Le lymphome de Hodgkin se manifeste par une augmentation de volume des ganglions lymphatiques, le plus souvent au niveau du cou. Ces ganglions ne sont pas douloureux et leur évolution est lente. Cela s'accompagne dans certains cas d'une perte de poids, d'une fatigue, de sueurs nocturnes, de fièvre et de démangeaisons.
La maladie de Hodgkin est une forme de cancer du système lymphatique. Lors de cette maladie, on observe une prolifération anormale d'un certain type de globules blancs (les lymphocytes). Le médecin anglais Thomas Hodgkin avait déjà décrit cette maladie en 1832 et fut le premier à identifier cette forme de lymphome.
Le diagnostic de lymphome repose sur l'analyse d'un échantillon de tissu obtenu par biopsie. Il s'agit de prélever par chirurgie un morceau de ganglion (ou bien le ganglion dans son intégralité) afin de l'étudier au microscope.
Survie nette
Cela signifie qu'en moyenne, environ 85 % des personnes ayant reçu un diagnostic de lymphome hodgkinien vivront au moins 5 ans.
C'est ainsi que se développe une leucémie (un cancer du sang) si cette accumulation se fait dans le sang et la moelle osseuse. On parle de lymphome (un autre type de cancer) lorsque cette accumulation se fait dans les ganglions et le système lymphatique.
Les lymphomes sont des tumeurs malignes du système lymphatique. Leur incidence en France est de 13 cas pour 100 000 (7e rang des cancers). Il en existe deux formes principales : les lymphomes (ou maladie) de Hodgkin, et les lymphomes non hodgkiniens (LNH), les plus fréquents.
Les antécédents familiaux
On sait qu'un individu dont un membre de la famille a été touché par un lymphome hodgkinien a deux à neuf fois plus de risque de développer cette maladie qu'un individu ne présentant pas d'antécédent familial.
Si les démangeaisons ont déjà été évoquées comme symptôme possible d'un lymphome de Hodgkin, le cas de Jade Baldwin montre toutefois qu'un patient qui souffre de démangeaisons, notamment au niveau des jambes, peut être atteint de ce cancer, et ce même si ses ganglions présentent une taille normale.
L'espérance de vie des patients est de près d'une quinzaine d'années, avec un traitement initial de 6 mois, reposant sur l'association d'une chimiothérapie à des injections de Rituximab. Le problème : près de la moitié des patients rechute après 3 à 5 ans.
Les lymphomes non hodgkiniens se traduisent habituellement par une adénopathie, c'est-à-dire l'augmentation de volume d'un ou plusieurs ganglions. Ceux-ci ne sont ni douloureux ni inflammatoires et grossissent lentement.
Favorisé par l'exposition au soleil, le carcinome épidermoïde cutané peut se traduire par une plaie, un bouton ou une croûte qui ne guérit pas. Ces cancers de la peau ne deviennent invasifs que très rarement, dans moins de 1 % des cas.
La leucémie est un cancer qui prend naissance dans les cellules souches du sang. Les cellules souches sont des cellules de base qui se transforment en différents types de cellules qui ont des fonctions distinctes. Les cellules souches du sang deviennent des cellules souches lymphoïdes ou des cellules souches myéloïdes.
Cancers du sang : les lymphomes. Près de la moitié des cancers du sang sont des lymphomes, cancer du système lymphatique, avec environ 80 % de lymphomes non hodgkinien (LNH) et 20% de lymphomes hodgkiniens (LH).
Quel est le lymphome le plus grave ? Parmi les lymphomes T, les formes extra-ganglionnaires comme le lymphome hépato-splénique ou le lymphome T/NK de type nasal sont les plus agressifs et résistants aux traitements.
Le lymphome non hodgkinien fait partie des maladies que l'on soigne bien et les patients peuvent être guéris grâce aux traitements modernes telles que la chimiothérapie, la radiothérapie et l'immunothérapie.
Quand faut-il s'en inquiéter ? L'urticaire, en soi, n'est pas dangereuse et les plaques disparaissent spontanément en quelques heures dans la plupart des cas. Cependant, si l'éruption persiste ou se répète, vous devez consulter un médecin.
"Des démangeaisons sur la peau peuvent révéler une maladie du foie. Généralement, il s'agit d'un prurit diffus et généralisé, c'est-à-dire sans localisation précise", rapporte notre interlocuteur. La personne n'a ni boutons sur la peau, ni lésions.
Certaines affections donnent plus de prurit la nuit. La gale et l'eczéma en font partie. L'urticaire a également tendance à s'aggraver pendant la nuit et au réveil. D'une façon générale, les démangeaisons cutanées sont accentuées la nuit par la chaleur du lit et la transpiration nocturne.
La chimiothérapie et la radiothérapie sont les deux principales méthodes utilisées. Pour les lymphomes hodgkiniens localisés et dont les atteintes sont situées au-dessus du diaphragme, la chimiothérapie est généralement suivie d'une radiothérapie.
Il existe deux catégories générales de lymphomes : le lymphome de Hodgkin et le lymphome non hodgkinien (LNH). La différence entre le lymphome de Hodgkin et le LNH est la présence de cellules de Reed-Sternberg.
Le lymphome hodgkinien est l'un des cancers qui se soigne le mieux. La plupart des patients pourront reprendre une vie normale à l'issue des traitements. Un impératif cependant : l'arrêt du tabac.
Comment évoluent les lymphomes ? Aujourd'hui, en France, le taux de survie cinq ans après le diagnostic d'un lymphome varie de 50 à 90 % selon le type de lymphome et l'âge du patient. Chez les enfants, le taux de survie cinq ans après un lymphome est d'environ 90 %.
Sur les plus de 385 000 personnes ayant reçu un diagnostic de lymphome non hodgkinien, près de 200 000 sont mortes. En France, les lymphomes sont responsables de 4 500 décès chaque année.
Il est également important d'adopter une alimentation saine en faisant attention à ne pas top consommer de viande, de produits laitiers et de produits riches en acides gras saturés. En revanche il faut favoriser la consommation de fruits et de légumes afin de réduire le risque de présenter un lymphome non hodgkinien.