Grand avaleur, pieuvre vampire, requin-lutin ou revenant : les créatures qui vivent dans les abysses ont écopé de noms peu flatteurs et ont, il faut bien le dire pour certaines d'entre-elles, "la gueule de l'emploi".
Les conditions de vie dans les profondeurs de l'océan sont extrêmes : pas de lumière, peu de nourriture, une température glaciale et une pression écrasante ! Elles n'empêchent pas la vie de s'y développer : on y trouve des poissons, des bactéries, des méduses, des invertébrés, des requins.
La faune abyssale inclut des représentants de presque tous les embranchements d'animaux marins (dont quelques espèces amphibies, puisque l'éléphant de mer peut plonger à plus de 1 580 mètres de profondeur, la tortue luth à 1 200 mètres et le manchot à 350 mètres) mais de nombreuses espèces se sont adaptées aux ...
Les organismes benthiques sont ceux qui passent la majeure partie de leur vie sur le plancher océanique. Certains organismes benthiques, comme les homards et les crabes, peuvent se déplacer librement sur le plancher océanique. D'autres, comme les anémones, se fixent sur le plancher océanique.
Habitat et écologie. Le vampire des abysses, exemple extrême de Céphalopode d'eaux profondes, vit surtout dans la zone aphotique (sans lumière) entre 600-900 mètres de profondeur, voire plus.
On compte un total de 46 zones hadales dans le monde, dont 33 fosses ; au moins 5 de ces fosses océaniques dépassent les 10 km de profondeur (Mariannes, Tonga, Kuril-Kamchatka, Philippines, Kermadec). La zone hadale constitue donc moins de 0,2 % de la surface des océans, mais 45 % de sa profondeur totale.
Le vaquita (Phocoena sinus) vit uniquement dans les eaux chaudes de la mer de Cortez, à l'abri dans le golf de Californie. Ce petit marsouin, réputé timide et insaisissable, mesure environ 1.50 m et pèse en moyenne 48 kg. On l'observe le plus souvent en couple nageant étroitement avec son ou sa partenaire.
Les plus gros animaux marins tels que les “poissons queue de rat” et les “donzelles” vivent à des profondeurs comprises entre 5 000 et 6500 mètres. Les amphipodes supergéantes vivent plutôt entre 6 500 et 8 000 mètres. Enfin, la nouvelle espèce de Liparidae vit au delà de 8000 mètres de profondeurs.
C'est en janvier 1960, soit 9 ans avant le premier homme sur la Lune, que le Suisse Jacques Piccard et l'Américain Don Walsh atteignent le fond de la fosse Challenger à bord du bathyscaphe Trieste à 10 916 m. Et là surprise ! Les deux explorateurs observent des crevettes et un poisson plat inconnu.
Ce sont les cétacés (ou baleines) comme les dauphins, la baleine bleue, la baleine à bosse, avec les orques les cachalots, les rorquals, les belugas et les narvals, les marsouins, les siréniens, avec les dugongs et les lamantins, les loutres de mer, les phoques, les otaries, les morses, les éléphants de mer.
La fosse des Mariannes est la fosse océanique la plus profonde de la Terre. Elle est située dans l'océan Pacifique au large des îles Mariannes desquelles elle tire son nom.
Leur volume total atteint 1,37 milliard de kilomètres cubes et leur profondeur moyenne est de l'ordre de 3 700 à 3 800 mètres. Près de la moitié des eaux océaniques dépasse 3 000 m de profondeur ; le point le plus profond est la fosse des Mariannes, avec 11 020 m de profondeur.
Plus de cinquante ans après la première expédition, James Cameron, célèbre réalisateur à qui l'on doit notamment Abyss, Titanic et Avatar est devenu le troisième homme à s'être aventuré si profondément sous la surface de l'eau, le deuxième encore en vie avec Don Walsh et le premier à être descendu en solo.
Et c'est à cause de cela que l'on n'a pas encore vraiment visité ces profondeurs. Si l'on descendait ne serait-ce qu'à -3 000 mètres, sans un entraînement très perfectionné et un équipement adéquat, les effets de la pression seraient tels que notre corps ne pourrait le supporter (par exemple : notre tête exploserait).
A l'instar des humains, certains animaux sont plus stupides que d'autres. Bien sûr, ça n'est pas forcément de leur faute mais c'est un fait: ils sont bêtes comme leurs pieds. C'est le cas du Kakapo.
Le moustique : incontestablement le plus dangereux
Le moustique est véritablement l'ennemi numéro 1 de l'homme car il tue à lui seul près de 750 000 personnes dans le monde chaque année. Ce n'est pas tant l'animal en soi qui tue que les virus qu'il transmet en piquant ses victimes.
Baptisé Patagotitan Mayorum, ce dinosaure vivait il y a environ 102 millions d'années, mesurait vraisemblablement plus de 36 mètres de long et pesait 69 tonnes, soit l'équivalent de 12 éléphants d'Afrique (la plus grande créature terrestre actuelle).
Comme le lion dans la savane, le grand requin blanc, le plus impitoyable de ses congénères, est vu dans la croyance populaire comme le roi des mers et des océans.
On la voit faire le pitre dans les delphinariums mais, du fait de sa taille et de sa puissance, l'orque n'est heureuse qu'à l'état sauvage. Situé au sommet de la chaîne alimentaire, le mammifère est le plus grand carnassier des océans.
Appartenant à la famille des Scorpaenidae, le poisson-pierre est tout simplement le poisson le plus venimeux du monde. Mesurant environ 40 cm, il est doté de 13 épines dorsales reliées à des glandes à venin.
Le record de la plongée la plus profonde est détenu par l'américain Victor Vescovo qui a atteint 10 927 mètres lors de son exploration en 2019. Le submersible chinois quant à lui, a atteint la profondeur de 10 909 mètres.
Dans les océans, il y a de l'eau, des poissons et même quelques baleines (pour l'instant). On y trouve aussi un peu de sel et quelques végétaux, mais ça tout le monde le sait.
En effet, l'océan représente 70% de notre planète et nous n'avons exploré que 5%, donc 65% de la terre n'ont pas été explorés jusqu'à aujourd'hui et cela veut dire que les cartes topographiques de Mars, de la Lune et de Vénus sont plus avancées que celle de la terre.