Jean-Paul Sartre appelle donc "mauvaise foi" l'attitude qui consiste à mettre nos actes sur le compte de quelque chose d'extérieur à nous (la nature, les circonstances, une "essence" qui nous définirait une fois pour toutes...), et donc à nier que nous en sommes les vrais auteurs et que nous devons en répondre.
Dans l'Etre et le Néant, Sartre liste les différentes conduites de mauvaise foi (coquette, garçon de café, …) utilisées par l'homme pour se masquer à lui-même sa liberté, qu'il assume mal. La mauvaise foi consiste à faire semblant de croire que l'on n'est pas libre, c'est se faire plein d'être, se réifier.
Définition de Mauvaise foi
La "mauvaise foi" est une attitude volontaire et déloyale avec laquelle une personne agit envers une autre, afin de surprendre sa décision. Consommation (Droit de la -).
La conscience humaine, selon Sartre, est pouvoir de néantisation et liberté : elle s'oppose en tout point à l'en-soi, l'être plein, massif et opaque des choses. Ainsi, condamné à une liberté absolue, l'homme doit-il inventer son chemin.
La mauvaise foi n'a parfois rien d'un mensonge : il arrive en effet que tout ce qui est dit soit strictement vrai, ce qui compte étant le décalage entre ce qui est dit et ce qui est pensé, dans le but de tromper l'autre. Et l'objectif de la personne de mauvaise foi est souvent caché.
Mauvaise foi : déloyauté, duplicité.
Définition. La foi désigne une adhésion forte à une idée, doctrine ou religion. Le savoir n'intervient pas dans ce processus, la foi est souvent absolue et repose sur des sentiments, des intuitions. Elle n'est pas démontrable, elle est un engagement indiscutable.
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
"Ceux qu'on aime, on ne les juge pas." "La vérité n'est pas dans un seul rêve mais dans beaucoup de rêves." "Tu ne veux pas changer le monde, tu veux le faire sauter." "En nous efforçant d'atteindre l'inaccessible, nous rendons impossible ce qui serait réalisable."
Mode de l'existentialisme
Saint-Germain-des-Prés, lieu où habite Sartre, devient le quartier de l'existentialisme, en même temps qu'un haut lieu de vie culturelle et nocturne : on y fait la fête dans des caves enfumées, en écoutant du jazz, ou encore en allant au café-théâtre.
En outre, pour établir la mauvaise foi, il faut prouver l'intention de nuire, la malveillance, l'existence de motifs condamnables, la fraude ou tout autre dessein malhonnête.» (Voir le jugement 2800, au considérant 21, repris dans le jugement 3154, au considérant 7; voir aussi le jugement 3407, au considérant 15.)
La faille narcissique
Sinon il faut se poser des questions sur son comportement et pourquoi on agit ainsi. Frédéric Fanget, psychiatre, explique que les personnes qui utilisent la mauvaise foi comme stratégie de défense, ont une faille narcissique, comme le manque de confiance en soi.
L'angoisse : c'est dans l'angoisse que l'homme prend conscience de sa liberté 3. Sartre rappelle une distinction de Kierkegaard entre deux émotions que je peux ressentir : la peur (vis-à-vis des autres êtres du monde) et l'angoisse (vis-à-vis de moi-même).
Confiance absolue que l'on met en quelqu'un, quelque chose : J'ai une foi totale en lui, en ses capacités.
Sartre conteste absolument l'hypothèse freudienne de l'inconscient, qui est, selon lui, contradictoire : si c'est la conscience qui effectue le refoulement, elle sait ce qu'elle refoule.
Il existe quantité de gens qui sont en enfer parce qu'ils dépendent du jugement d'autrui ». Si on résume et simplifie, l'enfer c'est les autres parce qu'ils sont des miroirs déformants de nous-mêmes. Déformants car nous avons de mauvais rapports entre nous. Dans la pièce, Estelle vit comme un drame l'absence de miroir.
« L'enfer c'est les autres » est une citation de Jean-Paul Sartre dans sa pièce de théâtre Huis Clos. Pour commencer, il est intéressant de constater que Sartre disait toujours que cette citation avait été mal comprise. On a cru que Sartre voulait dire que les relations avec autrui étaient toujours infernales.
“Dans la vie on ne fait pas ce que l'on veut, mais on est responsable de ce que l'on est”, Jean-Paul Sartre.
Aux yeux de Sartre, la liberté constitue la condition de l'homme à laquelle il ne peut pas échapper c'est pourquoi il dit que « l'homme est condamnée à être libre » car il ne choisit pas de naître mais une fois au monde, il ne peut pas ne pas choisir. En effet, même refuser de choisir est un choix.
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.
de la psychanalyse Sigmund Freud affirme, quant à lui, que la présence de l'inconscient et l'influence de ce dernier empêche l'Homme d'agir de façon libre. Ainsi, l'Homme n'aurait pas de liberté entière, car le déterminisme4 de celui-ci vient a l'encontre du principe de liberté.
Indécence caractérisée par une volonté d'affirmer un propos que l'on sait foncièrement faux ou injustifié (l'interlocuteur en est également conscient), mais que l'on continue à clamer comme la vérité.
La foi est le courage de vivre qui meurt et ressuscite en Christ. Elle doit résister à l'épreuve de la mort, cette silhouette de Dieu par laquelle nous entrons dans un espace infini et inconditionnel, où nous recevons notre liberté [1][1]Le professeur Theissen a prononcé cette conférence comme leçon….
La foi, y est-il écrit, est « le fait de croire en Dieu, en un dogme, par une adhésion profonde de l'esprit et du cœur qui emporte la certitude ». Quant à la raison, elle est « la faculté de penser, en tant qu'elle permet à l'homme de bien juger et d'appliquer ce jugement à l'action ».