Depuis la loi de 1990 ajoutant le handicap aux motifs de discrimination prohibés dans le Code pénal, refuser un bien, un service ou un emploi du fait d'un handicap est passible d'emprisonnement. Cette mesure proscrit une discrimination dite directe : un traitement différencié envers un groupe, qui le désavantage.
Les handicapés subissent les mêmes formes de discrimination: taux élevés de chômage, préjugés concernant leur productivité et, souvent, exclusion du marché du travail. Ils se heur- tent également à une discrimination à l'embauche.
La discrimination est une action ou une décision qui a pour effet de traiter de manière négative une personne en raison, par exemple, de sa race, de son âge ou de sa déficience. De telles raisons sont des motifs de discrimination et sont protégés par la loi.
Pour 85 % d'entre eux, ces refus de droits et ces injustices relèvent de limitations liées à leur handicap visuel ou auditif : besoin d'aide humaine, lenteur, difficultés de communication.
En 2021, le handicap arrivait en tête de liste des causes de discriminations et ce, pour la cinquième année de suite.
La participation des personnes en situation de handicap au bien-être collectif se trouve également contrainte par des inégalités d'accès au logement et aux soins : elles ont deux fois plus de probabilités que les autres groupes sujets aux discriminations de subir une expérience discriminante dans le cadre d'une ...
Le capacitisme est : … semblable au racisme, au sexisme ou à l'âgisme, selon lequel une personne handicapée est moins digne d'être traitée avec respect et égard, moins apte à contribuer et à participer à la société ou moins importante intrinsèquement que les autres.
Les personnes handicapées peuvent être empêchées d'accéder aux soins de santé en raison de pratiques et de politiques discriminatoires, du manque d'accès à l'information. Les régimes de sécurité sociale peuvent limiter la possibilité de couverture pour certaines maladies.
Les recruteurs craignent souvent qu'ils soient plus lents, plus absents et moins dynamiques que les valides. De plus, le handicap fait peur: il renvoie à des angoisses chez beaucoup de gens", explique Patrick Blum, consultat chez Accordia et auteur du guide Personnes Handicapées: recruter sans discriminer.
Le motif sexiste est devenu la principale source de discrimination pour les femmes : 47 % pensent avoir été discriminées en raison de leur sexe, contre 28 % en 2008-2009, où elles citaient ce motif après l'origine, la nationalité ou la couleur de peau (figure 2).
« Constitue une discrimination directe la situation dans laquelle, sur le fondement de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie ou une race, sa religion, ses convictions, son âge, son handicap, son orientation ou identité sexuelle, son sexe ou son lieu de résidence, une personne est ...
Outre la race, le Code interdit toute discrimination pour plusieurs motifs connexes, notamment la couleur de sa peau, l'origine ethnique, l'ascendance, le lieu d'origine, la citoyenneté et la croyance (religion).
Le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités.
Le mot validisme vient du mot anglais « ableism », traduit en français comme validisme ou aussi capacitisme. Il décrit l'ensemble des préjugés et des discriminations qui visent les personnes en situation de handicap.
Surdité, malvoyance, handicap moteur ou intellectuel… Chaque situation de handicap est particulière. Elle nécessite donc d'adapter le poste à la situation de l'employé handicapé dans trois dimensions : L'aménagement « matériel » du poste de travail, afin qu'il soit plus adapté aux capacités de la personne.
Elle augmente la dépendance à autrui et diminue la qualité de vie, notamment via l'accès aux opportunités de participation sociale et économique et un sentiment d'exclusion. Le handicap est aussi associé à un risque accru de dépression et d'institutionnalisation.
Qu'elles soient liées à l'ignorance, à la peur, à un manque de compréhension ou à la haine, certains comportements et certaines perceptions peuvent devenir des obstacles qui empêchent les personnes handicapées de poursuivre leurs rêves et leurs aspirations.
Si vous subissez un traitement défavorable du fait de votre sexe, votre identité de genre ou votre sexualité, vous pouvez en parler, le signaler et même porter plainte. La priorité est de vous mettre en sécurité et d'appeler police secours (au 17 ou 112, ou par SMS au 114). En parler peut être une première étape.
Former les équipes avec des formations courtes ou des formations continues. Faire intervenir des associations pour expliquer le handicap et sensibiliser les travailleurs sans handicap. Aménager les entreprises pour offrir un accès facile et un cadre de travail adapté aux personnes handicapées.
Alors que le handicap reste encore le principal motif de discrimination en France, l'inclusion des personnes en situation d'handicap, dans l'éducation ou dans l'emploi, est largement insuffisante. La société se doit donc d'être à la hauteur de cet enjeu d'égalité et d'accessibilité fondamental.
Le handicap reste, pour la sixième année consécutive, le premier motif de discriminations, devant l'origine et l'état de santé. Principaux obstacles pour les 12 millions de Français concernés ? L'emploi et les biens et services privés (litige commercial, assurance, banque, consommation, transport...).
Au sens du droit du travail sont considérés comme des discriminations les éléments basés sur l'origine ; le sexe ; les mœurs ; les activités syndicales ; le nom de famille ; le handicap, l'âge ou encore l'orientation sexuelle, etc. >
Depuis une loi du 1er juillet 1972, relative à la lutte contre le racisme, la discrimination est condamnable par une juridiction pénale, il s'agit d'une infraction.