Grandeur physique égale à une intensité de force par unité de surface (de solide) sur laquelle elle s'applique.
La capacité portante d'un sol se caractérise par sa résistance au tassement en fonction de la cohésion et des frottements internes. La contrainte admissible se mesure en kN/m2 (ou anciennement en kgf/cm2 ou en bar). C'est une pression et le kN/m2 est aussi un kilopascal (kPa).
Le géotechnicien possède une panoplie d'outils pour calculer le taux de résistance du sol, comme le scissomètre, le pressiomètre . L'outil le plus couramment utilisé est le pénétromètre. Cet outil comprend une tige qui, une fois enfoncée dans le sol, détermine la résistance du terrain par rapport à cet enfoncement.
CONTRAINTE - normale - n.f. :
Contrainte agissant perpendiculairement à la surface concernée. Pour une poutre, contrainte agissant perpendiculairement à la section de la poutre, i.e. parallèlement à l'axe longitudinal de cette poutre.
La contrainte normale constante dans la section vaut σ = F/S et la déformation vaut ε = F/ES.
Condition de résistance au cisaillement
Pour une pièce sollicitée au cisaillement, la valeur de la contrainte tangentielle τmoy ne doit pas dépasser la valeur de la contrainte maximale admissible appelée encore résistance pratique au glissement Rpg (Rpg=τe/S). S est le coefficient de sécurité.
La compression est une contrainte mécanique équivalente à l'action d'une force qui exerce une pression à chaque extrémité d'une poutre. La flèche indique une pression sur l'extrémité de la poutre. La traction est une sollicitation qui consiste à étirer un matériau.
En résistance des matériaux, la flèche est usuellement la valeur maximale du déplacement d'une poutre. le moment quadratique (inertie) de la section de la poutre. Pour obtenir l'équation de la déformée, on intègre deux fois en déterminant les constantes d'intégration à l'aide des conditions aux limites.
EFFORT - tranchant - n.m. :
Effort interne agissant dans le plan d'une section de poutre ; provoque un glissement relatif d'une section par rapport à une autre.
La RDM permet de ramener l'étude du comportement global d'une structure (relation entre sollicitations — forces ou moments — et déplacements) à celle du comportement local des matériaux le composant (relation entre contraintes et déformations).
Elle est adaptée aux terrains suffisamment porteurs, lorsque le sol de résistant est situé à moins de 3 mètres de profondeur. Elle est peu profonde et est idéale pour reprendre des descentes de charge non concentrées des constructions légères (fondation pour la construction d'une maison par exemple).
Les semelles continues ou filantes sont des fondations superficielles selon la définition du DTU 13.11. Elles sont établies sous des murs ou voiles porteurs en maçonnerie d'éléments ou de béton banché armé ou non.
Pour construire sa maison sur un sol argileux, il faut donc des fondations d'au moins 0,80 m de profondeur pour une zone à risque modéré, et au moins 1,20 m dans une zone où le risque est fort.
Les causes sont variées et sont majoritairement dues à des facteurs externes pouvant être accentués par des facteurs intrinsèques sur sol (tel que le type de sol). Ainsi le passage d'outils lourds sur un sol humide ou de manière répétée diminue la porosité du sol, et ce dernier se retrouve d'autant plus tassé.
p*le , la valeur de calcul de la pression limite nette équivalente (issue de l'essai pressiométrique). Elle est déduite de la pression limite nette p*l , qui est définie pour un essai pressiométrique par l'expression (A. 3) : p*l = pl – p0.
FLEXION - simple - n.f. :
Etat de sollicitation d'une section soumise uniquement à un moment fléchissant et à un effort tranchant (l'effort normal étant nul) dus à des charges dirigées dans un plan principal de la pièce.
MOMENT - fléchissant - n.m. :
[Struc.] Dans la théorie des poutres, élément de réduction correspondant à la composante du moment résultant des actions extérieures (par convention situées à gauche de la section) qui provoque la flexion longitudinale de la poutre.
L'effort F créé par une pression P sur une surface S est : F=P*S.
h=L/8 (h=L/14 pour une petite charge et une petite portée). h=L/12 (h=L/18 pour une petite charge et une petite portée). h=L/10 (h=L/16 pour une petite charge et une petite portée).
Mais que se passe t'il si la poutre est sur deux appuis qui ne sont pas aux extrémités. Par exemple une poutre de longueur L = 200cm qui repose sur un appui A à 20cm de l'origine, et un autre appui B à 160cm de l'origine. La flèche maximale admissible sera de L/300 = 200/300 = 0,67cm ?
✓ Ossature en béton armé : Composition et portée : l'élément porteur se compose de poteaux assemblés rigidement aux poutres et de planchers encastrés dans l'ensemble. - La portée maximale des poutres varie de 12 à 15 m.
Pour qu'un matériau résiste bien à la flexion il lui faut donc une bonne résistance à la pression et à la traction. Le fer serait donc le matériaux le plus adapté : N° 1 pour ce qui est de la résistance à la traction et N°1 pour ce qui est de la résistance à la compression ⇒ N° 1 pour la résistance à la flexion.
La flèche maximale admissible est une proportion de la portée de la travée concernée de la poutre. Cette flèche tiendra compte de l'augmentation de la déformation liée au fluage.
Jusqu'à la limite d'élasticité Re, la loi est σ = E. ε. Dans ce domaine linéaire, l'éprouvette revient exactement à sa taille initiale après relâchement du chargement : on parle de déformation élastique.