Le « transfert amoureux » peut faire ressurgir des traumatismes enfouis ou un rapport conflictuel avec les parents, par exemple. Ce mécanisme inconscient est en fait un moyen de mettre en scène des souffrances antérieures sans devoir passer par la case « confession ».
Le transfert permet de revivre des frustrations, des désirs ou des colères, accumulés dans l'inconscient et qui influencent le comportement actuel. Une relation de confiance avec le thérapeute est donc essentielle pour que la personne se sente complément à l'aise et aborde tous ses sentiments et ses émotions.
Le terme « transfert amoureux » est aujourd'hui rarement utilisé dans les écrits psychanalytiques contemporains. Cette appellation tire son origine des écrits de Freud (1915) et caractérise les patients qui manifestent ouvertement une affection ou un besoin d'amour pour leur thérapeute.
« Il se manifeste aussi par de la sympathie, de la confiance, de l'idéalisation, la peur de le quitter, de l'anxiété quand il s'absente, le besoin de lui parler », précise Marc Rouzet.
Le code de déontologie est clair à ce niveau là. S'agit-il réellement d'amour, ou plus simplement de "transfert", cet attachement qui arrive à un moment ou un autre de la thérapie. Il appartient alors au psy comme au patient d'aborder cette question comme un temps nécessaire du processus thérapeutique lui-même.
Il s'agit d'exprimer au plus près nos besoins, aspirations, émotions… et prendre l'initiative de faire ce qu'il faut pour les combler (s'exprimer, agir comme nous le souhaitons) tout en risquant un refus de l'autre qui reste libre devant notre besoin.
En psychanalyse, le transfert est la projection de sentiments ou de désirs de la personne en analyse sur une tierce personne, celle-ci étant généralement son analyste. Ainsi, le patient ou la patiente reproduit un sentiment connu ainsi que des émotions familières, envers la personne qui l'écoute.
La liquidation du transfert passe par la reconnaissance de matériaux rejetés et par la mise en jeu intersubjective des forces hostiles de refus et d'exclusion qui sont à l'œuvre dans la vie psychique d'un individu.
En psychanalyse active, le transfert est considéré comme une forme d'activation des différentes phases d'évolution psychoaffectives. Dans un premier temps, le transfert positif est seul à l'œuvre, l'analysant perçoit l'analyste et les séances comme une matrice protectrice, rassurante, bienfaisante.
"Transfert" désigne un déplacement d'une chose, d'une valeur ou un droit, oubien un changement de situation. Ainsi la vente aboutit à un transfert de propriété entre le vendeur et l'acquéreur. La transmission d'une somme d'argent d'un compte bancaire à un autre compte bancaire réalise un transfert financier.
Déontologie: L'Ordre des médecins interdit les relations sexuelles entre médecins et patients. L'interdiction des relations sexuelles avec les patients vient d'être inscrite dans le Code de déontologie médicale.
Le transfert est un concept majeur inventé par Sandor Ferenczi et théorisé par Sigmund Freud au cours de son travail sur l'hystérie avec Joseph Breuer. Il en a fait l'un des piliers de la discipline qu'il a fondée alors, la psychanalyse (Dans le définition qu'en donnait Sigmund Freud , la psychanalyse est le nom :).
Technique de l'analyse
Mais le contre-transfert se révèle par la suite un outil majeur pour l'analyste : à partir de ces vécus émotifs, l'analyste peut comprendre dans quelle position le met l'analysant, l'analyse du transfert étant le point central de la thérapie.
Qu'est ce que le transfert en psychanalyse ? Le transfert est le moteur de tout travail analytique. Il consiste à déplacer sur la personne de l'analyste les affects vécus et ressentis durant l'enfance.
Le contre-transfert désigne l'ensemble des réactions affectives conscientes ou inconscientes de l'analyste envers son patient. Ce phénomène, auquel on a historiquement accordé une place importante dans la cure se trouve aujourd'hui contestée.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
La capacité de certains malades à « transférer » les conflits infantiles sur le psychanalyste, au cours de la cure, a conduit Freud à grouper, sous l'expression de névroses de transfert, l'hystérie de conversion, la phobie (ou hystérie d'angoisse) et la névrose obsessionnelle.
En tant qu'infirmier dans un service, le transfert permet de se rendre compte que par nos soins, notre attention, ou alors notre indifférence ou notre mépris, nous pouvons générer ce fameux déplacement de sentiments chez le patient, qui s'avouera plus ou moins explicitement.
La psychanalyse touche à sa fin lorsqu'on en a dit suffisamment pour s'être transformé et réconcilié avec soi-même et que l'on n'est plus gouverné par son ignorance. Pour parvenir à cette sortie, il faut que le « fantasme » inconscient du sujet ait été dégagé et traversé.
Merci à mon psy de m'écouter, de me réconforter, de m'éclairer et de me guider. Merci à mon psy de sa patience, de sa gentillesse. Sans mon psy, je n'écrirais pas aujourd'hui, car j'aurais choisi d'en finir avec la vie. Ça fait plus de 6 ans que je le rencontre.
Une cure fait donc mal parce qu'elle remet en contact avec le plus vif de l'existence assourdi depuis des années, mais surtout parce qu'elle le crée. Elle est donc un travail (qui fait mal par le temps, l'argent, le calme plat ou les tempêtes du voyage) mais surtout un travail douloureux comme celui de toute création.
La transmission de données par télécommunication la plus répandue est le réseau téléphonique. C'est un réseau à commutation de circuit. Dans un tel réseau les différents utilisateurs établissent un lien physique entre eux, le temps de la communication. Ensuite la ligne est libérée pour d'autres communications.
La commutation par paquets permet de fournir des flux de données à débit binaire variable, réalisés sous forme de séquences de paquets, sur un réseau informatique qui alloue les ressources de transmission selon les besoins à l'aide de techniques de multiplexage statistique ou d'allocation dynamique de bande passante.
La transmission de l'information peut se faire : - avec un support matériel : (câble électrique, pistes de circuit imprimé, câble téléphonique, fibre optique, …) électromagnétiques (wi-fi, bluetooth, radiofréquence, infrarouge) en utilisant des interfaces de commande adaptées.