Dispositif de lutte contre l'incendie, les poteaux ou bouches d'incendie sont alimentés par un réseau souterrain d'eau sous pression à disposition des camions de pompiers. Comme chaque année, la mairie de Plouguerneau va inspecter les 90 poteaux incendie de son territoire.
Un contrôle doit être effectué annuellement par les communes au titre de la police spéciale de la défense extérieure contre l'incendie sous l'autorité du maire ou du président de l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre lorsqu'il est compétent.
Les communes sont donc responsables de la disponibilité et du bon fonctionnement des bornes incendies sur leur territoire. La commune doit tout particulièrement veiller au débit et au volume disponible d'eau. Le manquement à cette obligation est de nature à engager la responsabilité de la commune.
Plus spécifiquement, si un particulier demande à ériger sa maison sur une zone non desservie par un point d'eau, le Maire peut s'y opposer. Sinon, le Maire peut valider le projet à condition que le demandeur fasse construire le point d'eau – un poteau d'incendie par exemple – à ses frais.
La même circulaire précise que la pression de marche des poteaux et bouches d'incendie doit être au moins de 1 bar, cependant, une pression moindre pourra être admise sous réserve de ne jamais descendre au-dessous de 0,6 bar.
Le service départemental d'incendie et de secours (SDIS) est dirigé par un officier supérieur de sapeurs-pompiers et placé sous la double autorité du préfet (gestion opérationnelle) et du président de son Conseil d'administration (pour la gestion administrative et financière).
Couleurs des poteaux incendie
Couleur rouge : poteau relié au réseau d'eau et à une pression d'au moins 1 bar. Couleur bleue : poteau sans pression. Il s'agit d'un poteau d'aspiration.
Ainsi, à propos des réseaux de distribution d'eau, le texte propose une distance minimale de 300 mètres entre chaque poteau d'incendie. Dès lors, les services compétents en déduisent logiquement une distance minimale de 150 mètres entre chaque parcelle à défendre et le poteau d'incendie qui doit assurer cette défense.
Qu'est-ce que c'est ? Ces aménagements sont appelés Point d'Eau Incendie (PEI). Ce sont généralement des poteaux ou des bouches d'incendie, raccordés au réseau d'eau potable sous pression et des réserves naturelles ou artificielles (PENA).
Le remplissage de la bâche incendie
Raccorder le tuyau d'alimentation à la citerne à l'aide du raccord Guillemin. Ouvrir la vanne et commencer le remplissage. Continuer le remplissage de la citerne en la contrôlant avec un débitmètre ou, à défaut, en mesurant la hauteur « h » de la citerne.
La défense extérieure contre l'incendie (D.E.C.I.) a pour objet d'assurer, en fonction des besoins résultant des risques à prendre en compte, l'alimentation en eau des moyens des services d'incendie et de secours par l'intermédiaire de points d'eau identifiés à cette fin.
Poteau sur-pressé : La couleur jaune indique que les poteaux d'incendie sont branchés sur des réseaux d'eau sur-pressés (surpression permanente ou surpression au moment de l'utilisation) et/ou additivés. Le jaune symbolise ainsi un appareil dont la mise en œuvre nécessite des précautions particulières.
Le poteau d'incendie contigu à la cheminée doit être installé dans une niche. L'accès à la vidange de la colonne doit être laissé libre en cas d'intervention sur celle-ci, depuis l'échelle fixe situées à l'intérieur de la cheminée.
La principale différence entre ces appareils est la place qu'ils occupent sur l'espace public. Une bouche d'incendie ne dépasse pas le niveau du trottoir alors que le poteau d'incendie s'élève de plusieurs décimètres au-dessus du trottoir et, de couleur rouge, est visible de loin.
La couleur bleue indique que le poteau n'est pas en pression et qu'il faut d'abord aspirer l'eau présente pour intervenir. Ce poteau à donc une double fonction: Aspirer l'eau de la réserve.
Ces réseaux sont soit dédiés à la lutte contre l'incendie, soit destinés à l'alimentation en eau potable, à l'irrigation ou à l'industrie (eau brute). Ils sont constitués de canalisations d'un diamètre intérieur d'au moins 100 mm .
Le pèse-bouche est utilisé pour mesurer la pression d'une bouche ou d'un poteau d'incendie. La mesure des hydrants répond aux normes NF S 31213 et NF EN 14384. Pour réaliser cette mesure trois éléments sont nécessaires, une vanne de fermeture à treize tours, un appareil de mesure et un tuyau de diamètre 110 mm.
La distance les séparant des raccords d'alimentation des colonnes sèches ou des raccords d'alimentation de secours des colonnes en charge n'excède pas 60 mètres.
Un poteau d'incendie est une installation analogue à la bouche d'incendie mais dont les prises sont disposées au-dessus du sol. Les bouches et les poteaux d'incendie peuvent être alimentés soit par un réseau de distribution publique d'eau, soit par un réseau d'eau sous pression privé.
L'eau d'extinction est l'eau qui a été utilisée dans la lutte contre les incendies et qui doit être éliminée. Dans de nombreux cas, il s'agit d'un matériau très polluant qui nécessite une attention particulière lors de son élimination.
Ce liquide permet donc aux pompiers de gagner un temps précieux. Cette couleur rouge vient de l'oxyde de fer, que l'on trouve dans le sol du Sud-Est.
Les "Hydrants" sont des dispositifs de lutte contre l'incendie qui peuvent être public ou bien privé. Il s'agit d'un réseau d'eau sous terrain permettant d'alimenter des engins de lutte contre l'incendie, des services de secours (sapeurs-pompiers publics ou pompiers privés).
Conformément à la loi Matras, ce texte crée le nouveau seuil de bénéfice de la NPFR après 15 ans de service et introduit l'abaissement de 15 à 10 ans de la durée de service en cas d'accident survenu ou de maladie contractée en service, dans un double objectif de fidélisation et de reconnaissance.
Cependant, la culture du service public d'incendie et de secours, parfois simplement par les devises («Sauver ou périr», « Courage et dévouement »), fait référence à des notions morales.