Selon l'Ordre des orthophonistes et des audiologistes du Québec (OOAQ,2004), la dysphasie, ou trouble primaire du langage, ou trouble développemental du langage, est une atteinte neurologique qui persiste tout au long de la vie. Ce trouble affecte l'expression ou l'expression et la compréhension du langage.
Les symptômes sont facilement décelables : déformations des mots et des phonèmes, manque de vocabulaire, discours incohérents et/ou désorganisés, mots isolés, incompréhension de son interlocuteur, difficultés à écrire, syntaxe altérée (dysphasie syntaxique) ...
À l'école, la dysphasie a de lourdes conséquences, puisque l'élève va se retrouver confronté à de grandes difficultés pour comprendre des consignes ou des textes. Le langage de l'enfant sera pauvre en vocabulaire et peu structuré, ce qui rendra également les échanges très compliqués.
Comme beaucoup de troubles DYS, la dysphasie peut être faire l'objet d'une rééducation orthophonique intensive et de longue durée. Il n'y a pas de “guérison” de la dysphasie, mais on peut apprendre à l'enfant à compenser ses difficultés et rattraper une partie de son retard scolaire.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit. La dysphasie est un trouble.
La dysphasie est un trouble neurologique qui est présent dès la naissance de la personne atteinte. De ce fait, ce n'est pas un trouble qui se «guérit» avec le temps.
Les facteurs de risque
La dysphasie aurait une composante génétique. Des troubles du développement du langage oral ou des difficultés d'apprentissage du langage écrit sont plus fréquemment retrouvés chez les parents et /ou les membres de la fratrie de l'enfant dysphasique.
Le karaté est un sport qui combine mémorisation, concentration et coordination des mouvements, tout comme le dessin. Les deux sont une aide précieuse pour les enfants atteints de Dysphasie, un « must » pour les enfants atteints d'un trouble du langage oral.
La dysphasie est causée par un dysfonctionnement des structures du cerveau impliquées dans le langage (qui, pour la plupart des personnes, sont situées du côté gauche du cerveau), ainsi que les aires avoisinantes qui sont responsables des fonctions autres que le langage.
On parle alors de dysphasie. ne peut être posé qu'à partir de 5 ans : on peut suspecter une dysphasie dès 3 ans ; elle sera confirmée si les troubles persistent malgré une prise en charge orthophonique.
Les personnes vivant avec la dysphasie ont le désir de communiquer, mais ont de la difficulté à le faire. C'est comme s'ils étaient prisonniers de leurs mots. Il est donc important de prendre le temps de les laisser s'exprimer. Ces personnes aiment apprendre et gagner en autonomie.
Plusieurs études vont vers la même conclusion : la dysphasie est causée par des facteurs héréditaires. Elle s'exprime dès l'enfance, surtout chez les garçons. Ses conséquences sont de plusieurs ordres et les enfants qui en souffrent peuvent traîner des séquelles jusqu'à l'adolescence ou à l'âge adulte.
Le cas de la dysphasie :
Les métiers manuels semblent plus indiqués dans leurs cas. Ce sont des personnes très concrètes, à l'image des meilleurs techniciens. Le CAP, le BEP et le BAC Pro sont souvent le salut des étudiants dysphasiques.
Dans le cas d'une dysphasie, il y a dissociation entre les performances lexicales et les performances syntaxiques, très souvent déficitaires : « l'enfant parle en phrases courtes et maladroites, en style « télégraphique », omettant les pronoms, les propositions, les petits mots, utilisant les verbes à l'infinitif comme ...
Il n'y a pas de médicament qui permettent de soigner la dyslexie. En cas de trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) associé une dyslexie, des médicaments peuvent être proposés. Le traitement de la dyslexie passe par des séances chez l'orthophoniste.
Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.
Les causes de la dyslexie sont encore méconnues. Plusieurs hypothèses scientifiques sont avancées1. La théorie phonologique admet le plus grand consensus. Selon cette théorie, les personnes dyslexiques souffriraient d'un trouble de la représentation et de la manipulation mentale des sons de parole.
Mieux vaut consulter si : votre enfant a des défauts de prononciation, n'articule pas bien les mots, ne fait pas des phrases claires et bien construites (il parle en style télégraphique), a du mal à comprendre lorsqu'on lui parle, ne cherche pas à jouer avec les mots (les rimes, les syllabes…).
Encouragez votre enfant à parler en lui posant des questions simples auxquelles il peut répondre par un geste ou un mot comme les questions « Où? » et « Qui? ». Chantez des bouts de comptines ou racontez des bouts d'une histoire qu'il connaît bien et arrêtez-vous à un mot afin qu'il dise la suite s'il en est capable.
La dyspraxie : c'est un trouble qui entrave la coordination des gestes. L'enfant a des difficultés dans la motricité : courir, sauter, écrire. La dysphasie: c'est un dysfonctionnement du langage oral qui atteint la compréhension et/ou l'expression.
Les enfants dysphasiques présentent souvent un trouble de l'abstraction => utiliser un langage concret. De plus, ils comprennent mieux ce qu'ils peuvent voir, toucher... Permettre à l'enfant de s'exprimer avec des gestes, des images… S'assurer de la compréhension du message (reformulation, poser des questions…)
Les exercices d'orthophonie sur la respiration et le souffle
Il y a par exemple le jeu qui consiste à souffler sur une bille pour obtenir une couleur, une forme ou un score de jeté de dé. Vous pouvez aussi jouer au jeu en bois qui repose sur le principe de faire bouger la bille grâce à une paille.
Prix d'une consultation chez un orthophoniste
Cette séance obligatoire coûte entre 40 € et 75 € selon la pathologie. Le coût de ce bilan est pris en charge à 60 % par la Sécurité sociale et les 40 % restants sont à la charge du patient ou de sa mutuelle complémentaire si l'orthophoniste pratique le tiers-payant.