C'est une discipline philosophique pratique (action) et normative (règles) dans un milieu naturel et humain. Elle se donne pour but d'indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers ce qui les entoure.
La bioéthique est guidée par quatre grands principes : le principe du respect de l'autonomie, le principe de bienfaisance, le principe de non-malfaisance et le principe de justice.
Maintenir un milieu de travail favorisant la collaboration et le respect mutuel. Protéger la santé, la sécurité et la dignité de tous les membres de l'organisation. Ne pas accepter d'être un témoin silencieux et dénoncer toute situation de harcèlement ou de discrimination.
Les principaux sont l'éthique appliquée, l'éthique normative et la méta-éthique (ou éthique fondamentale). L'éthique normative et la méta-éthique appartiennent à la philosophie et s'intéressent aux fondements de la morale. On les regroupe donc sous l'expression « philosophie morale ».
Déontologie « Théorie de Devoir »:
Il faut faire la différence entre la morale, qui renvoie aux mœurs telles qu'elles sont pratiquées et la notion d'éthique, qui est le souci de fonder une morale, ce qui fait plutôt référence à la théorie, aux règles et aux principes.
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
Il faut tout d'abord identifier les valeurs, qui peuvent être contestées, existant au sein d'une communauté. L'organisation des valeurs entre elles, sous forme de système, correspond à une éthique ; celle-ci donne sens et cohérence aux valeurs qui s'y rattachent.
L'éthique dans le contexte des soins est appelée éthique clinique. Elle traite des enjeux d'ordre éthique se posant surtout dans la pratique des intervenants de la santé. Ces questions peuvent toucher les patients ou leurs familles, les soignants ou les gestionnaires d'un établissement.
Ne pas respecter la morale.
La réflexion éthique permet de déterminer les valeurs qui constituent des raisons d'agir acceptables par l'ensemble de la société, par les personnes qui partagent l'idéal de pratique et, au niveau particulier, par les personnes et les groupes touchés par une décision.
Morale et éthique
Ces facteurs moraux sont généralement indissociables des pratiques religieuses et des structures sociales du pouvoir. L'éthique est une analyse systématique et critique de la morale et des facteurs moraux qui orientent la conduite humaine dans une société ou une activité donnée.
On se trouve alors vraisemblablement face à un problème éthique où la pesée des différentes valeurs diffère d'une personne à l'autre. D'autres fois, face à certains choix que le patient ou le professionnel doit prendre, il ressent une sorte d'incertitude ou d'inconfort, que l'on pourrait qualifier d'inconfort moral.
L'éthique professionnelle est une branche de l'éthique appliquée qui traite précisément des professions. Ricœur (1991) définit l'éthique comme une sagesse pratique dont l'ambition est « la visée de la vie bonne, avec et pour les autres, dans des institutions justes ».
La réflexion éthique invite à explorer une diversité d'options, de choix, d'actions à entreprendre dans une situation. Ce processus de réflexion suscite la créativité, cherche d'autres solutions que celles qui apparaissent d'emblée, tente de prendre en compte une variété de points de vue.
Par exemple, le christianisme propose un ensemble de valeurs (la charité, le pardon) et de principes (« Aime ton prochain comme toi-même ») devant guider l'agir humain. Pour y référer, on parle de la « morale chrétienne ». L'éthique, quant à elle, n'est pas un ensemble de valeurs ni de principes en particulier.
Étymologie : du latin ethicus qui signifie moral, issu du grec ethikos. Qui respecte certaines valeurs. Exemple : Ces vêtements éthiques sont conçus à partir d'un coton biologique issu du commerce équitable.
En leadership éthique, les personnes se comportent selon un ensemble de principes et de valeurs que la majorité reconnaissent comme formant les pierres angulaires du bien commun. Elles englobent l'intégrité, le respect, la confiance, l'équité, la transparence et l'honnêteté.
L'origine. Le mot éthique vient d'un mot grec signifiant « qui concerne la morale, les mœurs ». C'est donc sans surprise qu'éthique a désigné initialement, en philosophie, la science de la morale.
Il n'est pas nécessaire, pour se conformer à la déontologie, de réfléchir aux valeurs qui la sous-tendent ni même de partager ces valeurs. L'éthique, au contraire, invite le professionnel à réfléchir sur les valeurs qui motivent son action et à choisir, sur cette base, la conduite la plus appropriée.
Le terme « déontologie » a été créé par le philosophe anglais Jeremy Bentham dans son livre Chrestomathia (1816).
Le moral n'est donc qu'une image instantanée de l'humeur du moment. La morale, quant à elle, a plus d'atomes crochus avec le juste et l'injuste tels que façonnés par l'alentour.
Comprendre le sens et l'importance de l'intégrité, de l'éthique et de l'honnêteté. Réfléchir à l'importance d'être honnête au sujet de ses intentions et de ses motivations envers les autres. Comprendre pourquoi il est important que les actes soient cohérents avec les paroles.
Le terme « déontologie » vient du grec deontos, qui veut dire « devoir ». Dans son sens courant, il renvoie aux obligations que des personnes sont tenues de respecter dans leur travail.