Les inégalités de genre sont particulièrement criantes dans la sphère professionnelle où les femmes sont majoritaires dans les emplois précaires et mal rémunérés, notamment dans le secteur du soin – l'éducation, la santé, le travail social, l'aide à la personne ou le nettoyage – alors que ces sont des emplois ...
Plafond de verre et inégalités de salaires entre hommes et femmes se cumulent : en France, selon l'INSEE, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire inférieur de 7 % à celui des hommes. Au niveau médian, les femmes gagnent un salaire inférieur de 13% à celui des hommes.
Les différences d'âge, de profession, de situation matrimoniale, d'apparence physique, de niveau d'études, etc. deviennent donc de fait des inégalités dès que la société leur confère une importance et valorise certaines caractéristiques par rapport à d'autres.
Le dictionnaire nous dit qu' « une inégalité est ce qui n'est pas égal ». Et qu'une égalité (aequalis en latin) est ce qui est uni, de même niveau. « Semblable en nature, en quantité, en qualité, en valeur », note le dictionnaire Larousse.
Les inégalités liées au revenu, à la situation géographique, au genre, à l'âge, à l'origine ethnique, au handicap, à l'orientation sexuelle, à la classe sociale et à la religion – qui déterminent les avantages, les perspectives et les résultats d'une personne – persistent, dans les pays et entre États.
Il existe de nombreuses inégalités sociales : inégalités territoriales, inégalités environnementales, inégalités scolaires, inégalités de pouvoir, inégalités socio-économiques, inégalités face à l'emploi, inégalités d'accès aux soins et au logement, etc..
L'inégalité menace le développement social et économique à long terme, porte atteinte à la réduction de la pauvreté et détruit le sentiment d'accomplissement et d'estime de soi des personnes. Cette situation peut à son tour favoriser la criminalité, les maladies et la dégradation de l'environnement.
Pour démontrer une inégalité, on peut s'appuyer sur une des inégalités déjà connues et appliquer des opérations qui conservent ou renversent l'inégalité. Pour tout x ∈ R, −1 ≤ sin( x ) ≤ 1 et −1 ≤ cos( x ) ≤ 1. Pour tout x ∈ R, e x > 0.
Les inégalités ne sont pas un enjeu abstrait. Elles ont des conséquences bien réelles et dévastatrices. Elles ont rendu la pandémie de coronavirus plus mortelle, plus longue et encore plus dommageable. Elles sont au cœur de nos systèmes économiques et fracturent nos sociétés.
Autrement dit, une inégalité économique ou sociale serait justifiée dès lors qu'elle profiterait à ceux-là mêmes qui la subissent ; si bien que le sort des moins bien lotis pourrait être meilleur dans une société inégalitaire que dans une société égalitaire.
Selon les dernières données disponibles (Insee 2021), toujours en équivalent temps plein, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire maximum inférieur de 5 % à celui des hommes (1 336 euros contre 1 400 euros).
Parler d'inégalités sociales permet de croiser les inégalités de richesse avec d'autres types d'inégalités, par exemple de genre, ethniques, religieuses, générationnelles, etc.
Les inégalités de genre désignent les déséquilibres entre hommes et femmes en matière de réalisation individuelle. Obstacle majeur au développement humain, elles sont mesurées depuis 2010 par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) par l'Indice d'inégalités de genre (IIG).
La dimension commerciale de l'égalité entre les hommes et les femmes peut également comporter des avantages non financiers tels qu'une meilleure gouvernance, la cohésion et la créativité stimulée par la diversité sur le lieu de travail.
Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociaux portant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées.
Selon une étude réalisée par le Fonds monétaire international (FMI), une plus grande égalité des revenus favorise une croissance économique plus durable que le libre-échange et les investissements étrangers, et diminue le niveau de corruption des gouvernements, ou le niveau de la dette extérieure (Berg et Ostry, 2011).
Les inégalités sont en hausse et elles nuisent à l'économie, à la démocratie et à la société. Les écarts excessifs de richesses et d'opportunités affectent tout le monde. Souvent présentées comme inéluctables, elles sont le reflet de choix de société.
En géométrie, l'inégalité triangulaire est le fait que, dans un triangle, la longueur d'un côté est inférieure à la somme des longueurs des deux autres côtés.
L'AFD œuvre à la réduction des inégalités dans toutes les thématiques et à toutes les échelles. Au sein des pays, nous aidons les populations les plus pauvres et les plus vulnérables, y compris dans les pays à revenu intermédiaire, où demeurent d'importantes poches de pauvreté.
Les inégalités menacent la cohésion sociale. La ségrégation, c'est-à-dire la séparation de certains groupes, peut aussi mener à l'exclusion de ces groupes de la société. De plus, les facteurs de fragilisation des liens sociaux peuvent se cumuler.
Les inégalités de genre, entre hommes et femmes, s'observent dans toutes les régions du monde. Les femmes ont des salaires plus faibles. Dans les pays en développement elles ont un niveau d'instruction plus faible car elles ne peuvent pas toujours accéder à l'éducation.
Les inégalités dans l'éducation se forment selon deux logiques distinctes. Tout d'abord, les enfants d'origine sociale aisée ont des résultats scolaires plus élevés que leurs homologues moins favorisés. Deuxièmement, à résultats scolaires donnés, ils choisissent plus fréquemment des études plus longues.