La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Elle est un instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre.
1. Sentiment d'angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d'un danger, réel ou supposé, d'une menace (souvent dans avoir, faire peur) ; cette émotion éprouvée dans certaines situations : Trembler de peur. 2. Appréhension, crainte devant un danger, qui pousse à fuir ou à éviter cette situation : La peur du ridicule.
Et qu'en avoir peur (ce qui ne veut pas dire être terrorisé) est non seulement normal mais utile. Parce que la peur est un signal qui protège.
La peur est comme l'excitation, mais sans la respiration. Le fait de bien respirer va donc atténuer les sensations et sentiments qui nous font perdre le contrôle. Le plus : Faire un pas de côté pour prendre de la distance est un petit rituel, une démarche psycho-corporelle très forte.
Loin d'être anodine, cette peur d'être malade ou de le devenir est, lorsqu'elle tourne à l'obsession, une véritable pathologie : on parle alors d'hypocondrie, dont l'étymologie signifie "sous" (hypo) et "cartilage des côtes" (khondros).
Arrêter de juger nos pensées et nos émotions. Juste les laisser être là, les accepter, les laisser vivre. Ne plus se dire “telle sensation est négative, telle émotion est positive”. Il ne faut plus avoir peur de nos émotions et de nos angoisses.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
La peur devient parfois inconsciemment de plus en plus grande et, plus vous vous battez contre elle, plus elle devient menaçante. Votre organisme se tend et l'angoisse devient difficilement contrôlable. Les conséquences sont les suivantes : maux de tête, douleurs abdominales, baisse du niveau d'énergie.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur.
Dictionnaire Le Robert : phénomène psychologique à caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience d'un danger réel ou imaginaire ou d'une menace. Dictionnaire de psychologie (1) : Emotion déclenchée par une stimulation ayant valeur de danger pour l'organisme.
Un événement traumatisant ou un stress très intense peut aussi être à l'origine d'une phobie. De nombreuses études ont confirmé le lien entre les neurotransmetteurs du cerveau, comme la sérotonine et l'hormone du stress dans leur apparition.
La peur de plein de choses, et surtout la peur de tout, porte le nom de "Pantophobie". Quelqu'un qui a peur de tout est donc pantophobe. Avoir peur de tout revient à porter en soi une angoisse permanente. Les gens qui ont peur de tout sont donc de grands anxieux.
L'amygdale, une centrale d'alerte
Que se passe-t-il dans notre cerveau quand nous avons peur? Au centre du processus se trouvent les amygdales. Il s'agit de «petites structures cérébrales en forme d'amande – ce qui leur a valu leur nom car en grec, amugdálê signifie “amande”, rappelle Ron Stoop.
La pantophobie est la peur de tout. Cette phobie très particulière est principalement associée à des attitudes mélancoliques qui enferment le sujet dans la remémoration continuelle du passé (avec la phrase récurrente : "c'était beaucoup mieux avant !").
La peur est une émotion instinctive qu'on ressent lorsqu'on se sent menacé. La peur permet à un individu de fuir ou de se défendre, mais permet aussi d'éviter ou de prévenir les dangers.
La peur du noir n'est pas la peur de l'obscurité en elle-même mais plutôt des dangers qu'elle pourrait masquer. Cela peut aussi traduire une peur de l'aveuglement. Quand elle devient pathologique, on la nomme nyctophobie ou achluophobie. Cette angoisse n'est pas réservée aux enfants.
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.
Pourquoi faut-il se libérer de ses peurs ? Il nous faut les vaincre ou s'en libérer, car elles empêchent notre conscience d'évoluer. En effet, elles maintiennent en place nos problématiques, dépendances, problèmes relationnels, troubles du comportement, etc.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”
Signes et symptômes du stress
Les symptômes physiques liés au stress sont tels que des maux de tête, des douleurs musculaires, des vertiges, des nausées, des troubles du sommeil, une fatigue intense ou encore des troubles de l'alimentation.
Du grec “philo” qui signifie “amour” et phobos pour “peur”, la philophobie est littéralement, la peur de tomber amoureux. S'il peut s'agir d'une angoisse à l'idée d'aimer de manière globale, ce trouble anxieux est le plus souvent lié à une peur de l'engagement et des sentiments amoureux.