Son attitude résulte d'un problème d'équilibre : tout son poids est sur l'avant-main. Vous devez donc reporter du poids sur les postérieurs, et pour cela empêcher votre poney de tirer vers le bas ou de vous arracher les rênes. Faites-lui faire beaucoup de transitions qui l'obligeront à mobiliser ses hanches.
Le cheval, pour soulager son dos, préfère s'enfermer, s'enrouler complètement contre le mors. Du coup, il arrache les rênes vers le bas et tire fort pour pouvoir se soulager au niveau de l'arrière-main.
Faîtes précéder toute action de main par une action de buste : c'est beaucoup plus efficace pour équilibrer et régulariser le trot. Poussez et freiner avec votre dos, pas avec la main.
Desserrez vos genoux et contractez les muscles de l'intérieur de vos cuisses pour soulever votre pelvis de la selle. Quand vous vous décollez de la selle, avancez votre buste pour former un angle de 30 degrés. Cela vous aidera à bouger en harmonie avec le cheval et à obtenir un trot de qualité.
Pour obtenir l'action, vous devez fermes vos mains sur les rênes et les monter légèrement. Vous pouvez également reculer un peu vos épaules pour accentuer l'action. Dès que l'animal ralentit, cédez. Ouvrez vos doigts, baissez vos mains, décontractez vos jambes.
S'il baisse la tête au galop, c'est sûrement signe qu'il cherche à tendre son dos et/ou de fatigue. Néanmoins, ce n'est pas une habitude à lui donner, pour des questions de sécurité + cela peut effectivement dégénérer en coups de cul.
Si il peut les utiliser en mangeant un aliment très dilué comme l'herbe, sa tension nerveuse s'abaisse progressivement en même temps que s'évacue l'énergie nerveuse stockée pour remplir cette fonction: on peut dire qu'il est heureux.
Le cheval qui lâche le contact
Pour les chevaux difficile à contrôler : l'utilisation d'un mors pelham redonne du contrôle, par l'effet de la gourmette. On préfèrera celui avec les canons enrobés de caoutchouc.
Pour tourner en équilibre, le cheval doit s'incurver autour de votre jambe intérieure. Et c'est votre rêne extérieure qui doit lui offrir un léger soutien et gérer le degré d'incurvation.
La mise en main correspond au cheval qui a son chanfrein à la verticale ou légèrement en avant de la verticale. Sa nuque est le point le plus haut et cette attitude doit, dans l'idéal, rester stable aux 3 allures et dans tous les mouvements demandés.
Un cheval peut avoir de nombreuses raisons de se mettre à ruer : par peur, à cause d'un trop-plein d'énergie ou même à cause d'une gêne provoquée par son harnachement ou son cavalier. Dans tous les cas, une ruade présente un danger à la fois pour le cavalier et pour quiconque se trouve dans les parages.
Faire monter le dos du cheval, c'est donc faire travailler sa ceinture scapulaire de façon à ce que sa colonne vertébrale remonte entre ses épaules. Pour cela, il faut une impulsion qui vienne des postérieurs et se transmette à l'avant-main via un dos souple, tonique et exempt de tensions.
Le fait que les chevaux de votre écurie hennissent de cette façon quand vous venez les voir signifie que vous avez su créer une relation privilégiée avec eux. Probablement parce que vous les sortez au pré, leur donnez à manger quand vous venez les voir. C'est donc un bon signe !
Le plus grand signe d'affection que peut vous donner un cheval est sa confiance. Vous le remarquerez à son attitude détendue et calme. Le cheval exprimera son bien-être, ce sentiment de sécurité, en vous suivant en liberté, tête basse et les oreilles relâchées.
Prêter attention à la position de sa tête et de son cou
De manières générales, la position de la tête du cheval et de son cou est également un moyen pour savoir son humeur. Si l'animal baisse légèrement sa tête et son cou en votre présence, cela signifie qu'il apprécie le moment partagé avec vous.
L'acte de mordre chez le cheval, est un comportement naturel que l'on retrouve régulièrement dans son rapport avec ses congénères et avec son environnement, soit pendant « l'allo-grooming », qui est une action pour les équidés, de se toiletter, mordiller mutuellement, soit pour exprimer les différents stades ...
Pensez-vous que c'est un signe d'affection ? Léa Lansade: Des études scientifiques ont montré que ce comportement de léchage reflète le tempérament des chevaux : certains ont une prédisposition naturelle à être très proches de l'homme, à le lécher ou le mordiller, tandis que d'autres restent toujours très éloignés.
Demandez le départ au galop en reculant bien votre côté extérieur, jambe intérieure à la sangle, badine dans la main intérieure, agissant éventuellement sur l'épaule intérieure de votre cheval. Ne faites que quelques foulées en ligne droite et repassez au pas.
Avant de demander un départ au galop, il est impératif de trouver le bon trot, afin que la transition se fasse dans le confort. Installez vous sur un grand cercle, votre cheval doit être en équilibre, cadencé, et serein. Il ne doit pas anticiper. Si besoin ralentissez un peu avant de partir au galop.
Faites passer votre nombril vers l'avant jusqu'à ce que votre corps fasse un arc de cercle. Tentez d'abord de marcher puis de trotter dans cette position sans retomber dans la selle. L'avantage étant qu'il est pratiquement impossible de rester debout si tous les « blocs » du corps ne sont pas parfaitement en place.
La position neutre est une position dans laquelle le cavalier est en équilibre sur ses étriers, hanches fléchies, avec les épaules légèrement en avant. Aussi appelée position « 2 points » ou « en suspension », elle allège le poids sur le dos du cheval, lui permettant de sauter plus facilement et en douceur.