D'autres pays européens très dépendants du gaz russe étaient la Finlande et la Lettonie, où la part du gaz russe dans l'approvisionnement total en gaz était supérieure à 90 % en 2021. En Roumanie et en Géorgie, la part du gaz russe était nettement inférieure, à moins de 10 %.
Quelques dizaines de millions de mètre cube chaque jour continuent de traverser le gazoduc ukrainien Brotherhood, pour alimenter notamment les pays de l'Est comme la Hongrie. Un autre pays occidental continue à importer massivement du gaz russe: le Japon.
Alors que la Russie reste le fournisseur majoritaire de l'Union européenne en gaz naturel, la dépendance énergétique est variable selon les pays : des pays comme l'Allemagne et la Pologne, ou encore l'Autriche, la Lituanie, la Slovaquie et la Hongrie dépendent presque entièrement du gaz russe, alors que d'autres comme ...
Le résidentiel est le plus gros consommateur de gaz et a utilisé 41% du total en 2020. C'est le gaz que vous utilisez à la maison ! Parmi tous les logements français, plus de 12 millions de résidences principales utilisent du gaz naturel, soit environ 5 millions de maisons et 7 millions d'appartements.
La Norvège et les États-Unis ont été les principaux fournisseurs de gaz en 2023. La Norvège a fourni près de 30 % de la totalité des importations de gaz. Parmi les autres fournisseurs figurent les pays d'Afrique du Nord, le Royaume-Uni et le Qatar.
Certes, la tendance bénéficie principalement aux Etats-Unis, source numéro un de GNL en France : près de la moitié sur 315 TWh en 2023. Mais, au deuxième rang, se trouve encore la Russie : environ 15 % des importations françaises de gaz liquéfié, selon les données de la société américaine S&P Global, soit 47 TWh.
Même si la France ne se fait plus livrer de gaz par des gazoducs en raison de la guerre en Ukraine, elle continue tout de même à acheter du gaz naturel liquéfié à une société privée russe.
Plus de 43 % du gaz importé dans l'Union européenne provenait de Russie en 2020.
Les États-Unis restent de loin le plus gros consommateur (près du quart de la consommation mondiale).
Le Kazakhstan et les États-Unis restent les deux premiers fournisseurs de la France en 2021, avec respectivement 4,6 Mtep et 4,5 Mtep, soit 13 % du total chacun. Ils sont suivis par l'Algérie et le Nigeria, fournissant chacun 4,0 Mtep (12 %). Les importations en provenance d'Arabie saoudite ont continué de chuter.
La Grèce et la Turquie ont commencé à en importer en 2022. Les expéditions vers l'Espagne ont doublé et celles vers la Belgique plus que triplé. Ensemble, l'Espagne, la France et la Belgique ont reçu l'an dernier 80 % des importations européennes de GNL russe, indique l'étude.
Le gaz russe ne circule plus, depuis la fin août, dans le gazoduc Nordstream qui dessert l'Allemagne et plusieurs pays européens… Officiellement pour une raison technique : la nécessité de réparer une turbine, les sanctions imposées par l'Europe empêcheraient de se fournir certaines pièces indispensables.
Le développement du biométhane, un gaz vert produit à base de déchets agricoles ou de déchet de station d'épuration, est une autre piste pour se passer du gaz russe. Produit localement, il favorise l'indépendance énergétique de l'Hexagone.
TOTAL : 472 TWh PCS en 2021 (donnée corrigée des variations climatiques)
En octobre 2005, Roman Abramovitch vend ses parts dans Sibneft, et le nouveau propriétaire de l'entreprise Gazprom qui sponsorise déjà le Zénith Saint-Pétersbourg annule l'accord (le Zénith remportera la coupe de l'UEFA 2008).
L'Europe achète toujours à la Russie
Les Européens continuent toutefois d'importer de l'énergie russe, même si les quantités sont moindres. En 2022, l'Union européenne était encore le premier importateur mondial d'énergies fossiles de Russie.
Trois pays – la Russie, l'Iran, le Qatar – détiennent près de la moitié des réserves conventionnelles de gaz naturel identifiées dans le monde.
L'Arabie Saoudite avec 105 milliards de mètres cubes de gaz naturel produit ; L'Algérie avec 102 milliards de mètres cubes de gaz naturel produit.
L'afflux de gaz liquéfié en France provoque un différentiel de prix inédit, favorable par rapport à l'Allemagne qui n'en bénéficie pas. Malgré cette décote, le coût du gaz pour les industriels reste exceptionnellement élevé par rapport aux autres continents.
À la suite de l'éclatement de l'URSS en 1991, Gazprom a perdu un tiers de ses gazoducs et un quart de ses stations de pompage, devenus propriétés des républiques indépendantes. En septembre 2005, Gazprom a annoncé la construction, pour 2010, d'un gazoduc de 1 200 kilomètres sous la mer Baltique.
Celui-ci transite ensuite par d'immenses bateaux brise-glace vers le terminal GNL de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique). Plus précisément, ce sont ainsi 1,68 milliard de mètres cubes (mmc) de GNL russe qui sont arrivés sur les côtes françaises en 2022 et 0,89 mmc entre janvier et juillet 2023, selon l'IEEFA.
Si les pays de l'Union européenne ont drastiquement réduit le recours aux gazoducs venus de Russie, les volumes de gaz naturel liquéfié (GNL) arrivés par bateau entre janvier et juillet ont bondi de 40 % par rapport à la même période en 2021.
En 2021, le gaz fossile couvrait 27 % de la consommation d'énergie allemande, 55 % de l'approvisionnement venait de Russie. Le 24 février 2022 a marqué la fin de l'ère du gaz russe.
La Russie est le principal fournisseur de combustibles fossiles de l'UE. Plus de la moitié des combustibles fossiles solides importés en 2020 (principalement du charbon) provenaient de Russie, de même que 43 % du gaz naturel importé.