheter, mais, contrairement aux personnes, ils sont interchangeables.
La nature est bien l'ensemble de tous les objets d'une expérience possible3 ou encore l'objet total de toute expérience possible. Elle comprend en ce sens le monde externe et le monde interne, les objets des sens externes et les objets du sens interne.
Quelle est la définition du génie chez Kant ? La faculté innée de l'esprit par laquelle l'humain peut se dépasser lui-même. La faculté innée de maîtriser la technique dont l'Homme est capable. La disposition innée de l'esprit par laquelle la nature donne ses règles à l'art.
Son idée est que l'entendement a une certaine forme. Cela signifie que l'entendement n'accueille pas les idées des choses extérieures sans les modifier, comme ce serait le cas si c'était une sorte de « table rase » neutre.
Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible. En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie.
Kant distingue « agir par devoir » et « agir conformément au devoir » : dans le premier cas, on agit avec vertu, moralement, dans le second, on agit comme quelqu'un de moral, mais cela ne prouve pas que l'on est moral ou vertueux.
Pour Kant, agir par devoir pour se préserver en société ou pour préserver quelqu'un ne signifie pas agir moralement. Pour être moral il faut appliquer une règle qui appartiendrait à la loi morale universelle.
Hegel se serait tenu à l'écart du Kant-Klub parce que le discours de Diez s'opposait à toute possibilité d'un tel discours, d'un discours qui exprime l'identité de l'identité et de la différence, c'est-à-dire un discours de l'identité absolue qui ne peut être que celle de Dieu ou de l'Idée qui se dit dans le monde [38] ...
En somme, Kant fait de l'autonomie des êtres humains la valeur suprême. C'est la raison pour laquelle, comme je le disais plus tôt, la philosophie morale de Kant est d'abord et avant tout une philosophie de l'autonomie.
Le bien et le mal « indiquent toujours une relation à la volonté, en tant qu'elle est déterminée par la loi de la raison à faire de quelque chose son objet » [14] cit., p. 62.. La volonté est le « pouvoir de se faire d'une règle de la raison le motif d'une action », « le pouvoir des fins » [15]
Cette expression évoque deux notions : l'amour et les dépenses. Elle met en lumière le rapport entre les dépenses (argent, temps, énergie) et les sentiments. En effet, lorsque les sentiments sont très forts, tout ce que l'on dépense semble justifié.
A.
Le beau s'impose à tous; il est l'objet d'une satisfaction universelle. Le beau est désintéressé: il n'éveille aucun désir, il est pure complaisance dans la contemplation. Il n'est donc ni l'utile ni le bien: nous sommes intéressés à l'existence de l'un comme de l'autre.