L'endométriose est une maladie gynécologique chronique de la femme en âge de procréer qui se caractérise par le développement d'une muqueuse utérine (l'endomètre) en dehors de l'utérus, colonisant d'autres organes avoisinants.
1- Les symptômes douloureux
Douleurs pelviennes chroniques. Douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie profonde) Signes urinaires : Difficulté pour uriner (dysurie), présence de sang dans les urines (hématurie) Signes digestifs : Douleur à la défécation, sang dans les selles (rectorragies)
L'endométriose serait une maladie multifactorielle, avec des facteurs hormonaux, environnementaux et génétiques (le risque de développer une endométriose est multiplié par cinq chez les femmes qui ont une sœur ou une mère touchée par cette maladie).
Les symptômes et conséquences de l'endométriose
La maladie peut être asymptomatique, mais dans certains cas, elle provoque de fortes douleurs, notamment au moment des règles, de la défécation, de la miction, ou lors des rapports sexuels. Elle peut également provoquer l'infertilité.
La douleur pelvienne se situe au niveau du petit bassin, à l'arrière de l'utérus. Typiquement, elle se manifeste par une sensation de brûlure ou de décharge électrique au niveau du bas-ventre et peut irradier vers le bas du dos ou vers les jambes.
L'endométriose est une maladie bénigne au sens médical du terme, c'est à dire qu'elle n'impacte pas le pronostic vital, mais elle peut être extrêment douloureuse et certaines formes peuvent invalider le quotidien des personnes atteintes et constituer un handicap invisible.
Endométriose et cancer ? Les lésions d'endométriose peuvent se définir comme des « métastases bénignes ». Pour une patiente atteinte d'endométriose, le risque de développer un cancer (le plus souvent de l'ovaire) est inférieur à 1%.
Heureusement, bien des femmes atteintes d'endométriose sont capables de concevoir un enfant, mais elles ont besoin de plus de temps. La fécondation in vitro (FIV) est aussi une option, mais le taux de réussite peut être inférieur pour les femmes qui souffrent d'endométriose.
Il n'existe pas aujourd'hui de traitements définitifs de l'endométriose, même si l'hormonothérapie et/ou la chirurgie peuvent endiguer l'évolution de cette maladie durant plusieurs années selon les cas. Il existe des cas d'endométriose superficielle qui ne nécessitent aucun traitement particulier.
L'endométriose peut se manifester dès l'adolescence même si le diagnostic est plus facilement posé entre 30 et 40 ans. En revanche, après la ménopause, la maladie régresse.
Le traitement de l'endométriose repose sur la prescription de médicaments destinés à bloquer la production d'hormones féminines, et sur la chirurgie visant à enlever les lésions. Il varie selon les organes affectés par les fragments d'endomètre présents dans l'abdomen.
L'échographie abdomino-pelvienne
Afin d'obtenir une meilleure détection de certaines lésions d'endométriose, l'échographie pelvienne est réalisée par voie endovaginale (la sonde de l'échographe est placée dans le vagin, ce qui permet d'obtenir des images de très bonne qualité).
Est-ce que l'endométriose fait gonfler le ventre ? L'endométriose peut entraîner des ballonnements et une difficulté à évacuer les gaz qui peut donner le ventre gonflé. C'est un symptôme que l'on retrouve fréquemment en cas d'endométriose avec atteinte digestive.
L'endométriose est une maladie inflammatoire chronique, elle persiste jusqu'à la ménopause, parfois au-delà.
L'acupuncture, la pharmacopée chinoise, le massage tui na, la moxibustion et la diététique, peuvent être un bon complément et un soulagement pour les femmes souffrant d'endométriose. L'acupuncture est utilisée dans le but de diminuer les dysménorrhées et les douleurs pelviennes.
Le symptôme le plus courant de l'endométriose (retrouvé chez 50 à 91% des femmes selon les études) est la douleur, règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes, défécation douloureuse, difficulté pour uriner (dysurie), abdominales (ombilicales … ...
Comment prévenir l'apparition de cette maladie ? La pratique d'une activité physique régulière pourrait réduire le risque de développer l'endométriose. Tout comme l'alimentation, par la consommation d'acide gras oméga-3, de légumes verts et de fruits frais, réduirait l'apparition de la maladie.
Si les ovaires sont le siège d'îlots d'endométriose, des kystes peuvent se former. Ils perturbent directement la maturation des ovules, ce qui rend impossible une ovulation normale. Leur contenu est constitué de sang qui ne peut pas s'écouler.
Endométriose profonde
Lorsque ces lésions touchent la paroi des organes pelviens en profondeur, l'endométriose est qualifiée de profonde. C'est d'ailleurs l'une des formes les plus graves de l'endométriose.
L'une des conséquences de l'endométriose est l'hypofertilité, c'est-à-dire la diminution de la fertilité. Elle concerne 30 à 40 % des femmes malades et peut s'expliquer notamment par : Un état inflammatoire au niveau du système reproducteur, néfaste pour la fécondation. Des troubles de l'ovulation.
Vivre avec des douleurs chroniques liées à l'endométriose, cela implique de faire prendre en charge sa maladie par plusieurs professionnels de santé : médecin traitant, gynécologue, spécialiste de la douleur, chirurgien, radiologue, psychologue, kinésithérapeute, etc.
L'endométriose s'arrête-t-elle à la ménopause ? Dans la majorité des cas, oui. A la ménopause biologique, naturelle, les lésions vont s'assécher et les symptômes diminuer puis disparaitre.
La Fatigue chronique, un symptôme lié à l'Endométriose
Bien souvent, les femmes atteintes d'endométriose souffrent de fatigue chronique. On pourrait expliquer cela simplement : pour gérer une douleur forte, régulière ou constante, invalidante, la femme puise dans ses « réserves ».
Yoga et endométriose, le duo idéal
Et pour cause : le yoga permet d'améliorer sa souplesse, de renforcer et d'étirer ses muscles, mais aussi d'apprivoiser un peu mieux son stress. Et quand on sait que stress et inflammation sont liés, et que l'endométriose est une maladie inflammatoire… Et bien ça fait plutôt sens !