La gravité mesure les effets sur les cibles de l'accident (il a des conséquences plus ou moins importantes). Pour obtenir une définition plus complète du risque, deux autres composantes peuvent être ajoutées : danger et acceptabilité. Il n'y a pas de risque si il n'y a pas de danger.
En matière de gestion des risques, la criticité est déterminée par la gravité potentielle d'un risque et sa probabilité de se produire. Plus le risque est grave et probable, plus il est critique.
Définitions. Le taux de fréquence est le rapport entre le nombre total d'accidents (sur le lieu du travail) ayant entraîné la mort ou une incapacité totale d'un jour au moins (hors jour de l'accident) et le nombre d'heures d'exposition au risque, multiplié par 1 000 000 (afin d'obtenir des chiffres exploitables).
Même si le taux de fréquence des accidents est très largement utilisé par les entreprises, il n'en demeure pas moins abscons – y compris pour les spécialistes et les préventeurs. La valeur 5 est certes meilleure que 10, elle-même meilleure que 20, mais le sens de cet indicateur est généralement obscur pour le salarié.
les éléments à évaluer, notamment la durée de vie du produit, les lieux physiques où se déroulent les activités de travail ou le type de dangers en cause). Les ressources nécessaires (formation d'une équipe pour l'évaluation des risques, détermination des sources de renseignements, etc.).
Il existe deux familles de risques majeurs : risques naturels (inondation, séisme, tempête, cyclone, mouvement de terrain, avalanche, feu de forêt, volcanisme) et risques technologiques (accident industriel, accident nucléaire, transport de matière dangereuse, rupture de barrage).
risque lié aux processus ; risque lié aux personnes ; risque lié aux évènements extérieurs ; risque juridique.
Deux composantes caractérisent le risque : La probabilité de la survenance d'un dommage liée à la fréquence d'exposition et/ou la durée d'exposition au danger et la probabilité d'apparition du phénomène dangereux, La gravité du dommage.
Primaire : action prioritaire, pour intervenir au plus tôt sur les facteurs de risques pour les supprimer ou les réduire ; Secondaire : suivre les risques et l'état de santé des salariés ; Tertiaire : limiter les conséquences d'un risque survenu, afin d'agir pour le maintien en emploi.
Qui est responsable de l'analyse de risques ? L'analyse de risques incombe à l'employeur et à la ligne hiérarchique, assistés par les services interne et externe pour la prévention et la protection au travail. Les conseillers en prévention de ces services ont un rôle de conseil et de coordination.
Le taux de gravité représente le nombre de journées indemnisées pour 1 000 heures travaillées, c'est à dire le nombre de journées perdues par incapacité temporaire pour 1 000 heures travaillées.
L'indice de gravité
Si l'accident du travail entraîne un handicap au-delà de l'arrêt de travail, cet indicateur permet de le prendre en compte grâce au taux d'incapacité permanente.
On entend par accident grave, au sens du présent article, l'accident ayant entraîné la mort ou paraissant devoir entraîner une incapacité permanente ou ayant révélé l'existence d'un danger grave, même si les conséquences ont pu en être évitées, ainsi que toute maladie professionnelle ou à caractère professionnel.
Les indicateurs traditionnels sont des indicateurs de résultat sécurité, ils s'orientent généralement selon deux dimensions : la fréquence et la gravité des événements indésirables (taux de fréquence, taux de gravité pour les accidents du travail).
Construction de l'indicateur : les indices de fréquence sont calculés en rapportant le nombre des sinistres à la moyenne des nombres de salariés présents au dernier jour ouvré de chaque trimestre civil de l'année considérée multiplié par 1 000.