» Le président de l'Ukraine, Volodymyr Zelensky, promet le 3 mars 2022, lors de la poursuite des combats, que la fédération de Russie va reconstruire toutes les infrastructures détruites en faveur de l'Ukraine à titre de réparations et de contre-attributions.
Guerre en Ukraine : une résolution adoptée à l'ONU pour que la Russie paye des réparations. L'Assemblée générale des Nations unies a adopté lundi 14 novembre une résolution qui établit que la Russie devra dédommager les autorités de Kiev pour les victimes et dégâts provoqués par l'invasion de l'Ukraine.
La présidente de la Commission souhaite par ailleurs faire payer Moscou pour les destructions matérielles en Ukraine. « Avec nos partenaires, nous veillerons à ce que la Russie paie pour les ravages qu'elle a causés, en utilisant les fonds gelés des oligarques et les actifs de sa banque centrale », a-t-elle affirmé.
Des engagements ont déjà été pris à cet égard : par exemple, l'UE versera 18 milliards d'euros à l'Ukraine en 2023 dans le cadre du plan Rebuild Ukraine et la Suisse a promis une aide de 100 millions de francs suisses versés d'ici fin 2023.
L'Ukraine devrait rembourser le capital à partir de 2033. Les fonds mis à disposition de l'Ukraine seraient empruntés par la Commission européenne sur les marchés. Le versement des fonds devra s'accompagner de réformes en matière judiciaire et de lutte anticorruption notamment, et du respect de l'État de droit.
La dette extérieure du pays se montait fin 2021 à 100 milliards de dollars (98,3 milliards d'euros). Depuis le début de la guerre, Kiev a aussi reçu un soutien international à hauteur de 38 milliards de dollars, dont une majorité “sous forme de prêts plutôt que de dons”, détaille le journal de Genève.
La France va accorder un prêt bilatéral de 100 millions d'euros pour venir en aide à l'Ukraine, en guerre depuis l'invasion russe, a annoncé mardi le ministère français de l'Économie et des Finances. Cette assistance financière s'ajoute à un prêt de 300 millions d'euros octroyé en mars.
500 entreprises, dans les infrastructures, la santé, l'énergie, le numérique ou encore l'agroalimentaire, participeront. Parmi elles, de grands groupes comme Eiffage, Airbus, Alstom, Dassault, Thalès, Renault, Saint-Gobain, TotalEnergies, Engie, Servier ou Sanofi.
Le plan Marshall lancé par les Américains, permet en partie à l'Etat de financer la reconstruction du pays. Les travaux sont confiés à de grands architectes, par Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme. Ces architectes vont alors faire renaître de leurs cendres des villes devenues inhabitables.
Les indemnités versées aux particuliers, entreprises, collectivités locales et associations pour la réparation des dommages de guerre qu'ils ont subis, sont souvent nécessaires. Mais, elles sont plus facilement financées lorsque l'Etat a été victorieux et reçoit le versement d'une indemnité.
Commencée le 24 février par l'invasion russe, la guerre en Ukraine se poursuit en 2023.
L'État va verser 150 € aux personnes hébergeant des réfugiés. Ce « soutien financier » devrait concerner de « 5 000 à 12 000 familles », selon le gouvernement.
L'État finance ainsi la construction des logements qui sont ensuite attribués aux propriétaires ayant perdu leur bien immobilier, en échange de leurs indemnités de guerre. Ce système permet d'évaluer les besoins en logements pour chaque ville sinistrée.
Le secteur de la défense et les matières premières décollent
Le secteur de la défense suscite aussi l'engouement des investisseurs ces derniers jours.
Une ville dépeuplée
Mais elle s'est en grande partie dépeuplée, nombre de résidents ayant fui les combats. Le gouvernement russe a présenté un plan l'été dernier pour reconstruire Marioupol en trois ans, un objectif qui semble ambitieux, compte tenu de l'ampleur des destructions.
23 entreprises françaises poursuivent leur activité
C'est le cas d'Air Liquide, d'Atos, de L'Occitane, de Renault ou encore Société Générale et de Sodexo. Elles ont totalement quitté la Russie et y ont cédé leurs actifs. 19 sont classées B comme Michelin, Pernod Ricard, Hermès, Kering, Danone ou Decathlon.
Cette nouvelle guerre a été provoquée par le Président russe Vladimir Poutine, qui a décidé d'envoyer sa puissante armée envahir l'Ukraine, son voisin, dans le but de faire tomber son Président, l'ancien comédien Volodymyr Zelensky, démocratiquement élu en 2019 et très populaire dans le pays.
Comme le montre notre graphique, en ce qui concerne le soutien militaire à Kiev, le gouvernement américain est de loin celui qui fournit le plus d'armes et d'équipement : soit 44,3 milliards d'euros d'aide annoncée du 24 janvier 2022 au 15 janvier 2023.
"Les livraisons à l'Ukraine sont principalement prélevées sur les stocks des armées, des matériels existants et pas des commandes neuves faites auprès des industriels. C'est le cas des Caesar", explique-t-elle. "On fait des donations à l'Ukraine. Et c'est le cas aussi des autres pays européens, des Américains".
La France a peu de stock. Cela a été un choix : du matériel qui dort et qu'il faut entretenir n'est pas envisageable. Quand la France livre 18 canons Caesar, elle se déleste d'un quart du stock de sa Rolls-Royce en matière d'artillerie.
Des importations des marchandises françaises en Ukraine en 9 mois de 2021 se composaient principalement de produits chimiques divers (15,0%), moyens de transports terrestres autres que les chemins de fer (11,9%), produits pharmaceutiques (10,7%), réacteurs nucléaires, chaudières et machines (8,6%), huiles essentielles ...
Et ce, "pour plusieurs raisons", explique le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations unies (ONU). "Légalement, l' Or ce n'est pas le cas de l'Ukraine. Donc légalement, il n'y a pas de raison d'intervenir."
Neuf mois après le début de l'invasion russe en Ukraine, les Etats-Unis apparaissent comme les grands gagnants de ce conflit. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le nombre d'inscrits baisse, de nombreuses facs ferment et les autres essaient de s'adapter.
Les principaux importateurs étaient, dans l'ordre, l'Allemagne (9,1 milliards d'euros), l'Italie (6,9 milliards d'euros), la Chine (6,7 milliards d'euros), les Pays-Bas (5,6 milliards d'euros), la Turquie (4,1 milliards d'euros) et la France (3,8 milliards d'euros).