Les circuits courts sont des modes de commercialisation qui permettent aux agriculteurs de vendre leur production, transformée ou non, directement aux consommateurs. Ils concernent presque toutes les filières agricoles, des fruits aux légumes à la viande.
Quelles sont les formes de vente ? Les circuits courts regroupent un certain nombre de formes de vente. Ces ventes concernent désormais les fruits et légumes mais aussi la viande, le vin, le miel, les conserves (viande et légumes), le pain, etc.
Il existe plusieurs solutions pour consommer en circuit court et local. À côté des marchés traditionnels - les marchés de plein vent - il existe d'autres canaux de distribution : la vente directe à la ferme, les magasins de producteurs, les sites de vente en ligne, les AMAP...
Le circuit court responsabilise ainsi le consommateur et lui permet de prendre conscience de toutes les étapes du cycle de vie d'un produit. Il est donc un mode de distribution qui motive une consommation plus raisonnée, respectueuse et responsable en termes environnementaux comme en termes sociaux.
Une réglementation stricte : règlementation sanitaire, demande d'agrément… De nombreuses règles sont à respecter pour éviter les sanctions. Encore plus de travail pour les agriculteurs : vous êtes à la fois producteur et vendeur.
Un circuit court est un mode de commercialisation des produits agricoles qui s'exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte à condition qu'il n'y ait qu'un seul intermédiaire.
La vente des produits, transformés ou non, peut être faite sur place (à la ferme), sur le marché local, sur les foires et salons, en vente itinérante, vente par correspondance, vente organisée à l'avance (paniers), et également dans les points de vente collectifs.
Si l'on devait résumer, un produit local serait donc un produit français, fabriqué idéalement à moins de 200 kilomètres de son lieu de consommation et/ou acheté en direct du producteur ou presque.
La vente en circuits courts de produits alimentaires peut prendre des formes multiples : vente directe du producteur au consommateur (à la ferme, par internet, par livraison en points relais ou à domicile, sur les marchés de détail), mais aussi vente via un seul intermédiaire (restaurateurs, commerçants, restauration ...
Le magasin de producteur est un point de vente collectif qui regroupe plusieurs agriculteurs qui ont pour objectif de valoriser leur exploitation et leur production fermière. Ce concept permet la commercialisation des produits de chaque exploitant agricole associé en circuit court au plus près des consommateurs.
Moins de consommation d'énergie et une préservation des traditions. Moins d'emballages, moins de transport. Réduction des déchets, du trafic et de la pollution. Les produits locaux sont au coeur des circuits courts.
La vente de légumes et fruits de son jardin est une des rares activités non imposée en France. Vous pouvez donc tout à fait vendre les surplus de fruits et légumes de votre jardin en tant que particulier.
Un court-circuit est un phénomène électrique qui se produit notamment lorsque deux fils électriques sont mis en contact direct, le plus souvent suite à un défaut d'isolation. Il se traduit par une augmentation brusque de l'intensité du courant qui peut aller jusqu'à provoquer un incendie.
Les magasins de producteurs sont des points de vente tenus par des agriculteurs associés. Ils commercialisent en circuits courts les produits issus de leurs exploitations et se répartissent la gestion quotidienne du lieu : administration, mise en rayon, entretien, caisse, etc.
Même si vous êtes auto-entrepreneuse vous devez faire votre déclaration auprès de la DDPP. Et cela, même si c'est une activité complémentaire ! Vous pouvez travailler dans votre propre cuisine, à condition de respecter l'ensemble des bonnes pratiques d'hyiène et des réglementations sanitaires.
Quelle est la réglementation pour la vente de produit alimentaire ? En tant que vendeur, vous devez bénéficier d'une autorisation d'occupation temporaire du domaine public, délivrée par votre commune, pour vendre sur les marchés ou une carte de commerçant ambulant.
Une épicerie est un commerce de détail de proximité de denrées alimentaires mais distribue également une diversité de produits sans rapport avec l'alimentation.
Pour devenir distributeur alimentaire et percer rapidement le marché, vous devez prouver à votre entourage (clients, fournisseurs, investisseur, etc.) que vous êtes un professionnel qui respecte ses engagements que ce soit en termes de prix, de qualité ou de délai de livraison.
Une licence (délivrée par les services fiscaux) est nécessaire pour ce type de vente. Petite précision : votre cuisine doit être irréprochable côté hygiène. Vous pourrez être inspecté à tout moment par les services chargés des contrôles sanitaires, de police et/ou de la DGCCRF (direction des fraudes).
Les circuits de commercialisation servent non seulement à identifier les marchés et vendre les produits mais aussi à faire circuler les informations commerciales parmi les producteurs, les intermédiaires et les consommateurs finals.
En consommant des aliments locaux, biologiques et saisonniers, nous réduisons l'impact environnemental de notre alimentation. Les aliments subissent moins de traitements, moins de transports et moins d'emballages. Au global ce sont les émissions de gaz à effet de serre qui sont réduites.
Le circuit court inclut la vente directe, pour laquelle il n'y a pas d'intermédiaire entre le producteur et le consommateur, mais il est plus large qu'elle, car il inclut aussi la vente indirecte lorsqu'il n'y a qu'un seul intermédiaire.