L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête.
Expression tirée d'un aphorisme du philosophe Blaise Pascal au XVIIe siècle. Elle est issue d'une observation sur la nature humaine.
Locution-phrase
(Familier) Celui qui veut être trop bon finit, sans même le vouloir, par avoir des côtés mauvais (la nature humaine n'étant pas parfaite).
- Blaise Pascal. L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête. Cette phrase de Blaise Pascal contient 20 mots.
Le texte a pour objet le bonheur, et la thèse de Pascal consiste à poser que les hommes ne peuvent être heureux que par Dieu. Les enjeux sont doubles. Il s'agit d'abord montrer qu'aucun athéisme ne peut être véritablement heureux.
"L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête.") (Cf. Montaigne, Essais, III, XIII, De l'Expérience, p. 1096 éd.
La croyance n'est pas un acte volontaire
En conséquence, on pourrait argumenter que le pari de Pascal ne permet pas de nous motiver à croire en Dieu, car croire en Dieu n'est pas un acte volontaire.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.
En effet, Platon fonde la législation de la nouvelle colonie sur des bases théologiques : personne, qui croit aux dieux, n'est capable de faire du mal de façon délibérée.
Dieu est celui qui se détermine lui-même par lui-même, celui dont l'être n'est que relation de soi à soi. On ne saurait signifier d'une manière plus positive l'Ipséité absolue. Alors que l'immortalité nie la mort, l'éternité demeure libre de toute condition. Dieu n'est pas immortel.
Le scepticisme de Montaigne découle de l'évolution perpétuelle du monde. En effet, l'idée fondamentale qui l'irrigue est que tout change en permanence, que rien n'est fixe parce que le monde est en perpétuel devenir. « Le monde, pose Montaigne, n'est qu'une branloire pérenne.
Le jugement tel qu'entendu par Montaigne est caractérisé par une modération et une tempérance ; le jugement s'améliore au fil des essais : « Je ne suis pas tenu d'en faire bon, ni de m'y tenir moi-même, sans varier, quand il me plaît, et me rendre au doute et incertitude, et à ma maîtresse forme, qui est l'ignorance. » ...
Le philosophe Michel de Montaigne (1533-1592) connut une grande histoire d'amitié avec le poète Etienne de La Boétie qu'il rencontra à Bordeaux en 1558.
De façon très classique, Pascal n'attend pas le bonheur d'une quelconque faveur de la naissance ou des circonstances, aucun bien matériel, aucun honneur, aucun divertissement ne nous apportera durablement le bonheur. Le bonheur n'est donc pas « hors de nous ».
Pour Pascal, la vérité est accessible par deux moyens : le coeur et l'esprit. Ce que Pascal appelle le coeur, c'est la faculté qui nous fait connaître les choses par une intuition immédiate et qui, étroitement reliée au corps, comporte tout ce que nous entendons par instinct, sensibilité, sentiment.
Montaigne dénonce comme illusoire la certitude de posséder la vérité par l'interprétation des signes. Le signe que l'on voit est lui aussi le fruit d'une opinion, l'effet d'une assurance exagérée. « C'est mettre ses conjectures à bien haut pris que d'en faire cuire un homme tout vif » (1032).
Il invite à considérer les supposés barbares d'abord comme des Hommes, ensuite comme des modèles. Montaigne étaye sa thèse humaniste d'un Homme proche de la Nature, donc conscient d'où il vient et, partant, de ce qu'il peut être.
Avec ses Essais, il a ouvert la voie à la philosophie française. Conservateur dans sa pratique, mais humaniste avant tout, il privilégiait un raisonnement basé sur l'expérience et le raisonnement critique plutôt qu'une obéissance aveugle de la tradition, de l'autorité et des textes anciens.
2. Qui a tendance à mettre en doute les croyances et les vérités couramment admises : C'est un esprit sceptique et destructeur. 3. Qui doute de quelque chose, qui refuse de se prononcer et réserve son jugement sur une question particulière : Être sceptique sur un programme économique.
1580-1581 : Voyage en Europe
Afin de soigner sa gravelle, maladie héréditaire, dont il souffre depuis quelques années, Montaigne décide de tenter les cures thermales dans les villes d'eaux réputées à travers l'Europe.
Nom propre
(Religion) Nom de Dieu en hébreu, dans la Bible en français courant, parfois rendu par Yahweh , Yahvé ou Iavhé. Quand ces filles du Ciel, retournant au Seigneur, Comme ayant retrouvé leurs régions natales, Autour de Jéhovah se rangèrent en chœur, (…)
La tradition des sept noms divins
Selon la tradition, il y en a sept : El, Elohim, Adonaï, YHWH, Ehyeh Asher Ehyeh, Shaddaï et Tzevaot.